C.E.R.B.

Création, sur un domaine de 20 hectares (pâtures, bois, carrière, écurie), d'un centre d'accueil, d'hébergement, et d'étude du Bauchérisme 2ème manière : C.E.R.B.

Pour reprendre le POURQUOI, titre de ce paragraphe, je dirais simplement :

pour que l’on oublie pas que cette forme d’équitation a vraiment existé, qu’elle n’est pas du domaine de l’utopie, et qu’en aucun cas les chevaux de notre époque ne doivent rentrer dans “un moule” qui est plus en rapport avec des phénomènes de mode …

Se rejoint ici l’expression de René BACHARACH :

Trouver le bien commun des équitations

qui veulent le bien-être du cheval.

Comment

Les deux activités principales du centre (tant théorique que pratique) ayant pour but de faire connaître, de maintenir et de développer l’esprit bauchériste, de permettre d’en faire l’apprentissage, d’échanger avec des bauchéristes…, ces activités regroupent :

  • deux chevaux en “cours” de dressage, permettant de mettre en évidence l’importance du concept de temps dans la construction d’un dressage méthodique et raisonné

  • deux chevaux “mis”, représentatifs du bauchérisme

  • des présentations sur le site et à l’extérieur des chevaux “illustrant” le bauchérisme

  • l’organisation de séminaires

  • l’organisation de cours et de stages

  • la mise en place d’un blog alimenté par des articles, des communications et des vidéos qui présentent les résultats des études

  • la liste n’est pas exhaustive !

Le centre dispose d’installations d’accueil, d’hébergement et de travail des chevaux ; d’une bibliothèque où sont consultables les écrits servant de supports aux études et recherches.

En projet, l’aménagement d’un gite d’une capacité d’accueil de 4 personnes.

Le centre a deux activités principales qui ont pour but de faire connaître, de maintenir et de développer l’esprit bauchériste, de permettre d’en faire l’apprentissage, d’échanger avec des bauchéristes, de pousser toujours plus la mise en œuvre pratique du concept de légèreté, d’autonomie du cheval (descente des aides), etc.

Ces activités sont d’ordre :

  1. théorique, en ayant à disposition les ouvrages fondamentaux (méthode de F. Baucher, Faverot de Kerbrech, E. Beudant, général Lhotte, C. Raabe, etc. …)

  2. pratique, avec un piquet de chevaux dont le dressage est représentatif des concepts bauchéristes.

Ces activités s’entendent au sens de l’étude, mais aussi de la recherche visant à s’approcher de l’équilibre parfait, de la pureté des allures, …

La philosophie de cet espace dédié au bauchérisme est la quête permanente du perfectionnement mariant l’activité et l’équilibre.

Il a pour vocation de devenir un laboratoire vivant où est expérimenté le bauchérisme 2ème manière.

Le point de départ des études et des recherches est la mise en application de l’ouvrage du baron Faverot de KERBRECH (dressage méthodique du cheval de selle…) ainsi que ceux d’Etienne BEUDANT (extérieur et haute école, main sans jambes).

Pourquoi

A l’aube du XXIème siècle, ère de la mondialisation, l’équitation d’un point de vue général, n’est plus du domaine de “l’utilitaire”, encore moins des Arts, et n’a guère plus de sens qu’en tant qu’activité de loisir et/ou de compétition, avec toutes les dérives qui en découlent… Mais il n’est pas question ici de faire une sorte de “procès” au monde du sport et encore moins à celui des loisirs !

Cependant, il serait dommage d’occulter que notre patrimoine équestre culturel est, semble-t-il, le plus riche du monde… au point que dans bien des pays, il est toujours question d’une Equitation à la Française à laquelle il est fait référence (la difficile facilité)…

Dans ce patrimoine culturel équestre, quatre “courants” se distinguent, dont le bauchérisme dès la deuxième moitié du XIXème siècle. L’apport de Baucher est tel que de nos jours sont employées ou citées bon nombre de ses découvertes; mais l’appauvrissement de savoir et de savoir-faire est si important qu’en dehors d’un contexte global et de l’état d’esprit dont elles sont issues, elles n’ont pas, peu, quand ce n’est aucune utilité.

Alors pourquoi s’intéresser au bauchérisme s’il est devenu obsolète ?

La principale raison est qu’à ma connaissance, c’est la seule forme de pratique équestre qui s’approche au plus près de l’équilibre parfait : en effet, un cheval travaillé suivant ces principes, maintient seul, décontracté, l’Air dans lequel il est mis sans aucun soutien de son cavalier…

Plus précisément, le cheval est travaillé dans le concept de la “mise en main”, et non de “mise sur la main” ; et il ne s’agit pas, bien sûr, de jouer sur les mots !

La première image qui me vient à l’esprit, illustrant cet état d’esprit, est la photo de la jument d’Etienne Beudant dans la descente des aides :