C'est sur la rive droite de l'Adour, à l'emplacement de l'ancien port, que s'étend le bourg de Saubusse.
Saubusse remonterait à la haute antiquité. Quelques auteurs croient que cette commune était la ville des Sibusates, peuple aquitain cité par César dans ses Commentaires. On appelle les habitants de la communes du même nom.
Cette commune fut une ancienne baronnie. Sous le règne de Louis IX, elle fut cédée par Edouard, duc d'Aquitaine à Auger de Mauléon, vicomte de Soule.
A l'entrée du bourg, sur la route de Saint-Geours de Marenne, se dresse la "Peyrelounque", vestige d'une colonne de marbre de 0.95 mètres de hauteur considérée comme une ancienne borne militaire. Selon la tradition, autrefois, par temps de sécheresse, on basculait cette pierre pour faire pleuvoir.
L'ancien château des Ducros de Bellepeyre conserve en façade une tour ronde engagée, d'époque.
A quelques kilomètres de la commune, jaillit l'eau sulfatée calcique (43°) de la source de la Rouillère : station thermale de remise en forme. L'établissement accueille de nombreux et fidèles curistes annuellement.
L’Adour reçoit quotidiennement la vedette La Hire, alliant tourisme et gastronomie au fil de l'eau….
L'église de Saubusse (St Jean Baptiste) remonte à l'époque romane (13ème siècle). La partie la plus ancienne de l'abside, percée de fenêtres cintrées entre colonnettes. Quelques modillons sculptés subsistent dans la partie haute. Sous le clocher massif fortifié, flanqué d'une tourelle, le porche abrite un beau portail ogival à douze colonnettes et chapiteaux sculptés. A l'intérieur, on remarquera la belle voûte en pierre du chœur et de la première travée du vaisseau, la curieuse tribune en bois reposant sur des colonnes de pierre, et les anciennes pierres tombales.
Façonnées par les crues millénaires de l'Adour, les Barthes, mi-eau, mi-terre, représentent un milieu original d'une très grande richesse. Ici on élève le poney landais, on fait pousser de grands chênes et l'on récolte un limon (le péloïde) indispensable pour la qualité des boues thermales.
Les Barthes de l'Adour constituent donc un milieu privilégié composé de forêts hydrophiles et de plaines alluviales inondables. La Fédération Départementale des Chasseurs des Landes a pris en charge les travaux de restauration de deux territoires de près de 100 ha chacun.
L'ouverture du milieu et sa remise en eau a permis de retrouver une diversité floristique et faunistique (site fréquenté par des espèces rares). Miradors d'observation .