Le message de Job

Croyants, c’est à vous que la sagesse crie le message de Job

avant que la fin ne vienne sur vous comme un voleur !

Le Messie nous met en garde en de nombreux endroits pour que ne nous assoupissions pas mais pour que nous veillions et restions vigilants afin que la fin ne vienne pas sur nous à l’improviste.

En effet, la fin sera caractérisée par une période de ténèbres telles que les hommes dans leur grande majorité perdront le sens de l’orientation. Ne sachant plus vers où se diriger à cause de la grande confusion qui règne, ils agiront sans discernement et causeront leur perte.

Il y a bien longtemps, Job a vécu une situation semblable à celle que nous commençons à vivre.

Lui aussi aurait pu se perdre et pourtant, par son attitude ferme, il est resté sur le bon sentier très étroit qui mène à la vie éternelle. La suite va jeter un jour nouveau sur son expérience unique.

Un homme croyant en Elohim

Bien avant les apôtres Jean et Paul, Job nous a laissé un témoignage spectaculaire de ce qu’est un croyant. Job était en effet un homme qui croyait en Elohim et le craignait en se détournant du mal :

« Il y avait dans le pays d’Outs un homme dont le nom était Job. Cet homme était intègre et droit ; il craignait Elohim et s’écartait du mal »

(Job 1 : 1-2)

Cette attitude de Job lui avait attiré les bénédictions d’Elohim à un point tel qu’il était devenu la personne la plus considérée à son époque parmi tous les fils de l’Orient :

« Il lui naquit sept fils et trois filles. Son troupeau était de sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de bœufs, cinq cents ânesses et son personnel était très nombreux. Cet homme était le plus considéré de tous les fils de l’Orient. » (Job 1 :3)

Livré brusquement à Satan sans aucun avertissement préalable.

Yéhoah (traduit par l’Eternel dans la plupart des bibles), qui pourtant aime beaucoup Job, va le livrer sans le prévenir au pouvoir de Satan pour démontrer à Satan combien il est impuissant face à un homme imprégné par la crainte d’Elohim :

« Yéhoah dit à Satan : Voici : tout ce qui lui appartient est en ton pouvoir, seulement, ne porte pas la main sur lui. Alors Satan se retira de la présence de Yéhoah.

Un jour que les fils et les filles de Job mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné, il arriva auprès de Job un messager qui dit: Les boeufs labouraient et les ânesses paissaient à côté d’eux; des Sabéens se sont jetés dessus, les ont enlevés, et ont passé les serviteurs au fil de l’épée. Et je me suis échappé moi seul, pour t’en apporter la nouvelle. Il parlait encore, lorsqu’un autre vint et dit: Le feu d’Elohim est tombé du ciel, a embrasé les brebis et les serviteurs, et les a consumés. Et je me suis échappé moi seul, pour t’en apporter la nouvelle. Il parlait encore, lorsqu’un autre vint et dit: Des Chaldéens, formés en trois bandes, se sont jetés sur les chameaux, les ont enlevés, et ont passé les serviteurs au fil de l’épée. Et je me suis échappé moi seul, pour t’en apporter la nouvelle. Il parlait encore, lorsqu’un autre vint et dit: Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné; et voici, un grand vent est venu de l’autre côté du désert, et a frappé contre les quatre coins de la maison; elle s’est écroulée sur les jeunes gens, et ils sont morts. Et je me suis échappé moi seul, pour t`en apporter la nouvelle. » (Job 1 : 12-19)

Job perd dans un premier temps toutes ses richesses et surtout ses enfants auxquels il tenait mais lisez avec quelle attitude exemplaire il va réagir à cette situation extrêmement dramatique et sombre dans sa vie :

« Alors Job se leva, déchira son manteau et se rasa la tête, puis se jetant par terre, il se prosterna et dit : Nu je suis sorti du sein de ma mère, et nul’y retournerai. Yéhoah a donné, et Yéhoah a ôté ; que le nom d’Yéhoah soit béni ! En tout cela, Job ne pécha pas et n’attribua rien de scandaleux à Elohim. » (Job 1 : 20-22)

Cela devrait nous rappeler l’enseignement de Paul dans son épître aux Philippiens :

« Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ, lequel, existant en forme d’Elohim, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Elohim, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Elohim l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire d’Elohim le Père. » (Philippiens 2 : 5-11)

En effet, tout comme Job ne s’est ni rebellé ni n’a eu le moindre sentiment d’amertume après cette première vague d’épreuves douloureuses qui se sont abattues sur lui, de même notre Messie Jésus a lui aussi accepté d’être livré au pouvoir de Satan. Tout comme Job, le Messie Jésus au moment de l’épreuve a lui aussi trouvé un refuge dans la Parole d’Elohim :

« Alors Jésus fut emmené par l`Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur, s’étant approché, lui dit: Si tu es Fils d’Elohim, ordonne que ces pierres deviennent des pains. Jésus répondit: Il est écrit: L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche d’Elohim. Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit: Si tu es Fils d’Elohim, jette-toi en bas; car il est écrit: Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet; Et ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Jésus lui dit: Il est aussi écrit: Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Elohim. Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit: Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores. Jésus lui dit: Retire-toi, Satan! Car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Elohim, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le servaient. » (Matthieu 4 : 1-11)

Mais le calvaire de Job ne va pas s’arrêter là car Satan va recevoir une nouvelle autorisation pour frapper durement Job dans sa chair :

« Yéhoah dit à Satan : Le voici, il est en ton pouvoir : seulement épargne sa vie. Alors Satan se retira de la présence d’Yéhoah. Puis il frappa Job d’un ulcère malin, depuis la plante du pied jusqu’au sommet de la tête. Et Job prit un tesson pour se gratter et s’assit dans la cendre. » (Job 2 : 7-8)

Job ne se laisse pas séduire par sa femme.

Malgré les ténèbres dans lesquelles Job est plongé face à la douleur, il ne va pas suivre l’exemple d’Adam et va remettre sèchement sa femme, sa propre chair, à sa place quand elle va l’induire en tentation :

« Sa femme lui dit : Tu demeures ferme dans ton intégrité ! Maudis Elohim et meurs ! Mais il lui répondit : Tu parles comme une femme insensée ! Quoi ! nous recevrions d’Elohim le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! En tout cela, Job ne pécha point par ses lèvres. » (Job 2 : 9-10)

S’il est possible que cette coupe s’éloigne de moi !

Tout comme le Messie Jésus, Job va émettre le souhait d’être libéré des douleurs terribles qu’il endure et il va demander la mort. Il émet aussi le regret d’être né :

« Après cela, Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance. Il prit la parole et dit: Périsse le jour où je suis né, et la nuit qui dit: Un enfant mâle est conçu! Ce jour! Qu’il se change en ténèbres, qu’Elohim n’en ait point souci dans le ciel, Et que la lumière ne rayonne plus sur lui! Que l’obscurité et l’ombre de la mort s’en emparent, que des nuées établissent leur demeure au-dessus de lui, et que de noirs phénomènes l’épouvantent! Cette nuit! que les ténèbres en fassent leur proie, qu’elle disparaisse de l’année, qu’elle ne soit plus comptée parmi les mois! Que cette nuit devienne stérile, que l’allégresse en soit bannie! Qu’elle soit maudite par ceux qui maudissent les jours, par ceux qui savent exciter le léviathan! Que les étoiles de son crépuscule s’obscurcissent, qu’elle attende en vain la lumière, et qu’elle ne voie point les paupières de l’aurore! Car elle n’a pas fermé le sein qui me conçut, ni dérobé la souffrance à mes regards. Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère? Pourquoi n’ai-je pas expiré au sortir de ses entrailles? » (Job 3 : 1-12)

« Mon âme est dégoûtée de la vie! Je donnerai cours à ma plainte, Je parlerai dans l’amertume de mon âme. Je dis à Elohim: Ne me condamne pas! Fais-moi savoir pourquoi tu me prends à partie! Te paraît-il bien de maltraiter, de repousser l’ouvrage de tes mains, et de faire briller ta faveur sur le conseil des méchants? As-tu des yeux de chair, vois-tu comme voit un homme? Tes jours sont-ils comme les jours de l’homme, et tes années comme ses années, pour que tu recherches mon iniquité, pour que tu t’enquières de mon péché, sachant bien que je ne suis pas coupable, et que nul ne peut me délivrer de ta main? Tes mains m’ont formé, elles m’ont créé, elles m`ont fait tout entier... et tu me détruirais! Souviens-toi que tu m’as façonné comme de l`argile; voudrais-tu de nouveau me réduire en poussière? Ne m’as-tu pas coulé comme du lait? Ne m’as-tu pas caillé comme du fromage? Tu m’as revêtu de peau et de chair, Tu m’as tissé d’os et de nerfs; Tu m’as accordé ta grâce avec la vie, Tu m’as conservé par tes soins et sous ta garde. » (Job 10 : 1-12)

Job, au milieu de souffrances terribles, a le même genre de souhait que ceux qu’a eu Jésus peu avant son sacrifice :

« Là-dessus, Jésus alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémané, et il dit aux disciples: Asseyez-vous ici, pendant que je m`éloignerai pour prier. Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, et il commença à éprouver de la tristesse et des angoisses. Il leur dit alors: Mon âme est triste jusqu’à la mort; restez ici, et veillez avec moi. Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi: Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » (Matthieu 26 : 36-39)

Des « amis » pour décourager !

Job, au comble du découragement, doit en plus faire face à ses « amis » qui au lieu d’essayer de lui remonter le moral et de lui parler avec douceur, vont au contraire enfoncer le clou et souvent l’inciter à se croire coupable. Voici quelques unes des réponses faites par Job à ses soi-disant amis :

« Job prit la parole et dit: On dirait, en vérité, que le genre humain c’est vous, et qu’avec vous doit mourir la sagesse. J’ai tout aussi bien que vous de l’intelligence, moi, je ne vous suis point inférieur; et qui ne sait les choses que vous dites? Je suis pour mes amis un objet de raillerie, quand j’implore le secours d’ Elohim; le juste, l’innocent, un objet de raillerie! »

(Job 12 : 1-4)

« Job prit la parole et dit: J’ai souvent entendu pareilles choses; vous êtes tous des consolateurs fâcheux. Quand finiront ces discours en l’air? Pourquoi cette irritation dans tes réponses? Moi aussi, je pourrais parler comme vous, si vous étiez à ma place: Je vous accablerais de paroles, je secouerais sur vous la tête, je vous fortifierais de la bouche, je remuerais les lèvres pour vous soulager. Si je parle, mes souffrances ne seront point calmées, si je me tais, en quoi seront-elles moindres? » (Job 16 : 1-6)

« Job prit la parole et dit: Jusques à quand affligerez-vous mon âme, et m’écraserez-vous de vos discours? Voilà dix fois que vous m’outragez; N’avez-vous pas honte de m`étourdir ainsi? Si réellement j’ai péché, seul j’en suis responsable. » (Job 19 : 1-4)

Jésus au moment critique de son arrestation suite à la dénonciation faite par son disciple Judas est lâché par tous ses disciples sans exception :

« Et aussitôt, comme il parlait encore, arriva Judas l’un des douze, et avec lui une foule armée d`épées et de bâtons, envoyée par les principaux sacrificateurs, par les scribes et par les anciens. Celui qui le livrait leur avait donné ce signe: Celui que je baiserai, c’est lui; saisissez-le, et emmenez-le sûrement. Dès qu’il fut arrivé, il s’approcha de Jésus, disant: Rabbi! Et il le baisa. Alors ces gens mirent la main sur Jésus, et le saisirent. Un de ceux qui étaient là, tirant l’épée, frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille. Jésus, prenant la parole, leur dit: Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons, pour vous emparer de moi. J’étais tous les jours parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez pas saisi. Mais c’est afin que les Écritures soient accomplies. Alors tous l`abandonnèrent, et prirent la fuite. »

(Marc 14 : 43-51)

La sagesse, la clé qui ouvre toutes les portes vers la Vie.

En réponse à tout cela, Job sait quelle est sa place et il fait en cela preuve d’une grande humilité, lui qui avait été la personne la plus considérée parmi tous les fils de l’Orient. Il témoigne en effet toute son admiration à Elohim :

« Job prit la parole et dit: Je sais bien qu’il en est ainsi; Comment l’homme serait-il juste devant Elohim? S’il voulait contester avec lui, sur mille choses il ne pourrait répondre à une seule. A lui la sagesse et la toute-puissance: Qui lui résisterait impunément? Il transporte soudain les montagnes, Il les renverse dans sa colère. Il secoue la terre sur sa base, et ses colonnes sont ébranlées. Il commande au soleil, et le soleil ne paraît pas; Il met un sceau sur les étoiles. Seul, il étend les cieux, Il marche sur les hauteurs de la mer. Il a créé la Grande Ourse, l’Orion et les Pléiades, et les étoiles des régions australes. Il fait des choses grandes et insondables, des merveilles sans nombre. Voici, il passe près de moi, et je ne le vois pas, Il s’en va, et je ne l’aperçois pas. S’il enlève, qui s’y opposera? Qui lui dira: Que fais-tu? Elohim ne retire point sa colère; sous lui s’inclinent les appuis de l’orgueil. Et moi, comment lui répondre? Quelles paroles choisir? Quand je serais juste, je ne répondrais pas; je ne puis qu’implorer mon juge. Et quand il m’exaucerait, si je l’invoque, Je ne croirais pas qu’il eût écouté ma voix. »

(Job 9 : 1-16)

Job sait aussi que trouver et acquérir la sagesse est le plus important pour l’homme en général et pour lui en particulier :

« Mais la sagesse, où se trouve-t-elle? Où est la demeure de l’intelligence? L’homme n’en connaît point le prix; Elle ne se trouve pas dans la terre des vivants. L’abîme dit: Elle n’est point en moi; Et la mer dit: Elle n’est point avec moi. Elle ne se donne pas contre de l’or pur, Elle ne s’achète pas au poids de l’argent; elle ne se pèse pas contre l’or d’Ophir, ni contre le précieux onyx, ni contre le saphir; elle ne peut se comparer à l’or ni au verre, elle ne peut s’échanger pour un vase d’or fin. Le corail et le cristal ne sont rien auprès d’elle: la sagesse vaut plus que les perles. La topaze d’Éthiopie n’est point son égale, et l’or pur n’entre pas en balance avec elle. D’où vient donc la sagesse? Où est la demeure de l’intelligence? Elle est cachée aux yeux de tout vivant, elle est cachée aux oiseaux du ciel. Le gouffre et la mort disent: Nous en avons entendu parler. C’est Elohim qui en sait le chemin, C’est lui qui en connaît la demeure; car il voit jusqu’aux extrémités de la terre, Il aperçoit tout sous les cieux. Quand il régla le poids du vent, Et qu’il fixa la mesure des eaux, quand il donna des lois à la pluie, Et qu’il traça la route de l’éclair et du tonnerre, alors il vit la sagesse et la manifesta, Il en posa les fondements et la mit à l’épreuve. Puis il dit à l’homme: Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse; S’éloigner du mal, c’est l`intelligence. » (Job 28 : 12-28)

Pour en savoir plus au sujet de la sagesse, cette richesse souvent inconnue des hommes, lisez une méditation à son sujet sur ce site. La sagesse a existé avant toute la création et Yéhoah la met à la disposition de tous ceux qui la lui demandent. Lisez ce que la sagesse dit d’elle-même :

« Yéhoah m’a créée la première de ses oeuvres, avant ses oeuvres les plus anciennes. J’ai été établie depuis l’éternité, Dès le commencement, avant l’origine de la terre. Je fus enfantée quand il n’y avait point d’abîmes, point de sources chargées d’eaux; avant que les montagnes soient affermies, avant que les collines existent, je fus enfantée; Il n’avait encore fait ni la terre, ni les campagnes, ni le premier atome de la poussière du monde. Lorsqu’il disposa les cieux, j’étais là; Lorsqu’il traça un cercle à la surface de l’abîme, lorsqu’il fixa les nuages en haut, et que les sources de l’abîme jaillirent avec force, lorsqu’il donna une limite à la mer, pour que les eaux n’en franchissent pas les bords, lorsqu’il posa les fondements de la terre, j’étais à l’oeuvre auprès de lui, et je faisais tous les jours ses délices, jouant sans cesse en sa présence, jouant sur le globe de sa terre, et trouvant mon bonheur parmi les fils de l`homme. » (Proverbes 8 : 22-31)

Aucun homme ne peut prétendre ne pas l’avoir entendue ni ne pas l’avoir croisée sur son chemin :

« La sagesse ne crie-t-elle pas? L’intelligence n’élève-t-elle pas sa voix? C’est au sommet des hauteurs près de la route, c’est à la croisée des chemins qu’elle se place; à côté des portes, à l’entrée de la ville, à l’intérieur des portes, elle fait entendre ses cris: Hommes, c’est à vous que je crie, et ma voix s’adresse aux fils de l’homme. Stupides, apprenez le discernement; insensés, apprenez l’intelligence. Écoutez, car j’ai de grandes choses à dire, et mes lèvres s’ouvrent pour enseigner ce qui est droit. Car ma bouche proclame la vérité, et mes lèvres ont en horreur le mensonge; toutes les paroles de ma bouche sont justes, elles n’ont rien de faux ni de détourné; toutes sont claires pour celui qui est intelligent, et droites pour ceux qui ont trouvé la science. Préférez mes instructions à l’argent, et la science à l’or le plus précieux; car la sagesse vaut mieux que les perles, elle a plus de valeur que tous les objets de prix. Moi, la sagesse, j’ai pour demeure le discernement, et je possède la science de la réflexion. La crainte de Yéhoah, c’est la haine du mal; l’arrogance et l’orgueil, la voie du mal, et la bouche perverse, voilà ce que je hais. » (Proverbes 8 : 1-13)

Job, son message aussi pour notre époque !

Sommes-nous prêts à adopter l’attitude éclairante de Job, prêts à tout perdre en quelque circonstance que ce soit compte tenu que tous ce que nous avons reçu vient d’Elohim. Ce même Elohim peut reprendre son bien quand Il le veut et nous devrons rester sage comme Job.

Même dans la souffrance si elle nous atteint, nous devrons comme Job nous tourner vers la lumière et non vers les ténèbres où est plongée l’humanité :

« Elohim, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n`a pas cru au nom du Fils unique d’Elohim. Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu`elles sont faites en Elohim. »

(Jean 3 : 17-21)

PS: Il faut aussi comparer l'attitude de Job avec l'attitude admirable que le peuple juif a eue pendant près de 2000 ans de persécutions non justifiées avec comble de l'horreur, la période de la Shoah. Serions-nous capables comme le peuple juif et comme Job de laisser le Destructeur nous déposséder de tout sans aucune trace de haine ni d'amertume vis à vis de notre entourage et, si nous croyons, de notre Créateur? Si vous souhaitez méditer un peu plus sur le sujet, lisez ce texte sur la Shoah.