Comprendre
«Je vous ai compris!»
Certains parmi vous se souviendront certainement de cette fameuse phrase prononcée par le Général De Gaule.
Lui avait compris mais la plupart de ses auditeurs ne l’avait pas compris du tout !
La plupart des hommes et peut-être des croyants sont dans la même situation d’incompréhension vis à vis de leur Créateur !
Pourrions-nous dire à notre Père :
« Je t’ai compris, mon Père ! »
Il est important que nous comprenions notre Créateur. Ne pas comprendre ce que notre Père met à notre portée nous fait courir le risque de glisser facilement sur le chemin de l’erreur comme nous l’explique Jésus, en Matthieu, chapitre 22, verset 29 :
« Vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne comprenez pas les écritures ni la puissance d’Elohim. »
Si nous sommes dans l’erreur nous aussi, c’est parce que nous ne comprenons ni notre Père qui est dans les cieux ni ses paroles.
Il est donc important de savoir ce que signifie le mot comprendre . Que faut-il comprendre au juste, comment faut-il comprendre et comment utiliser les nouvelles choses que nous comprenons ?
Voilà des questions auxquelles nous devons trouver des réponses si nous voulons devenir de meilleurs croyants.
Signification du verbe COMPRENDRE.
Comprendre vient d’une locution latine « cum prehendere » dont le sens est PRENDRE AVEC SOI
La compréhension est donc dans ce sens UN ENRICHISSEMENT dans nos connaissances que nous emportons avec nous de plus en plus à mesure que nous comprenons de plus en plus.
Chez le croyant, la compréhension doit être un préalable avant d’entreprendre n’importe quelle démarche. La compréhension sert de préparation et d’éducation en vue des actions que nous entreprendrons au cours de notre vie.
Notre vie de croyant ressemble à un voyage peuplé de nombreuses étapes avant d’atteindre le but final qu’est le nouveau monde. Le Créateur ne permet au croyant l’accès à l’étape suivante que s’il a compris ce qu’il y avait à comprendre pendant le voyage précédent ! La compréhension du croyant doit croître tout au long du voyage au risque de ne pas sinon de ne pas atteindre ce nouveau monde tant espéré par la création qui subit les mauvais coups infligés par l’homme charnel.
Notre Père agit avec nous comme nous devrions agir avec nos enfants lorsque nous leur apprenons pas à pas les choses de la vie. Combien de fois ne leur demande-t-on pas s’ils ont compris avant de continuer leur enseignement ? De même, notre Père revient plusieurs fois sur un sujet pour être certain que nous l’avons compris. Il fait cela pour nous éviter le risque de nous égarer en cours de route, suite à une mauvaise compréhension, et de nous retrouver en direction du départ plutôt qu’en route vers le royaume du Père. C’est le même avertissement qui avait été donné à l’Eglise d’Ephèse, en Apocalypse chapitre 2, verset 5 :
« Souviens-toi d’où tu es tombée, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes. »
Cultiver ce qui est compris !
Tout ce que nous parvenons à comprendre avec l’aide de notre Père, nous devons apprendre à le cultiver de manière à ce que cela fasse dorénavant partie de notre vie. Rappelez-vous que comprendre veut dire prendre avec soi pour la vie, si possible éternelle.
La compréhension est donc une suite de découvertes qui nous enrichit à condition que nous persévérions dans leurs utilisations jusqu’au bout. Il faut garder ces biens avec soi, comme nous y encourage le Sauveur, en Apocalypse 3, versets 10 et 11 :
« Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt, retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. »
Que faut-il comprendre ?
Le monde occidental passe énormément de temps à essayer de comprendre son propre comportement et c’est le travail de nombreux psychiatres et autres « psy » ! Les hommes essayent aussi de se comprendre entre eux, de comprendre les raisonnements de l’autre. Et pourtant le nombre des guerres est loin de diminuer . Les hommes de science tâchent de comprendre l’univers, son origine et son futur. Mais toutes ces tentatives de compréhension ne se fondent que sur l’homme et sont centrées sur lui.
Est-ce là le seul genre de compréhension auquel le croyant doit aspirer ? Ecoutons la réponse de notre Créateur en Ephésiens, chapitre 5 et versets 15 à 17 :
« Prenez donc garde afin de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages ; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas inconsidérés, MAIS COMPRENEZ QUELLE EST LA VOLONTE DU SEIGNEUR ! »
La réponse est donc donnée en toute lettre : le croyant doit chercher à comprendre toute la volonté de son Père. Observons déjà au passage les conseils donné par Paul dans ce passage que vous venez de lire pour que nous soyons aptes à comprendre cette volonté :
· Être sur ses gardes et en éveil spirituel constant
· Se conduire avec prudence
· Rachetez le temps et ne pas le galvauder en ayant toujours à l’esprit qu’un jour ce temps viendra à manquer !
Comprendre la volonté de notre Seigneur ne se limite pas une compréhension en surface, non il faut apprendre à y aller à fond comme on dit, jusqu’au dernier détail. Rien des volontés de notre Créateur ne doit rester incompris. Il ne faut pas non plus adopter une attitude légère et croire que certains des écrits de la Parole de notre Créateur sont devenus caducs et accessoires sous prétexte que nous ne les comprenions pas. Imitons plutôt l’attitude exemplaire de Josias quand il fit la découverte du livre de la loi de son Seigneur. Lisons cela dans le deuxième livre des Rois, chapitre 22, versets 11 à 13 :
« Lorsque le roi entendit les paroles du livre de la loi, il déchira ses vêtements. Et le roi donna cet ordre au sacrificateur Hilkija, à Achikam, fils de Schaphan, à Acbor, fils de Michée, à Schaphan, le secrétaire et à Asaja, serviteur du roi : Allez, consultez Yéhoah pour moi, pour le peuple et pour tout Juda, au sujet des paroles de ce livre qu’on a trouvé ; car grande est la colère de Yéhoah, qui s’est enflammée contre nous, parce que nos pères n’ont point obéi aux paroles de ce livre et n’ont point mis en pratique TOUT ce qui nous y est prescrit. »
Notez bien l’insistance de Josias sur le TOUT de la loi !
Comment comprendre ?
Pour s’assurer d’une bonne et parfaite compréhension de la volonté du Créateur, il y a trois étapes essentielles :
· Aller à la découverte.
Tout d’abord il faut procéder à une recherche pour faire la découverte d’un élément nouveau que nous n’aurions jamais observé auparavant. Cette découverte est à l’origine de notre enrichissement. Mais soyons sur nos gardes comme nous le recommande Paul car la découverte va de pair avec une veille et une observation attentives. Il faut chercher comme le
« Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand de perles qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix ; et il est allé vendre tout ce qu’il avait, et il l’a achetée. »
Le Sauveur nous a aussi promis d’avance que celui qui cherche trouvera . Alors à bon entendeur, salut ! Cela revient à dire que celui, qui, comme Josias, cherche à faire la volonté de son Père, trouvera quelle est la volonté de notre Seigneur, comme Josias a trouvé les rouleaux de la loi. Cela veut aussi dire que si nous cherchons le royaume de notre Père, nous le trouverons.
· Faire preuve de jugement pour faire les bons choix.
La deuxième étape pour s’assurer une saine compréhension est l’utilisation de notre jugement en ce qui concerne toutes nos découvertes. Nous devons faire appel à notre jugement pour savoir discerner si ces découvertes font bien partie de celles que notre Seigneur veut nous voir prendre avec nous (comprendre). Tout ce que nous cherchons et découvrons n’est pas forcément bon. Notre jugement, s’il est basé sur une analyse complète nous permettra de rejeter ce qui est mauvais et de garder ce qui est bon. Pour bien faire nos choix, nous allons devoir bien utiliser notre cœur, le siège de notre compréhension, c’est à dire l’endroit où naissent toutes nos pensées. Déjà au temps de la première venue de notre Sauveur, la dégénérescence de ses contemporains était telle que leur cœur était devenu incapable de comprendre ; lisons cela en Matthieu, chapitre 13, versets 10 à 15 :
« Les disciples s’approchèrent, et lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Jésus leur répondit : Parce qu’il vous a été donné de connaître les mystères du royaume d’Elohim, et que cela ne leur a pas été donné. Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a. C’est pourquoi, je leur parle en paraboles, parce qu’en voyant, ils ne voient pas, et qu’en entendant, ils n’entendent ni ne comprennent. Et pour eux s’accomplit cette prophétie d’Esaïe : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; vous regarderez de vos yeux et vous ne verrez point . Car le cœur de ce peuple est devenu insensible ; ils ont endurci leurs oreilles et ils ont fermé leurs yeux. »
Malheureusement, cette attitude d’incompréhension des hommes à cause de l’endurcissement de leur cœur les met automatiquement sous l’emprise de Satan, le prince de cette époque comme nous le fait comprendre Jean, au chapitre 8 de son évangile, versets 42 à 45 :
« Jésus leur dit : Si Elohim était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est d’Elohim que je suis sorti et que je viens ; je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé . Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas ! »
Mais qu’en est-il pour vous qui lisez ? Vous prétendez peut-être que le Christ est votre maître, mais en êtes-vous aussi sûrs ? N’est-ce pas plutôt Satan ? Pour le petit nombre des croyants qui ont reçu le Saint Esprit, bien que cela ne soit pas mérité, ceux-là sont rendus capables de comprendre avec leur cœur. Mais rappelons-nous que le cœur est tortueux par-dessus tout. C’est pour cette raison que nous devons toujours juger avec une extrême prudence . Sinon nous serons rendus semblables aux bergers d’Israël dont Esaïe parle au chapitre 56, versets 10 à 12 :
« Ses gardiens sont tous aveugles, sans intelligence , ils sont tous des chiens muets, incapables d’aboyer ; ils ont des rêveries et se tiennent couchés, aiment à sommeiller. Et ce sont des chiens voraces, insatiables ; ce sont des bergers qui ne savent rien comprendre ; tous suivent leur propre voie, chacun selon son intérêt, jusqu’au dernier. Venez, je vais chercher du vin, et nous boirons des liqueurs fortes ! Nous en ferons autant demain, et beaucoup plus encore ! »
Tous ces bergers sont les chefs religieux de notre époque qui loin de chercher à répandre la connaissance de la volonté de notre Créateur font au contraire tout pour la cacher et ils la remplacent par leur intérêt charnel. Ce faisant, ces chefs religieux vont causer l’égarement de leurs troupeaux et c’est pourquoi le Seigneur va devoir rassembler lui-même son peuple comme on nous l’écrit au verset 8 du même chapitre.
Il ne faut d’ailleurs pas s’étonner de voir tous ces chefs religieux ne rien comprendre, puisqu’ils font tout le contraire de ce que la Parole de notre Créateur dit. Nous devons prendre pour nous-mêmes les avertissements sérieux que nous donne notre Seigneur, en Marc, chapitre 13, versets 32 à 37 :
« Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le fils, mais le Père seul. Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra. Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, laisse sa maison, remet l’autorité à ses serviteurs, indique à chacun sa tâche, et ordonne au portier de veiller. Veillez donc, car vous ne savez quand viendra le maître de la maison, ou le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin ; craignez qu’il ne vous trouve endormis, à son arrivée soudaine. Ce que je vous dis, je le dis à tous, veillez. »
Lisons encore un autre avertissement de l’apôtre Paul que les bergers d’Israël ne comprennent pas non plus, en Ephésiens, chapitre 5, versets 17 à 18 :
« Ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. Ne vous enivrez pas de vin, c’est de la débauche. Soyez au contraire remplis de l’Esprit. »
Un bon jugement n’est donc possible qu’en utilisant convenablement le Saint Esprit et sa puissance qui sont en nous. Il faut également se comporter en homme sage selon le conseil de Paul. Il faut également utiliser dès le début nos cinq sens physiques de perception pour ne manquer aucune des informations que notre Père met à notre disposition. Ceci est bien illustré par les Proverbes, chapitre 2, versets 1 à 15 :
« Mon fils, si tu reçois mes paroles, et si tu gardes avec toi mes préceptes, si tu rends ton oreille attentive à la sagesse, et si tu inclines ton cœur à l’intelligence, oui, si tu appelles la sagesse, et si tu élèves ta voix vers l’intelligence, si tu la cherches comme l’argent, si tu la poursuis comme un trésor,
alors tu comprendras la crainte de Yéhoah,
et tu trouveras la connaissance du Créateur. Car Yéhoah donne la sagesse ; de sa bouche sortent la connaissance et l’intelligence ; il tient en réserve le salut pour les hommes droits, un bouclier pour ceux qui marchent dans l’intégrité, en protégeant les sentiers de la justice et en gardant la voie de ses fidèles. Alors tu comprendras la justice, l’équité, la droiture, toutes les routes qui mènent au bien. Car la sagesse viendra dans ton cœur, et la connaissance fera les délices de ton âme ; la réflexion veillera sur toi, l’intelligence te gardera, pour te délivrer de la voie du mal , de l’homme qui tient des discours pervers, de ceux qui abandonnent les sentiers de la droiture afin de marcher dans des chemins ténébreux, qui trouvent de la jouissance à faire le mal, qui mettent leur plaisir dans la perversité, qui suivent des sentiers détournés, et qui prennent des routes tortueuses. »
· Garder les préceptes de notre Créateur.
Et nous en arrivons ainsi tout naturellement à la troisième étape d’une bonne compréhension, c’est celle qui est énoncée au début du chapitre 2 du livre des Proverbes :
Garde avec toi mes préceptes.
Il faut garder précieusement avec soi ses découvertes qui sont une partie de la volonté de notre Père. Cela revient à vivre constamment avec Sa volonté devant nos yeux. Il est évident que toute nouvelle connaissance nécessite une période de rodage pendant laquelle on trébuche et on se relève sans cesse. Mais avec cette mise en pratique répétée, nous exerçons notre jugement.
Comprendre sans garder avec soi les richesses acquises d’auprès de notre Créateur revient à construire sur un fondement de sable.
C’est ce que veut nous faire comprendre Paul en Hébreux, chapitre 5 et aux versets 11 à 14 :
« Nous avons beaucoup à dire là-dessus, et des choses difficiles à expliquer, parce que vous êtes devenus lents à comprendre. Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les principes élémentaires des oracles du Créateur, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide. Or quiconque en est au lait n’a pas l’expérience de la parole de justice ; car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal. »
Alors mettons-nous en route sans tarder !
Mais n’allez pas croire que vous allez marcher sur une voie royale et spacieuse, au contraire, vous allez vous rendre compte de combien vous allez avoir besoin de progresser pour bien comprendre notre Créateur. Nous ferons preuve d’une grande humilité et il ne faut pas croire que nous avons déjà toute la connaissance en nous. Revenons à l’exemple de Josias et regardons son comportement lorsqu’il entend les paroles de la prophétesse Hulda, en II Chroniques, chapitre 34, versets 23 à 28 :
« Elle leur répondit : ainsi parle Yéhoah, l’Elohim d’Israël, dites à l’homme qui vous a envoyés vers moi (ndlr : il s’agit de Josias), ainsi parle Yéhoah: Voici, je vais faire venir des malheurs sur ce lieu et sur ses habitants, toutes les malédictions écrites dans le livre qu’on a lu devant le roi de Juda. Parce qu’ils m’ont abandonné et qu’ils ont offert des parfums à d’autres dieux, afin de m’irriter par tous les ouvrages de leurs mains, ma colère s’est répandue sur ce lieu, et elle ne s’éteindra point. Mais vous direz au roi de Juda qui vous a envoyés pour consulter Yéhoah: Ainsi parle Yéhoah, l’Elohim d’Israël : Parce que tu t’es humilié devant Elohim en entendant ces paroles contre ce lieu et contre ses habitants, parce que tu t’es humilié devant moi, parce que tu as déchiré tes vêtements et parce que tu as pleuré devant moi, moi aussi j’ai entendu, dit Yéhoah. Voici, je te recueillerai auprès de tes pères, tu seras recueilli en paix… »
L’attitude exemplaire de Josias donnera des fruits puisque tout son peuple le suivra dans la préparation et l’observance d’une des Pâques les plus exceptionnelles de l’histoire du peuple d’Israël. Lisons cela en II Chroniques, chapitre 35, versets 1 et 16 à 18 :
« Josias célébra la Pâque en l’honneur de Yéhoah à Jérusalem, et l’on immôla la Pâque le quatorzième jour du premier mois. … Ainsi fut organisé ce jour-là tout le service de Yéhoah pour faire la Pâque et pour offrir des holocaustes sur l’autel de Yéhoah, d’après l’ordre du roi Josias. Les enfants d’Israël qui se trouvaient là célébrèrent la Pâque en ce temps et la fête des pains sans levain pendant sept jours. Aucune Pâque pareille à celle-là n’avait été célébrée depuis les jours de Samuel, le prophète ; et aucun des rois d’Israël n’avait célébré une Pâque pareille à celle que célébrèrent Josias, les sacrificateurs et les lévites, tout Juda et Israël qui s’y trouvaient, et les habitants de Jérusalem. »
Voici un autre exemple pour nous encourager à revêtir l’humilité : il s’agit de celui qui nous est conté en Néhémie, au chapitre 8, versets 1 à 3 :
« Alors tout le peuple s’assembla comme un seul homme sur la place qui est devant la porte des eaux. Ils dirent à Esdras, le scribe, d’apporter le livre de la loi de Moïse, prescrite par Yéhoah à Israël. Et le sacrificateur Esdras apporta la loi devant l’assemblée, composée d’hommes et de femmes et de tous ceux qui étaient capables de l’entendre (dans le sens de comprendre). C’était le premier jour du septième mois. Esdras lut dans le livre depuis le matin jusqu’au milieu du jour, sur la place qui est devant la porte des eaux, en présence des hommes et des femmes et de ceux qui étaient capables de l’entendre. Tout le peuple fut attentif à la lecture du livre de la loi. »
Le peuple, grâce à cette écoute attentive, a compris combien ses péchés étaient nombreux. Il a pleuré tout comme Josias !
Lisons Néhémie, chapitre 8, versets 7 à 14 :
« Josué, Bani, Schérébia, Jamin, Akkub, Schabbetthaï, Hodija, Maaséja, Kelitha, Azaria, Jozabad, Hanan, Pélaje et les lévites expliquaient la loi au peuple, et chacun restait à sa place. Ils lisaient distinctivement dans le livre de la loi d’Elohim, et ils en donnaient le sens POUR FAIRE COMPRENDRE
ce qu’ils avaient lu. Néhémie, le gouverneur, Esdras, le sacrificateur et le scribe, et les lévites qui enseignaient le peuple, dirent à tout le peuple : Ce jour est consacré à Yéhoah, celui que vous adorez, ne soyez pas dans la désolation et dans les larmes ! Car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi.
Ils leur dirent : Allez, mangez des viandes grasses et buvez ce qui est doux, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien de préparé, car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne vous affligez pas, car la joie de Yéhoah sera votre force. Les lévites calmaient tout le peuple, en disant : Taisez-vous, car ce jour est saint ; ne vous affligez pas ! Et tout le peuple s’en alla pour manger et boire, pour envoyer des portions, et pour se livrer à de grandes réjouissances.
CAR ILS AVAIENT COMPRIS
les paroles qu’on leur avait expliquées.
Le second jour, les chefs de famille de tout le peuple, les sacrificateurs et les lévites s’assemblèrent auprès d’Esdras, le scribe, pour entendre l’explication des paroles de la loi. Et ils trouvèrent écrit dans la loi que Yéhoah avait prescrite par Moïse, que les enfants d’Israël devaient habiter sous des huttes pendant la fête du septième mois… »
Ce peuple souhaitait ne faire que la volonté de son Créateur et le résultat de cette attitude admirable est encore une fois une fête des Tabernacles (appelée Soukkot en hébreu) exceptionnelle, comme ce fut le cas au temps de Josias pour la fête de la Pâque. Lisons cela dans la suite du livre de Néhémie, chapitre 8, versets 17 et 18 :
« Toute l’assemblée de ceux qui étaient revenus de la captivité fit des huttes, et ils habitèrent sous des huttes. Depuis le temps de Josué, fils de Nun, jusqu’à ce jour, les enfants d’Israël n’avaient rien fait de pareil. Et il y eut de très grandes réjouissances. On lut dans le livre de la loi du Seigneur CHAQUE JOUR, depuis le premier jour jusqu’au dernier. On célébra la fête pendant sept jours, et il y eut une assemblée solennelle le huitième jour, COMME CELA EST ORDONNE . »
Et pendant ces jours de fête, notons aussi au passage que le peuple n’a d’yeux, d’oreilles et d’actes que pour son Yéhoah qui lui fait le privilège d’être au milieu de lui !
La question s’adresse maintenant à nous : Faisons-nous de même ? Cherchons-nous à COMPRENDRE la parole de notre Père chaque jour de la semaine ? Si tel est le cas, nous arriverons au jour du sabbat avec notre esprit tout entier imprégné par ce qui concerne les affaires de notre Créateur . A ce sujet, rappelez-vous ce qu’écrit Esaïe au chapitre 58 et aux versets 13 et 14 :
« Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, pour ne pas faire TA volonté en mon saint jour, si tu fais du sabbat tes délices pour sanctifier Yéhoah en le glorifiant, et si tu l’honores en ne suivant point TES voies, en ne te livrant pas à TES penchants et à de vains discours, alors tu mettras ton plaisir en Yéhoah, et je te ferai jouir de l’héritage de Jacob, ton père ; car la bouche de Yéhoah a parlé. »
Oeuvrant ainsi, nous serons invités aussi à la fête de Soukkot, au septième mois de l’année sacrée, comme les fils de la captivité, si notre Père accepte de se joindre à nous. Cette fête peut être exceptionnelle pour nous si lorsque nous nous y présentons, nous pouvons dire à notre Créateur :
JE T’AI COMPRIS MON PERE !
Avec cette attitude, un jour nous serons au nombre de ceux qui COMPRENDRONT très clairement l’ordre que Yéhoah nous donne en Esaïe, au chapitre 48, versets 20 à 22 :
«SORTEZ DE BABYLONE ,
FUYEZ DU MILIEU DES CHALDEENS ! AVEC UNE VOIX D’ALLEGRESSE, ANNONCEZ-LE, PUBLIEZ-LE, FAITES-LE SAVOIR JUSQU'À L’EXTREMITE DE LA TERRE, DITES : YEHOAH A RACHETE SON SERVITEUR JACOB !
ET ILS N’AURONT PAS SOIF DANS LES DESERTS OU IL LES CONDUIRA. IL FERA JAILLIR POUR EUX L’EAU DU ROCHER, ET L’EAU COULERA… »
Nous serons aussi comme l’homme qui a reçu de la semence dans la bonne terre :
« C’EST CELUI QUI ENTEND LA PAROLE ET LA COMPREND ; IL PORTE DU FRUIT, ET UN GRAIN EN DONNE CENT, UN AUTRE SOIXANTE, UN AUTRE TRENTE … » ( Matthieu 13 : 23)
VIVE NOTRE PERE !