Pays vallonné, pays de nombreuses fontaines ou « fonts, honts ou houns » ; d’où l’étymologie de Hontanx.

On connaît Hontanx jusqu’à St Pétersbourg  ( ex Leningrad ) où à l’ancienne Bibliothèque impériale se trouvent des documents en gascon dont « la Coutume de Hontanx ». 

Les étangs

La vallée du Ludon, affluent du Midou, traverse la commune et alimente les étangs de Loubens, du Grand Etang et de Lamarque.

La plupart des étangs de l’Armagnac sont des plans d’eau artificiels créés par interception du cours d’une rivière ou de l’émissaire ( collecteur principal d’un réseau d’assainissement ) d’un marécage préexistant. Ils ont été aménagés dés le Moyen-Age pour satisfaire aux besoins énergétiques ( moulins, forges… ) ou alimentaires ( piscicultures ) et permettre la constitution de réserves d’eau.

Avec une superficie d’environ 2000 hectares, ces étangs se comblent naturellement par accumulation de dépôts d’origine organiques ( végétaux et animaux ) et des apports de sédiments. Leur évolution aboutira à terme à l’installation d’un écosystème forestier.

La flore et la faune y sont particulièrement riches et diversifiées. On peut rencontrer par exemple le Vison d’Europe.

Le château féodal d’Aon

Bâti sur une motte féodale, il est la propriété de la commune depuis 1980. Le corps du château, vaste bâtisse rectangulaire de trois étages, comporte un rez-de-chaussée percé de meurtrières. Les murs ont une épaisseur de 1 mètre 20. La chapelle Saint-Blaise, attenante au château ainsi que ce dernier ont été entièrement réhabilités et réaménagés afin d’en faire un lieu d’accueil et d’hébergement.

LOUBENS

Le château arbore une magnifique tour rouge d’allure médiévale. Ancienne paroisse, Loubens conserve encore son église datant du 16ème siècle

la Tour

La Tour clocher de l’église date du 14° siècle. Elle est coiffée de son vieux hourd en bois, classé en 1962. D’usage guerrier, ce beffroi qui servait à surveiller l’entrée du village faisait partie d’un ouvrage d’enceinte et peut-être d’une bastide.

La Tour rappelle la porte de Pujols à Villeneuve sur Lot ; on y retrouve des influences toulousaines et béarnaises.