POURQUOI

Etat d'esprit / philosophie :

La relation établie avec le cheval est fondée sur sa coopération, rejetant par conséquent sa "domination".

Quelle que soit la méthode et les techniques employées, elles sont suggérées au cheval qui y adhère, ... ou non !

Ce qui prime, c'est la relation qui s'établit entre le cheval et son cavalier.

Cette relation ne s'établit que par l'acceptation et la connaissance de soi-même...

Pourquoi ce site existe-t-il ?

En priorité pour que l'Art Équestre ne finisse pas par être du domaine du passé ! Parce que bien des écuyers ayant écrit sur le sujet ont mis en évidence qu'une prise de conscience individuelle permet de se voir au travers de notre cheval, tel que nous paraissons "au monde", et que cette prise de conscience est possible pour chacun d'entre nous. N'ont-ils pas écrit " ton cheval est ton miroir " ?

Mais aussi :

De nos jours, personne ne peut plus occulter les dérives de nos pratiques équestres. Il n'est pas question que prenne place ici le détail de tous ces constats on ne peut plus alarmants, tant ils mettent en évidence le dénigrement du cheval en tant qu'être vivant quand il doit servir de faire-valoir, et ce le plus souvent par le biais des sports équestres, entre autres ... Bien des personnalités du monde équestre manifestent régulièrement à ce sujet et donnent largement de quoi alimenter toutes sortes de controverses ...

Il n'est pas question non plus de "faire le procès" des sports équestres ni de ceux qui les pratiquent, et à l'autre extrême il n'y a pas d'incrimination aux pratiquants d'une équitation "éthologique" ou plus exactement "comportementale".

MAIS…

Il m’est arrivé trop souvent, et la fréquence augmente, de devoir endosser une panoplie de « père fouettard » pour reprendre des chevaux qui n’avaient plus de points de repères, plus de notions de règles. Et cette violence, car il s’agit bien de violence (qu’elle soit physique ou morale) m’est devenue insupportable.

Je refuse, aujourd’hui, de reprendre des chevaux qui sont « balancés » entre des cavaliers qui ne peuvent s’empêcher d’être pendus à leurs rênes et/ou qui poussent en permanence dans leurs jambes, qui utilisent le cheval pour mieux servir leur égo, qui sous des manières civilisées en exposant de grands principes équestres, se transforment en tortionnaires quand ils sont à califourchon, et que je dois remettre dans « le droit chemin » quand ils sont devenus trop difficiles à …

M’incombe alors la tâche de « reprendre » le déserteur et de lui ré inculquer « les bonnes manières » … sans mettre le moins du monde en cause (!) celles de son cavalier.

Je refuse aujourd’hui d’accréditer des comportements qui, sous des aspects de bonnes attentions, ne laissent aucune possibilité d’expression personnelle au cheval. Celui-ci ne pouvant que rester dans un carcan, ne pouvant pas échapper à son cavalier, toute tentative de sa part étant immédiatement réprimandée sous prétexte de … le surprotéger ! Et bien évidemment, plus il est protégé plus les ennuis arrivent…

Je refuse d’occulter les phases de gymnastique incontournables qui permettent au cheval de se créer une musculature « porteuse » lui donnant ainsi les meilleurs atouts de longévité.

Je refuse de ne pas intervenir en ayant sous les yeux des actes incohérents sur les chevaux dans l’état d’esprit du « qui ne dit rien consent », au même titre que de ne pas dénoncer un acte de violence à l’égard de qui que ce soit.

Je refuse de dire à qui voudrait l’entendre … ce qu’il a envie d’entendre sous prétexte … de le conforter dans ses excès vis-à-vis du cheval.

Alors ce site, à qui s'adresse-t-il ?

A ceux qui :

Ø Considèrent que l’équitation n’est pas qu’une discipline sportive

Ø Voient dans l’équitation un mode de vie, un courant philosophique

Ø N’adhèrent pas avec l'enseignement actuellement dispensé dans les écoles d'équitation

Ø Veulent partager avec leur cheval des moments d’émotions

Ø Voient dans la technique le serviteur de l’Art Equestre

Ø Abordent leurs chevaux avec abnégation dans le but de partager avec eux une tranche de vie

Ø Considèrent leurs chevaux comme des compagnons, et non comme des esclaves

Ø Pensent que monter à cheval fait naître des émotions en montant avec son cœur

Ø Se placent toujours du point de vue du cheval

Ø Rendent obsolète leur égo dès qu’ils sont avec leur cheval

Ø Raisonnent la gymnastique au profit de l’Art Equestre

Ø Peuvent regarder leur cheval après l’avoir monté, et qui dans cet échange des regards, acceptent de voir s’ils ont été justes ou injustes avec lui (N. Oliveira). Mais surtout s’ils sont à même d’accepter et de comprendre quand ils ont été injustes…

Ø … la liste n’est pas exhaustive mais elle met en évidence quelques critères dans lesquels bien des cavaliers auront matière à s’y (re)trouver.

Côtoyant bon nombre de cavaliers, je m’aperçois que ceux qui se retrouvent dans les critères énoncés plus haut se sentent … bien seuls. Seuls non par choix, mais parce que peu nombreux et démarqués des cavaliers habituels qui fréquentent les structures équestres où leurs chevaux peuvent être hébergés.

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