La délimitation officielle de la zone de production de l’armagnac est à cheval sur les départements des Landes et du Gers, et s’étend les 10 400 hectares du vignoble de l’Armagnac.
Un dictionnaire géographique ( Abbé Expilly ) de 1726 explique :
« L’armagnac est divisé en Haut et Bas Armagnac. Le Haut se nomme le Blanc, le Bas s’appelle le Noir ( forêt nombreuses ). Plus tard, le décret du 25 mai 1909 délimitera officiellement l’appellation afin de faire cesser définitivement les querelles : le Bas Armagnac étant reconnu comme le meilleur terroir, chacun essayait d’en tirer à lui les frontières ».
Dés lors, 3 zones d’appellation sont décrétées :
Ø Le « haut Armagnac » la zone la plus à l’est. Le sol est calcaire et plus propice aux cultures céréalières ; le vignoble ne comprend que 157 hectares.
Ø La « Ténarèze », partie centrale du Gers est constituée de terrains argilo-calcaires. La vigne couvre 5127 ha. Les eaux de vie de cette région sont plus riches, plus corsées et aptes à un vieillissement prolongé.
Ø Le « Bas-Armagnac » est une zone de coteaux couverts de sables fins, quartzeux et ferrugineux. Le vignoble couvre plus de 5 000 hectares et donne des eaux de vie fruitées, légères et délicates.
Depuis 1909, différents décrets réglementent non seulement l’aire de production des eaux de vie d’Armagnac mais aussi la matière première. Les vins destinés à la distillation doivent provenir exclusivement des cépages blancs suivants : Folle Blanche, Ugni Blanc, Colombard, Blanquette, Mauzac, Clairette, Meslier, Baco 22A.
Cabernet et Merlot, deux cépages rouges bordelais, donnent en mélange d’excellents vins de pays et participent à la production du Floc.