Buglose est le lieu de pèlerinages des Landes. Il est admis que la vénération de Notre-Dame remonte au 15ème siècle.
En 1570, la Vierge échappe miraculeusement à la fureur des huguenots, à leur fanatisme et à leur haine. Les catholiques dissimulent la statue pour la sauver, dans un marais voisin.
En 1620 un berger, d'après la tradition, aperçoit qu'un des bœufs qu'il gardait, léchait obstinément une sorte de masse enfoncée dans la vase. C'était la statue de la Vierge, un bloc de pierre douce à grain fin pesant près de 400 kilos.
Monseigneur du Sault, l'évêque de Dax se préoccupe de porter la Vierge à l'église paroissiale de Pouy. Les bœufs destinés au transport ne veulent pas avancer : le char s'immobilise. C'est le signe de la volonté divine : Notre-Dame veut rester à Buglose.
L'abbé Labarrière, dans un livre intitulé Histoire de Notre-Dame de Buglose et Souvenirs du berceau de Saint-Vincent-de-Paul, publié en 1857 raconte que le 16 mai 1623 Bernard Ducassou vient avec sa mère, Adrien De Laporte son curé et de d'autres personnes. Sa jambe gauche était percée de sept ulcères purulents. Arrivé à Buglose, il a passé la nuit en prière et le lendemain s'est lavé à la fontaine. Aussitôt, les ulcères se sont fermés.
Une chapelle lui est érigée en 1662 en présence d'une foule considérable et on compte cette année-là 19 miracles reconnus.
Une Église fut construite en 1864 consacrant dans ce sanctuaire landais la dévotion mariale. Monseigneur Delannoy évêque d'Aire et de Dax s'est attaché à embellir la basilique. En 1878 il obtient du Pape que Notre-Dame de Buglose soit patronne du Diocèse.
Un célèbre carillon fut construit. Il comporte 60 cloches au total et 34 touches au clavier. La conception de la machine à carillonner dont le clavier se prête aisément comme celui d'un piano à l'exécution des oeuvres musicales.
La chapelle des miracles
Par une allée de platanes située près de l'Église on abouti à la chapelle dite des Miracles. Saint Vincent de Paul venait célébrer la messe en ce lieu devant ses compatriotes, témoins de tant de miracles.
L'édifice actuel, de style moderne, date de 1960. Non loin de là jaillit la fontaine qui marquerait l'endroit où avait été enfouie la statue.
Comme à Lourdes, le pèlerin peut boire à la Source d'Eau Miraculeuse.
Le carillon de Buglose
Une des particularités de la basilique de Notre-Dame de Buglose est d'abriter l'un des plus beaux carillons de France.
En 1887 a été nommé comme évêque du diocèse d'Aire et de Dax Monseigneur Delannoy originaire du Nord de la France. En 1895, on comptait 23 cloches pour arriver à 60. En réalité 40 cloches seulement entrent dans le jeu du carillon.
On doit au chanoine Maisonnave, professeur au séminaire d'Aire, la conception de la machine à carillonner dont le clavier, comme un piano, permet de jouer les oeuvres musicales. Cette machine à clavier figura à l'Exposition Universelle de 1900.
Le gros bourdon a été installé définitivement le 28 juillet 1902 . Il pèse 2100 kilos. C'est le 9 septembre 1895 qu'eut lieu l'inauguration du carillon.
Actuellement grâce la passion d'un carillonneur les pèlerins, visiteurs, paroissiens, sont toujours conquis par l'agréable symphonie du carillon qui continue de charmer l'oreille.
Le Berceau de Saint Vincent De Paul
Il se trouve à proximité de la route Nationale de Saint Paul lès Dax, à 4 kilomètres en direction de Mont de Marsan.
Le village de Saint Vincent de Paul était autrefois appelé Pouy en gascon "sommet". C'est une Ordonnance Royale de 1828 qui changea le nom de ce village en l'honneur de ce Saint Landais. Le Berceau est l'ensemble des Oeuvres de M. Vincent dans son village natal. C'est la Préfecture des Landes qui les a baptisées ainsi, au XIXeme siècle.
Saint Vincent y vit le jour à l'endroit appelé Ranquine. Il existe une vielle maison de campagne élevée en 1700 reproduisant la maison natale de Saint Vincent. La véritable s'est écroulée vers 1682.
La maison actuelle transformée en chapelle est l'objet de visites incessantes. L'un des côtés de la maison actuelle de Ranquine s'appuyait contre la chambre du Saint
une chapelle évocatrice du prestige du Saint fut édifiée à une vingtaine de pas de la maison de Ranquine. En 1851 est posé la première pierre d'une grande chapelle de style romano-byzantin. Elle fut inaugurée en 1864.
Ranquine avait appartenu à l'origine aux parents de Saint Vincent. C'est là qu'il gardait le troupeau, à l'ombre du fameux chêne
Vierge à l'intérieur du chêne
Quelques dates de la vie
de Saint Vincent de Paul
24 avril 1581
Naissance de Vincent, troisième enfant de la famille Depaul. Vincent était le troisième enfant sur six : quatre garçons et deux filles.
1595
Études à Dax au collège des Cordeliers. Il habite chez Monsieur de Comet rue des Fusillés à Dax (une plaque commémorative indique le lieu).
1597
Études théologiques à l'Université de Toulouse
1600
Ordination sacerdotale à Château-l'Evêque, près Périgueux.
1610
Aumônier à la cour de la Reine Marguerite de Valois.
1612
Curé de la paroisse de Clichy.
23/08/1617
Vincent rencontre la pauvreté spirituelle et matérielle et décide de changer de vie pour prendre le parti des pauvres. Devenu Curé de Châtillon, il y établit, au mois d'août, la première Confrérie de la Charité, aujourd'hui : Équipes Saint-Vincent
1619
Nommé aumônier général des Galères.
1625
Fondation de la Congrégation de la Mission dite des Prêtres et Frères de la Mission dits Lazaristes. De nos jours, il existe une Communauté de 6 membres au Berceau de Saint Vincent de Paul.
1633
Le 29 novembre, Vincent de Paul et Louise de Marillac fondent la Compagnie des Filles de la Charité, servantes des pauvres malades.
1638
M. Vincent prend en main l'Oeuvre des Enfants trouvés.
1639
Saint Vincent organise les secours en Lorraine (ravagée par la guerre).
1640
M. Vincent entreprend des démarches auprès de Richelieu en faveur de la paix.
1643
Saint Vincent assiste Louis XIII à son lit de mort. Saint Vincent est nommé au Conseil de Conscience.
1646
Fondation de la mission d'Alger.
1648
Fondation de la mission de Madagascar.
1649
Il entreprend des démarches auprès de la reine Anne d'Autriche et de Mazarin en faveur de la paix.
1651
Saint Vincent organise des secours en Picardie, Champagne et Ile-de France, dévastées par la guerre. Fondation de la mission de Pologne
1654
Fondation de l'Hôpital du Saint-Nom-de-Jésus, à Paris.
27/09/1660
Rappel à Dieu de Saint Vincent à Paris.
1737
Canonisation de saint Vincent de Paul.
Monsieur Vincent fît preuve durant sa vie d'une exceptionnelle vitalité. Pourtant il fût accablé de nombreuses souffrances sans jamais "capituler" : paludisme, ulcères de jambes, rhumatisme, fluxion oculaire...
"Il ne se couchait guère que vers minuit qu'il eut dormi ou non, qu'il fut en bonne santé ou qu'il eut la fièvre - ce qui lui arrivait souvent - il se levait régulièrement à quatre heures du matin. A son réveil, il prenait la discipline chaque jour et pendant les hivers les plus rigoureux, il donnait tous les matins plus de trois heures à l'oraison. Il se tenait à genoux sur le pavé, sans jamais avoir voulu permettre qu'on le couvrit d'une natte, dans l'endroit où il avait coutume de se placer - (et ceci malgré) - l'enflure de ses jambes, jointe à la fièvre quarte qui lui revenait deux fois par an. Ajoutons à cela une nourriture très frugale La morue, le hareng et autres salines étaient sa nourriture. Sa règle étant de ne rien prendre le matin - Le soir, un petit morceau de pain, une pomme et de l'eau rougie faisaient sa collation. Bien entendu, quand il n'y avait pas de jeûne !"
bulletin de la Société de Borda, Dr J. Peyresblanques
Poursuite de l'Oeuvre de Saint Vincent
1800
Les Soeurs de la Charité de Besançon sont fondées par une Fille de la Charité, Sainte Jeanne-Antide Thouret.
1833
Les Conférences de Saint-Vincent de Paul sont créées par le bienheureux Frédéric Ozanam. Les Conférences font partie de la Société de Saint Vincent de Paul.
1845
Les Religieux de Saint Vincent de Paul sont fondés par un ami d'Ozanam, Jean-Léon Le Prevost.
1847
Les Enfants de Marie sont fondés par le Père Aladel, Lazariste, à la demande de la Sainte Vierge, transmise par Catherine Labouré. Aujourd'hui Jeunesse Mariale en France, et Jeunesse Mariale Vincentienne dans le monde.
1850
Les Soeurs de la Charité de Saint-Joseph, fondées par sainte Elisabeth-Anna Seton sont rattachées aux Filles de la Charité.
1862
L'Association de la Sainte Agonie est fondée par le Père Antoine Nicolle, lazariste;
1909
L'Association de la Médaille Miraculeuse est lancée par les évêques de Pologne. Elle se répand dans le monde entier.
1999
Les Missionnaires Laïques Vincentiens, (MISEVI), jeunes pour les missions populaires sont approuvées par le Saint-Siège.
A gauche, la maison reconstituée, Au centre la Chapelle, A droite le Chêne.
La châsse contenant les restes mortels de Saint-Vincent se trouve à la chapelle des Lazaristes 95 rue de Sèvres PARIS 6ème
Il a été désigné comme patron des œuvres charitables. Sa fête a lieu le 27 septembre dans l'Église catholique.
Saint Vincent de Paul (1581 - 1660)
Vincent est d'abord berger dans les Landes, puis il fait ses études à Dax et à Toulouse. Il se prépare à être prêtre. Le voilà, à 33 ans, curé du village de Clichy (près de Paris), quand Pierre de Bérulle, un prêtre ami, lui demande d'être précepteur (maître d'école) des enfants de Philippe de Gondi, général des galères.
Sur les immenses domaines de cette famille, les paysans vivent très pauvrement et connaissent peu Jésus.
Vincent promet alors à Dieu de se consacrer à lui dans le service des pauvres. Il part donc pour être curé à Châtillon (dans les Dombes). Un jour, il lance un appel au secours pour une famille qui meurt de faim : les villageois sont si généreux que toute la nourriture arrive en même temps. Vincent voit bien qu'il faut organiser la charité pour ne pas gaspiller.
Partout, Vincent est frappé par la misère qu'il voit dans les villes : des familles affamées, des enfants abandonnés. Une veuve, Louise de Marillac, vient le trouver pour servir les pauvres. Avec elle, il fonde les Filles de la Charité (ou sœurs de saint Vincent de Paul). Elles veulent servir Jésus dans la personne de tous les pauvres qu'elles rencontreront. Madame de Gondi le supplie de revenir pour s'occuper de la vie chrétienne des 8 000 paysans qui travaillent dans ses propriétés. Vincent accepte. Il rassemble et forme des prêtres avec l'aide de monsieur Olier, dans des écoles appelées « séminaires ».
Quelque temps après, monsieur de Gondi lui demande de s'occuper des équipages des galères de toute la France. Le traitement que subissent les galériens le révolte ; il réclame qu'on les traite comme des hommes, et lui-même leur montre respect et amitié : beaucoup comprennent alors qu'ils sont aimés de Dieu, malgré leurs vols et leurs crimes. Il devient conseiller de la reine. Vincent meurt en 1660.
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Vincent de Paul meurt en odeur de sainteté à Paris le 27 septembre 1660 au terme d'une vie prodigieuse toute orientée vers la charité et l'Évangile.
Ce prêtre charismatique est né en 1581 dans une famille pauvre du village de Pouy (ou Paul), près de Dax, dans les Landes. Le village s'appelle aujourd'hui Saint-Vincent-de-Paul et l'on y peut visiter l'humble chaumière familiale.
Après de bonnes études de théologie à Toulouse, il est ordonné prêtre en 1600. Ses débuts sont obscurs. Lors d'un voyage en Méditerranée, il est capturé par les pirates et emmené en captivité à Tunis. Il est vendu à un alchimiste qui le traite plutôt bien avant qu'il ne s'échappe en 1607 et gagne Rome.
Une vie au service des humbles
C'est ainsi qu'avec une recommandation du Saint-Siège, il entre à la cour du roi Henri IV et devient l'aumônier de la reine Margot, autrement dit son «distributeur d'aumônes» (le mot aumônier n'a plus aujourd'hui la même signification). Il suit avec ferveur les prêches du cardinal Pierre de Bérulle et devient l'ami de François de Sales. L'épouse du prince Philippe Emmanuel de Gondi, général des galères, qui appartient à l'une des plus riches familles de France, lui demande plus tard d'éduquer ses enfants.
En 1617, au chevet d'un mourant, le destin du prêtre bascule.
Vincent découvre les vertus de la confession qu'il va dès lors s'appliquer à populariser. Il prend surtout conscience de la grande misère du peuple et du recul de la foi chrétienne dans les campagnes autant qu'à la cour, sous l'effet de la pensée rationaliste et «libertine». C'est l'époque où le philosophe René Descartes place la raison au-dessus de tout et, à son corps défendant, conduit les esprits cultivés à remettre en cause les fondements de la foi.
Vincent se fait nommer curé de Châtillon-les-Dombes, une pauvre paroisse en voie de déchristianisation située au nord-est de Lyon. Pour soulager l'immense misère paysanne, il fonde sa première confrérie de la Charité.
Oeuvres de charité
Deux ans plus tard, Vincent poursuit son apostolat sur les terres du comte de Gondi. Il est en même temps nommé aumônier général des galères. Tout cela sans renoncer à ses fonctions à la cour, qui lui permettent de recueillir des fonds pour ses œuvres mais lui valent aussi de se faire de nombreux ennemis.
Grâce à un don de Mme de Gondi, «Monsieur Vincent» (c'est ainsi que chacun le désigne eu égard à son infinie douceur et à sa bonhomie) crée la Société des Prêtres de la Mission en vue de la réévangélisation des campagnes. Ses membres sont connus sous le nom de lazaristes du fait que leur siège est un prieuré de Saint-Lazare.
L'infatigable prêtre fonde plusieurs confréries charitables, notamment les Filles de la Charité ou «Sœurs de Saint Vincent-de-Paul». Cette institution au service des enfants trouvés, des malades et de tous les malheureux, connaîtra un essor considérable sous l'impulsion de Louise de Marillac.
Vincent de Paul distribue de la soupe aux enfants des rues, collecte des fonds pour la Lorraine endeuillée par la guerre, réconforte les galériens... Il assiste aussi le roi Louis XIII sur son lit de mort.
Nommé président du Conseil de conscience par la régente Anne d'Autriche, il se tient soigneusement à l'écart des troubles de la Fronde mais gère sans ménagement les affaires ecclésiastiques. C'est ainsi qu'il déplace les évêques déméritants et consacre toute son énergie à améliorer la formation du clergé.
Par son exemple et son charisme, saint Vincent de Paul participe au renouveau de la foi catholique en France au XVIIe siècle aux côtés de François de Sales et de Mère Angélique de Port-Royal.
Le prêtre a été canonisé sans difficulté en 1737. Sa dépouille repose dans la chapelle des lazaristes, au cœur de la capitale française.
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Prêtre français, fondateur de la congrégation des Prêtres de la Mission, appelés aussi lazaristes.
Vincent naquit à Pouy (aujourd'hui Saint-Vincent-de-Paul) près de Dax (Landes) le 24 avril 1581 d'une famille très modeste. Il étudia à Dax et à Toulouse, et fut ordonné prêtre en 1600. Capturé en 1605 par des pirates en se rendant de Marseille à Narbonne, il resta deux ans prisonnier à Tunis. De retour en France, après s'être évadé, il fut pendant vingt ans prêtre de paroisse et précepteur dans la famille d'Emmanuel de Gondi. En 1617, il créa la première Confrérie de la charité, composée de dames aisées travaillant pour les pauvres et les malades à Chatillon-de-Dombes (aujourd'hui Châtillon-sur-Chalaronne, dans l'Ain). Devenu aumônier général des galères en 1619, il s'efforça d'apporter tous les soulagements possibles aux esclaves. Après la mort de Saint François de Sales en 1622, il devint le supérieur du premier monastère parisien de l'ordre de la Visitation Sainte-Marie.
Madame de Gondi mit à la disposition de Vincent les moyens d'établir une mission auprès des paysans de ses domaines. Une congrégation de prêtres spécialisés dans l'apostolat en milieu rural fut établie à Paris en 1625, au Collège des Bons-Enfants, dont Vincent fut le supérieur. Le nom de Lazaristes fut donné à cette congrégation lorsqu'elle établit son siège à l'ancien prieuré Saint-Lazare à Paris, en 1632. "Monsieur Vincent " ne se contenta pas de diriger l'ordre, mais créa avec d'autres personnes plusieurs organisations charitables. Il fonda notamment, en 1634, avec sainte Louise de Marillac (1591-1660), l'ordre des Filles de la Charité (ou Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul). Dès 1634, elles intervinrent à l'Hôtel-Dieu). L'hôpital des Enfants-Trouvés de Paris doit son origine à ce groupe. Vincent de Paul organisa des retraites de préparation à l'ordination ainsi qu'une formation à l'adresse des prêtres. Plus tard, il créa un séminaire de la Mission. Il donna toujours priorité à l'action guidée par la foi, l'ascèse et la discipline. Pour continuer cette œuvre, la Congrégation de la Mission organisa plusieurs séminaires pour la formation des jeunes désireux de devenir prêtres. Vincent organisa également des collectes à Paris pour porter secours aux victimes des guerres de Religion!; il fut perçu comme un véritable ministre de l'assistance. Dans le sens de la Contre-Réforme, il prêcha pour la modération à l'égard des protestants et influa sur les nominations épiscopales. Son opposition au jansénisme contribua à diminuer le rayonnement de celui-ci. Il mourut à Paris le 27 septembre 1660. Canonisé en 1737, il fut choisi plus tard comme patron des œuvres charitables. Sa fête a lieu le 27 septembre dans l'Église catholique.
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Odeur de Sainteté
L''odeur de sainteté est un phénomène très curieux rapporté par les hagiographes et les médecins.
« Mourir en odeur de sainteté, écrit le docteur Georges Dumas, c'est, dans le langage courant, mourir en état de grâce ; vivre en odeur de sainteté, c'est être assez pieux pour être regardé comme un saint. Ces formules ont plus qu'un sens figuré et représentent un fait réel ; quand les historiens des mystiques racontent qu'un saint a été gratifié, ils veulent dire que, durant sa vie ou après sa mort, son corps a exhalé des odeurs agréables.
Waldemar Deonna, dans son livre "Croyances antiques et modernes, l'odeur suave des dieux et des élus" , compte au moins 30 saints parfumés de leur vivant, 103 saints parfumés au moment de leur mort ou de leur ensevelissement, 347 saints dont les corps et les reliques demeurèrent parfumés longtemps après leur inhumation.