Ce deuxième enchaînement s'appuie sur le mouvement de bassin/jambes: piston haut-bas. Il est donc important de bien posséder ce mouvement de base avant d'ajouter les bras.
Le piston H-B vous a fait travailler suivant un seul axe, l'axe vertical. Ici on ajoute un mouvement de vers l'avant, sur l'axe horizontal. Si le mouvement moteur avant-arrière est donné par les bras, en revanche, tout le corps va participer et, dans la mesure du possible, s'engager vers l'avant pour accompagner les bras. Comme précédemment, on répétera au moins 3 fois l'enchaînement, en s'engageant de plus en plus.
La coordination est donc complexifiée du fait des trajectoires différentes. Découvrons ce deuxième enchaînement qui va vous permettre de vous unifier dans l'espace ici et maintenant:
Voilà vous venez de découvrir cette deuxième proposition à vous mouvoir dans des mouvements inhabituels pour retrouver le plaisir de se sentir bouger, de VIVRE, d'être présent à soi. Le sourire intérieur est une clef de la bonne pratique, y revenir le plus souvent possible est un gage de progrès dans le lâcher-prise. Tout l'aspect technique n'est là que pour vous permettre de trouver le chemin, VOTRE chemin vers la sérénité. Au fur et à mesure de la pratique, votre qualité de ressenti augmentant, vous dépasserez l'aspect technique y compris les 15 secondes qui au départ, semble un challenge.
Pour mieux explorer ce nouveau "je", reprenons les étapes techniques dans le seul but d'avoir plus de plaisir et d'intériorisation:
La position et le mouvement du bassin sont exactement ceux du piston H-B.
Au départ, en position haute, les mains sont prêtes à pousser une vague devant le buste, paumes vers l'avant (Fig. 1)
"Top départ"... pendant la descente, les bras vont pousser la vague, le corps s'engage vers l'avant...
A mi-parcours, jambes mi- pliées (Fig. 2), vos bras sont aussi à mi-parcours, plus ou moins hauts en fonction de votre ressenti.
A l'arrivée, vous serez en position basse et les bras tendus en avant, la vague complètement "poussée" (Fig. 3)
Au premier "Top arrivé", les bras seront à peu près à l'horizontale, la vague de force moyenne (Fig. 3a)
Marquez un temps de pause, d'appui, d'auto observation ou d'extase...
Fig. 1: Position de départ
Fig. 2: Position intermédiaire
Fig. 3: Position finale
"Top départ", après le flux, le reflux de la vague , vous remontez en piston haut et vos bras accompagnent le reflux, les coudes vont vers l'arrière.
Pour accompagner ce retour, tourner les paumes vers le ciel peut être une bonne solution (Fig. 4)
Lors du retour, on revient exactement dans la même trace qu'à l'aller, que ce soit au niveau des jambes que des bras.
Au deuxième "Top arrivée", vous êtes donc exactement dans la même position qu'au départ , prêt à pousser une nouvelle vague avec les paumes (Fig. 5)
Fig. 3: Position de départ
Fig. 4: Position intermédiaire
Fig. 5: Position finale
"Top départ", vous repartez pour une deuxième vague, plus forte, plus ample, plus engagée... Fig 1 à 3
Progressivement vos poignets tournent, les paumes toujours vers l'avant en train de "pousser l'eau pour former une vague"
"Top arrivée", à la fin de cette 2ème vague, les bras seront peut-être plus en hauteur, ou le buste plus en avant, ou ... plus engagé à votre façon (Fig. 3b)
Pause (point d'appui)
Pour accompagner le retour, tourner les paumes vers le ciel si vous le souhaitez (Fig. 4 à 5)
Lors du retour, on revient exactement dans la même trace qu'à l'aller, que ce soit au niveau des jambes que des bras, on tend à suivre la trace par pure intuition
"Top arrivée", vous êtes donc exactement dans la même position qu'au départ , prêt à vous envoler à nouveau (Fig. 5)
Enfin pour la troisième vague, votre engagement est complet à la fois dans le mouvement et dans le lâcher-prise. La position finale peut ressembler à la figure 3c ci-dessous.
Fig. 3a: 1ère fin
Fig. 3b: 2ème fin
Fig. 3c: 3ème fin
Dans ce mouvement vertical, l'amplitude est souvent faible, la lenteur est donc extrême. Avec la pratique, en quelques jours, cette lenteur paradoxale sera acquise pour la verticalité. Pour le mouvement horizontal de "pousser de vague", chacun doit trouver ses repères en fonction de sa morphologie. Une fois que le corps a bien trouvé ses repères, le passage en état modifié de conscience vient plus vite et devient plus profond.