Le passé simple

Liste de verbes au passé simple

apprendre : j'appris, tu appris, il apprit, nous apprîmes, vous apprîtes, ils apprirent

boire : je bus, tu bus, il but, nous bûmes, vous bûtes, ils burent      

connaître : je connus, tu connus, il connut, nous connûmes, vous connûtes, ils connurent 

courir : je courus, tu courus, il courut, nous courûmes, vous courûtes, ils coururent

croire : je crus, tu crus, il crut, nous crûmes, vous crûtes, ils crurent

faire : je fis, tu fis, il fit, nous fîmes, vous fîtes, ils firent

mourir : je mourus, tu mourus, il mourut, nous mourûmes, vous mourûtes, ils moururent

naître : je naquis, tu naquis, il naquit, nous naquîmes, vous naquîtes, ils naquirent                                                                                 

plaire : je plus, tu plus, il plut, nous plûmes, vous plûtes, ils plurent

pouvoir : je pus, tu pus, il put, nous pûmes, vous pûtes, ils purent

rendre : je rendis, tu rendis, il rendit, nous rendîmes, vous rendîtes, ils rendirent

résoudre : je résolus, tu résolus, il résolut, nous résolûmes, vous résolûtes, ils résolurent

savoir : je sus, tu sus, il sut, nous sûmes, vous sûtes, ils surent

taire : je tus, tu tus, il tut, nous tûmes, vous tûtes, ils turent

valoir : je valus, tu valus, il valut, nous valûmes, vous valûtes, ils valurent

vivre : je vécus, tu vécus, il vécut, nous vécûmes, vous vécûtes, ils vécurent

vouloir : je voulus, tu voulus, il voulut, nous voulûmes, vous voulûtes, ils voulurent

Molière

Molière naquit en 1622. C’était le fils d’un riche commerçant parisien. De 1636 à 1642, il fit de bonnes études au collège de Clermont à Paris, puis il apprit le droit à Orléans. Il fut tout d’abord attiré par la philosophie mais ce fut surtout un passionné de théâtre. En 1643, il décida de pratiquer cet art ; cette expérience ne dura pas. Mollière fut mis en prison pour dettes. Mais il ne se découragea pas. Il commença à écrire des pièces. En 1658, il s’installa à Paris. Dans ses pièces, il critiqua les nobles et les bourgeois. Cela lui valut beaucoup d’ennemis. En 1664, il combattit l’hypocrisie religieuse dans Tartuffe. La pièce fut aussitôt interdite. Des problèmes de famille et de santé rendirent la fin de la vie difficile. L’Avare, Les Femmes savantes, Le Malade imaginaire sont ses derniers succès. Il mourut le 17 février 1673 pendant la quatrième représentation de cette dernière pièce.

Le Radear de La Méduse

Le 2 juillet 1816, une frégate royale, La Méduse, s’échoua au large du Sénégal. Le gouvernement interdit le récit (relato) des quinze survivants recueillis par un navire après de treize jours de dérive. Ceux-ci mirent en cause l’attitude des officiers qui avaient abandonné 149 marins et soldats sur un radeau après avoir embarqué sur des chaloupes (barcos). Géricault s’empara (apoderarse) de cette affaire pour en faire un tableau auquel il donna une signification politique : il voulut symboliser dans sa toile (lona) « le drame d’une génération sans guide ».

La première journée fut sans histoire (sans problème). – Le lendemain, la radio annonça une forte dépression droit devant. – Pendant la semaine qui suivit, le vent souffla à près de 200 km/h. Des vagues énormes secouèrent le bateau. Le dixième jour fut le plus dur et le plus angoissant. – Trois jours durant, je ne pus pas mettre un pied sur le pont. Toutes ces nuits-là, je ne réussis pas à fermer l’œil (dormir), craignant à tout instant que le bateau chavire. – Un matin, au lever du jour, je constatai que le vent était tombé, que le ciel était dégagé. Le calme était revenu.