Parallèle Fictif 

En 2020, le collège  a accueilli Le Tiers Visible, un collectif d’artistes composé de Gilles Gerbaud, Raphaël Chipault et Laurence Vidil. Avec une classe de 5e, ils se sont interroger sur ce qui façonne les villes nouvelles en menant des aller-retour entre la cité antique de Mari, et les territoires de Drancy et du Bourget. 

Raphaël Chipault, Gilles Gerbaud et Laurence Vidil développent une démarche artistique associant image, son, notation et dessin autour de l’observation des usages les plus directs commes les plus inconscients de la vie de la rue et de l’imaginaire de l’espace urbain.

La prise de vue photographique avec plusieurs appareils permet de percevoir la diversité des choses et des corps de la rue et de chercher une image singulière, empreinte de la ville. Les enregistrements sonores captent dans ces environnements urbains des traces de vie à travers les sons, les voix, les langages divers, les langues, les sonorités propres qui habitent la rue. Ce matériau sonore, associé à des fragments de textes, constitue le contenu initial aux notations.

Ces divers moyens d’expression et de représentation créent une expérience sensorielle multiple de l’espace urbain. Ils sont étroitement liés dans les dispositifs d’exposition et le spectateur peut percevoir de manière active la diversité des points de vue.


Retours d’élèves

« Notre deuxième sortie du trimestre et l’une des meilleurs pour l’instant. On était en sortie avec les artiste pour prendre des photos ce qui m’a permis de découvrir encore plus la ville. On s’est bien amusé avec les artiste et on s’est ensuite servis des photos pour faire nos travaux qui m’étais en lien la ville de Mari. » – Kamelson

« Le moments qui ma le plus marquée c’est la conférence avec la dame du Louvre qui nous a parlé de la ville de MARI et de la déesse de la ville. Elle s’appelle ISHTAR. Elle est la sœur du dieu SHAMASH et la fille de SIN le dieu de la lune. On a aussi beaucoup écrit de mots clés comme: Temple d’ISHTAR ; Mesopotamie ; Topographie. » -Salma

« Le premier jour ou je les ai vu [les artistes] j’ai cru que c’était des personnes connues, mais en fait je les connaissais absolument pas. Le jour où ils sont venu en français, je ne savais pas sur quoi on allait travailler. Mais après, quand j’ai compris qu’on allait faire de l’Histoire. Sachant que je n’aime pas beaucoup l’Histoire, je n’étais pas emballée par le projet et quand j’ai appris que je n’étais même pas dans le groupe que mes amies, pour moi c’était la fin du monde! Mais après, grâce a cette séparation avec mes amies j’ai appris a plus me concentrer et a m’ouvrir a de nouvelles personnes et je me suis fait de nouveaux amis. Et maintenant je suis une personne qui s’investie et en essayant de connaitre les artistes, cela m’a paru plus intéressant et j’apprends beaucoup de choses et ajoutant du plaisir et de la joie de vivre donc j’espère continuer dans cette lancée et j’espère que nous réussirons a enfin aller au Louvre. » -Chloé

« Le moment qui m’a marqué dans le projet IN SITU est quand on a fait en scotch le temple d’Ishtar. La consigne était de créer un temple avec des bout de scotch. Ce moment m’a marqué car j’ai bien réussi a le faire et aussi parce que c’était marrant de créer un temple avec plusieurs endroits, plusieurs pièces et aussi plusieurs obstacles. J’aimerais bien le refaire. Derrière cette activité sur les temples, on devait reproduire le collège avec du papier calque. J’ai moins apprécié cette activité car c’était difficile à réaliser, mais j’ai fait de mon mieux. » -Ali