La commune tire son nom de l’arbre « le frêne ». Elle est située sur un terrain rocheux constitué par un calcaire coquillier de l’helvétien qui a donné lieu à des exploitations de carrières. En 1943, dans celle d’Augeron, au pied du bourg, a été mise au jour une petite caverne sépulcrale contenant les restes d’un squelette humain de l’époque néolithique.
Le Frêche a compté jadis jusqu’à 6 églises sur son territoire. (Il ne reste aujourd’hui que l’église St Pierre)
q au cœur du bourg, l’église St Pierre effondrée sauf le mur de façade de la nef et le clocher. ( mur sans doute de la fin du Moyen-Age )
q A l’est du village : St Laurent, détruite vraisemblablement durant la révolution. Il n’y a plus de trace.
q A Beyris, à quelques centaines de mètres de la précédente, un couvent de Clarisses ( ordre créé par St François et Ste Claire d’Assise ) fondé avant 1270 par Raymond évêque d’Aire. Sans doute abandonné pendant la guerre de Cent ans et réoccupé après les hostilités. La tradition y situe le second mariage de François Ier avec Eléonore d’Autriche ( Habsbourg ) en 1530. Eglises et bâtiments ont été pillés par les Huguenots au 16ème siècle. On peut encore voir les restes.
q Au nord, St Etienne bâti sur un site sur lequel des fouilles sommaires ont retrouvé en 1892 puis au début du 20ème siècle, des mosaïques d’une villa datée du 4ème siècle.
q Élevée au bord d’un plateau dominant le Midou, St Barthélémy de Goussies, mentionnée dès 1242, a disparu au début du 19ème siècle.
q La seule église qui subsiste est celle de St Vidou ( St Victor ) qui était placée au 16ème siècle sous la dépendance de la précédente.