Depuis longtemps, il y a eu, en ce lieu, un culte en l'honneur de la Vierge. Un acte public de 1648 y signalait déjà une chapelle sous le vocable de Notre-Dame de Consolation. C'était probablement une chapellenie avec un titulaire chargé d'y célébrer l'office.
A la Révolution, la chapelle fut profanée et pillée. L'édifice demeura à l'abandon.
En 1849, un conducteur de travaux publics, Jean-Baptiste Fabre, de Foissac, se crut guéri par Notre-Dame de Consolation d'une cécité jugée alors incurable par les médecins. En reconnaissance, il fit restaurer la chapelle et sculpter la statue à ses frais. Les pèlerinages ne cessèrent de se développer . Dans les années 1880-90, on a répertorié 1 500 à 2 000 pèlerins venus des paroisses de l'Aveyron ou du Lot.
En 1895, la chapelle fut reconstruite par l'abbé Théophile Gaillac, curé de Foissac, et inaugurée en 1897. Elle a été l'objet d'une restauration en 1937 et 1987.
Au XXème siècle, le pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde avait lieu chaque année le 8 septembre. Une messe était célébrée chaque semaine à cette chapelle qui demeura un lieu de prière fréquenté .