Edith Challan-Belval

Jeanne Reine Catherine Edith Challan-Belval est née le lundi 14 juin 1841 à Aisy-sur-Armançon (89). Sa maison natale se trouve en face de l’église. Elle est la fille de Pierre Joseph Challan-Belval, natif de Noyers (89), percepteur. La mère d’Edith est Charlotte Claudine Célestine Guérard, fille de Jean-Baptiste Guérard, maître de forge à Aisy et de Charlotte Laubin, native de Saint-Rémy.

Edith se marie le 22 juillet 1860 à Aisy avec Charles Louis Alexis Royer, avocat passionné de botanique. Le couple aura quatre filles :

- Louise Marie Charlotte, née le 09 février 1863, mariée à Pierre Louis Charles Jean Labouré

- Claire Charlotte Joséphine, née le 23 mars 1865, mariée à Marie Charles Alfred Léon Noettinger

- Jeanne Edmée Marie, née le 03 octobre 1871, mariée à Adéodat Emmanuel Joseph Jean-Jacques Boissard

- Marie Jeanne Rose, née le 15 mai 1874, mariée à Arthur Armand Maurice Blondel

Edith a eu de nombreuses apparitions dont les premières remontent à l’enfance, elle aurait eu 6 ans la première fois, ce qui lui fit choisir la vie religieuse mais la pression de sa famille la fit renoncer à ses vœux. C’est à partir de 1870 que ses apparitions vont s’intensifier. Ses visions lui annoncèrent notamment les guerres de 14/18 et 39/45. En 1872 elle fonde la confrérie « Prière et Pénitence ».

Tout en menant une vie familiale ordinaire, elle s’infligeait de sévices corporels dans le but d’accroître encore sa foi. Elle dormait ainsi sur une planche et portait des cilices, tuniques en tissus rêche voire en métal portée à même la peau par mortification.

Le 27 septembre 1898 des religieuses de la congrégation des Bernardines de Besançon viennent s’installer à Saint-Rémy dans sa maison qu’elle transforme en couvent. Vers 1900 Edith Royer achète un local près de la basilique de Montmartre pour y installer quelques religieuses de sa congrégation de Saint-Rémy, afin de développer sa dévotion au culte du Sacré-Coeur de Jésus.

Elle meurt saintement le 03 avril 1924 à Quincy-le-Vicomte où sa famille s’est installée au début des années 1880. Elle est enterrée au cimetière de Saint-Rémy devant l’église.