En complément des cours de français, il est possible d’organiser des activités conviviales, fraternelles qui permettent de pratiquer le français autrement. Ce sont des détours : « Le fait d’instaurer une relation non-utilitaire à la langue, d’offrir un cadre de pratique linguistique différent, de privilégier une acquisition sensible à un apprentissage strictement scolaire stimule l’intérêt pour la langue et l’engagement des participants [1]». Ce sont aussi des occasions pour les bénévoles de vivre la relation fraternelle, de développer l’aspect interculturel, de susciter l’entraide au sein de leur groupe.
[1] Thierry Renard et Michel Kneubuhler Détours et déclics, Action culturelle et langue française, 2018, Editions La passe du Vent.Quelques équipes du Secours Catholique mettent en place des ateliers de conversation (à Pau, Paris, Tours, …). Et de nombreuses équipes s’y intéressent. Voici donc un point sur ce qu’est un atelier de conversation et comment s’y prendre.
©: Elodie Perriot / Secours Catholique
“La conversation, que l’on pourrait a priori considérer comme une activité banale et sans conséquence, peut en fait jouer un rôle important et libérateur dans l’apprentissage d’une langue. [...] Vous discutez chaque jour avec vos proches, vos voisins, vos collègues… sans trop réfléchir – et heureusement ! – aux mécanismes complexes qui se mettent en place à chaque échange. […] Rien de plus anodin en apparence ! Cependant, vous n’imaginez pas tout ce qui se passe en termes linguistiques, culturels et interactionnels au fil de ces conversations à bâtons rompus.
Quand vous vous exprimez dans votre langue première, vous intégrez en général toutes ces questions implicites et y répondez intuitivement.
Et de plus, vous maîtrisez les structures et le vocabulaire. Ce n’est pas si simple pour les personnes qui apprennent une langue étrangère ! Vous l’avez sans doute expérimenté. On apprend, en cours de langue ou en autoapprentissage, à s’exprimer dans une autre langue, on acquiert du vocabulaire et des structures syntaxiques, on peut même parvenir à un bon niveau de langue dans ce contexte d’apprentissage… mais plongé dans une conversation entre natifs, on se retrouve souvent complètement perdu. ” explique Cécile Denier dans son ouvrage “L'atelier de conversation : Conseils, pistes et outils” (PUG).
Un moment d’échanges et de rencontres, convivial, sympathique, spontané, amusant où l’on raconte son week-end, ses projets, son travail, ses études...
Où l’on donne son opinion sur la pollution, les régimes, l’argent, la politesse, le sport ...
où l’on joue parfois ...
un temps en groupe le tout animé et relancé par un bénévole qui distribue la parole, propose des sujets, mais n’est pas là pour corriger ou reprendre les personnes.
Ce n’est surtout pas un cours de langue, ni de littérature ni de civilisation ... !
Ça ne remplace pas un cours de français, c’est une proposition complémentaire.
On ne donne pas d’explication grammaticale, pas de liste de vocabulaire au tableau, pas d’exposé magistral sur le Château de Versailles, Shakespeare ou le système éducatif français,
Pas d’articles de presse à lire ou faire lire...
Cette activité peut donc répondre à plusieurs besoins et attentes :
Pratiquer le français de façon plus informelle et détendue
Participer à une activité conviviale et collective
Créer du lien avec d’autres personnes, rompre son isolement et favoriser des liens fraternels
Favoriser les échanges interculturels
Mieux comprendre les codes socio-culturels et la société française
Aider à surmonter sa timidité et être plus à l’aise pour parler français
Améliorer son estime de soi
Comment s’y prendre ?
Il n’existe pas de formule magique, ni de manuels tout prêt. On peut toutefois apporter quelques conseils :
Durée conseillée : 1 heure, 1heure15
Nombre de personnes : entre 4 et 10 (moins de 4 personnes, la discussion devient difficile)
Prévoir un atelier régulier (une fois par semaine par exemple), disposer d’un espace assez grand, on l’on puisse parler sans interaction avec d’autres activités
Préparer son atelier en fonction des sujets d’actualité, des fêtes et des journées internationales (ex : journée des langues maternelles, journée de l’eau…)
Le groupe sera sans doute hétérogène, veuillez à ce que les personnes les plus débutantes se sentent à l’aise et prennent la parole
Distinguer différents temps dans l’atelier (par exemple, pour le premier tour de parole : des nouvelles/anecdotes (10-15 minutes), pour le deuxième tour : un débat sur un sujet un peu préparé à l’avance (30 minutes), troisième tour : temps de parole individuel à tour de rôle pour que chaque personne exprime ses goûts, ses opinions (15 min) …
Attention : en fonction du niveau des personnes de votre atelier, certaines compétences sont très difficiles par exemple : argumenter pour une personne A1, c’est impossible.
Débattre autour de thèmes sérieux mais abordables pour tous (téléphone portable, pollution, politesse, sport, travail, vacances, nourriture, amitié ...)
Partir éventuellement de photos ou de dessins sur ce thème
Se lister (pour soi) une dizaine / quinzaine de questions sur le sujet et les garder sous les yeux pour relancer le débat si nécessaire
Respecter les différences interculturelles, ne pas juger
Instaurer un climat d’écoute, de bienveillance et de non-jugement entre les participants
A éviter :
les tours de table « classiques », où chacun parle à son tour et répète encore une fois son prénom, son pays, pourquoi il apprend le français... !!
en tant que bénévole, trop prendre la parole, corriger les erreurs (prononciation, syntaxe …)
choisir des sujets clivant
Cécile Denier “L'atelier de conversation : Conseils, pistes et outils” (PUG)
des idées de l’association belge Commission Verviers
©: Elodie Perriot / Secours Catholique
La place du jeu dans les apprentissages est à la fois une activité qui interroge, fascine ou inquiète. Comme le souligne Chantal Barthélémy-Ruiz, « introduire du jeu dans la pédagogie, c’est vouloir mêler plaisir et travail... Or ce ne sont pas là des notions que le sens commun ni les enseignants rapprochent volontiers. »[1]. Par ailleurs, certains apprenants peuvent être réticents (« le jeu, c’est pour les enfants, c’est pour les hommes, c’est juste pour rigoler, on perd du temps, ... »).
Or, si on ose dépasser ces barrières, les apprenants sont très souvent conquis et en redemandent, et ce d’autant plus si le bénévole prend le temps d’expliquer les objectifs du jeu (qu’est-ce que l’on apprend à travers ce jeu ?).
[1] Chantal Barthélémy-Ruiz, « Le mariage de l’eau et du feu ? Jeu et éducation à travers l’histoire », Les Cahiers Pédagogiques, N°448 - Dossier « Le jeu en classe »Pourquoi mettre en place des activités ludiques ?
Le jeu permet au bénévole-formateur d’observer les personnes de son groupe, de leur apporter des supports, des correctifs ou de l’aide. Il permet de suivre l’apprenant et non de le devancer dans son apprentissage.
C’est un des moyens dans la valise du bénévole, il ne règlera pas tout. Apprendre par exemple le genre des mots en français restera toujours fastidieux pour des personnes non francophones, mais des jeux peuvent permettre de les répéter et de les mémoriser.
La pédagogie du ludique, comme tout autre forme de pédagogie, a ses forces et ses limites. Le jeu intervient à un moment précis de l’atelier, et ne peut constituer une séance à part entière. Il permet de développer certaines compétences, l’assimilation de notions déjà clarifiées ou leur mémorisation à long terme.
En résumé, utiliser les jeux dans les ateliers permet :
Aux apprenants d’oser prendre la parole
Au bénévole-formateur d’être un peu en retrait et donc de laisser plus de temps de paroles et d’échanges aux apprenants
Rendre une séance vivante et efficace
Créer de la convivialité dans son atelier et susciter la motivation
Favoriser la participation de tous (même les personnes timides ou anxieuses)
Susciter un engagement actif des apprenants par une pédagogie motivante et créative
Favoriser la mémorisation de notions déjà vues
Changer le rythme de son atelier et relancer l’intérêt des apprenants
Qu’est-ce qu’une activité ludique en atelier de français ?
Jeux brise-glace, jeux de société existants, jeux de société que vous adaptez. Les possibilités sont nombreuses. Il convient toutefois de se poser quelques questions quand on les choisit :
Pourquoi je fais ce que je fais ? (OBJECTIFS)
Comment je le fais ? (DÉMARCHE)
Les activités proposées doivent porter du sens → enseigner à faire des choses en français .
Voici quelques exemples de jeux
Quelques conseils pour le bénévole formateur
Bien préparer son matériel et évaluer le temps nécessaire à cette activité
Bien connaître les règles du jeu et savoir les expliquer simplement
Formuler clairement les consignes
Maîtriser le temps car parfois en pleine émulation, on ne voit pas le temps filer
Evaluer l’espace nécessaire pour mettre en place le jeu
Si on fait des groupes, créer des groupes qui fonctionnent
La mallette de jeux créée par l’équipe du Secours Catholique de Lyon, le Sésame sur Isidor (taper « jeux apprentissage du français sésame » dans le moteur de recherche d’Isidor)
Le moteur de recherche Alphajeux de l’association belge Lire et Écrire
Des idées de l’association belge Commission Verviers
Les sorties culturelles ne se limitent pas aux musées ! Les sorties et parcours englobent la culture au sens large (cuisine, sport, au vert, aller à un concert, une exposition, etc.). Par ailleurs, il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances en histoire de l’art pour organiser une sortie culturelle.
©: Elodie Perriot / Secours Catholique
En résumé :
Susciter la motivation de son groupe
Avoir un projet commun dans son groupe et développer la participation
Créer de la convivialité, renforcer les liens entre les personnes de son groupe
Apprendre autrement et en situation
Etre plus autonome ou à l’aise dans les transports, aller dans un quartier que l’on ne connaît pas
Développer l’envie de sortir, d’aller voir quelque chose en dehors de son univers habituel, montrer que des lieux culturels sont accessibles à tous (parfois gratuits)
Découvrir et se sentir partie d’une ville
Comment mettre en place une sortie ?
La sortie peut être juste une occasion de passer un bon moment ensemble, elle peut aussi avoir des objectifs pédagogiques et donc être vues comme une séance, un atelier en tant que tel. Il importe donc de la préparer et de ne pas être seul s’y possible pour ce faire.
Objectifs spécifiques :
Concernant la pratique du français, la sortie va être l’occasion de travailler la lecture d’un plan, de voir comment on achète un billet, comment demander à quelqu’un si on est perdu, comment poser des questions au guide, exprimer ses sentiments, etc.
Les objectifs langagiers sont à fixer en fonction des personnes de son groupe.
Attention, ces objectifs sont ceux des bénévoles formateurs : on se met à la place de, on présuppose des attentes. Les attentes sont différentes selon les apprenants : certains sont intéressés, d’autres non, d’autres n’osent pas l’exprimer, d’autres sont très débutants en français et ne peuvent pas exprimer leurs envies.
Quand c’est possible, essayer d’intégrer les apprenants dans la réflexion (quel type de sortie ? qu’est-ce que l’on va faire ? repérer les lieux avec une ou deux personnes avant…).
Quels critères dans le choix des sorties ?
Le niveau de maitrise du français des apprenants
Leurs intérêts, leurs envies
Les aspects logistiques : les dates, la durée, le coût, le trajet, etc.
Les partenariats locaux
Quelques conseils
La taille idéale du groupe n’excède pas 12 personnes, la visite du site ne dure pas plus de 1h30, le nombre d’œuvres à observer et commenter est limité (entre 10 et 15).
AVANT
Faire la sortie avant le groupe pour s’assurer du temps que cela demande pour y aller, ne pas négliger le temps nécessaire pour les vestiaires, WC ….
Prendre contact avec le service relations publiques des institutions culturelles (ou la personne “Relais du champ social”) pour préparer au mieux la sortie. Certains musées ont des outils* adaptés pour les adultes qui apprennent le français, d’autres proposent de former gratuitement des bénévoles
Si c’est une visite guidée, s’assurer que le guide sache s’adapter au niveau des apprenants
En parler au groupe, montrer des photos, donner des clés de ce qui va se passer, être vu
Regarder ensemble comment s’y rendre, et anticiper les risques « d’absentéisme », même si en général les apprenants font confiance aux bénévoles, ils peuvent avoir des freins « Ce n’est pas du travail, donc ce n’est pas obligatoire », réticences ou difficultés à bouger, inquiétudes à aller dans un lieu inconnu, difficulté à venir si c’est un horaire différent de celui de l’atelier
Expliquer le vocabulaire qui sera vu durant la sortie et décrypter les règles de l’endroit (exemple si c’est interdit de toucher les œuvres, de faire des photos, …)
PENDANT
S’assurer d’être assez nombreux pour accompagner le groupe (1 bénévole pour 10 personnes)
Donner des missions, des choses à faire pour que les participants soient actifs et impliqués.
Dans un groupe hétérogène, proposer à un petit groupe de prendre en charge une partie du trajet, ou de la présentation.
Laisser d’abord les apprenants exprimer leurs émotions, leurs goûts devant les choses que vous voyez, puis apporter des explications, des éclaircissements. La visite culturelle est un moment d’échange, il faut éviter les monologues.
Laisser de la liberté dans la visite, garder des moments de contemplation, et ….. les nombreuses photos que les apprenants vont prendre
APRÈS
L’après sert à débriefer, à raconter, parler de ce que l’on a ressenti.
Être attentif si tout le groupe n’a pas pu venir à ce que chacun profite de ce retour et pas uniquement les personnes qui ont pu y participer
Exprimer ses ressentis, pour dépasser le simple « c’était bien », on peut encourager l’expression à partir d’émoticons, ou de séries d’images, de musiques, qui représentent des moments neutres, de joie, d’ennui, etc.
Retravailler les thématiques et le vocabulaire abordés lors de la sortie en fonction des objectifs visés
Poser des questions : « est-ce que vous avez découvert des choses ? est-ce que vous avez appris des choses ? ». On peut le faire en formant des petits groupes
Partager et faire une activité créative autour de ce qui a été découvert. Par exemple, une exposition de photos, un livre d’or, un blog… etc.
Les sorties ont forcément une dimension interculturelle. Avant, pendant ou après la sortie, on peut faire des liens avec la culture des personnes. On peut leur demander : comment ça se passe dans votre pays d’origine ? Qu’est-ce qui est différent ? Similaire ? Qu’est-ce qui vous surprend ?
Où trouver des partenaires ?
1/ Oser pousser des portes :
Les services Culture de la mairie, cinémas de quartier, théâtres, médiathèques, centre culturel, musées….
Réseau spécialiste de la médiation culturelle dans le champ social, il permet aux personnes vulnérables, d’accéder aux pratiques culturelles. Il est présent dans 48 territoires. Ce dispositif s’appuie sur un réseau fidèle et engagé de partenaires culturels. Pour en savoir plus cliquer ici.
3/ En Ile de France
Réseau Vivre ensemble
La mission Vivre ensemble regroupe une trentaine de musées (Louvre, Quai Branly...) et établissements culturels (Bibliothèque François Mitterrand, Château de Versailles…) (cf présentation ici). Ceux-ci proposent des formations, des événements, des discussions, des prix adaptés, etc. aux relais du champ social (dont les associations font partie). Vous pouvez connaitre en direct les formations et les activités proposées en cliquant ici.
Place de la culture
L’association Place à la culture met en relation les associations et les structures culturelles. Pour en savoir plus, cliquer ici.
4/ Autour de Lyon : Culture pour tous
Fonctionnement proche du réseau Culture du Cœur. Pour en savoir plus cliquer ici.
5/ Autour de Marseille
Réseau Vivre ensemble
A l'image de l'Ile de France, les acteurs culturels marseillais ont créés depuis 2014 un réseau d'une trentaine de musées (Mucem, le FRAC, les musées de la ville de Marseille) et établissements culturels (La Criée, la Friche des Belles de Mai, Lieux Publics...). (cf présentation ici). Ceux-ci proposent des formations, des événements, des discussions, des prix adaptés, etc. aux relais du champ social (dont les associations font partie). Vous pouvez vous abonner à la lettre d’informations trimestrielle pour être au courant des activités proposées en cliquant ici.
Les Escapades culturelles,
Dispositif proposé par la mairie. Vous pouvez vous rapprocher de asalone@mairie-marseille.fr
Exemples d’activités avant, pendant et après avec le guide du Radya : Jouons au Musée pour apprendre le Français
Vidéos : Le Cèdre visite la Cité internationale à Paris sur Isidor
Vidéos : Une visite au musée Guimet
Des équipes du Secours Catholique mettent en place des projets artistiques et/ou culturels avec leurs apprenants en complément des « cours ». En voici quelques exemples :
A Tours : partenariat avec le théâtre de la ville et ateliers théâtre et chorégraphique
A Nancy : partenariat avec le théâtre pour des ateliers de théâtre réguliers
A la Queue en Brie (94) : atelier d'écriture et création d’une pièce de théâtre sur le thème de la santé
Au CEDRE : travail avec une photographe pendant 6 mois en vue d’une expo photo sur l’engagement citoyen en tant que migrants
A Dijon : participation à une soirée lecture de poème dans le cadre du Printemps des Poètes
Ces exemples montrent la diversité possible des projets : pratiques artistiques, visites culturelles, rencontres avec des artistes, …
Pourquoi mettre en place un projet artistique ?
Développer l’estime de soi en valorisant les talents et les savoirs des apprenants,
Oser prendre la parole
Augmenter le pouvoir d’agir (voir actions de plaidoyer)
Renforcer les liens entre les apprenants par un projet de groupe
S'ouvrir au monde qui les entoure, s'intéresser à d'autres façons de vivre et créer des liens avec des personnes inconnues éventuellement de culture différente
Accéder à des pratiques artistiques, donner accès à des institutions culturelles
Appréhender la culture du pays d’accueil
©: Gaël Kerbaol / Secours Catholique
Comment s’y prendre ?
Définir le projet et son sens/objectif, le planning
En lien avec l’animateur de territoire, le responsable d’équipe
Etre vigilant à l’effet miroir ! si l’action culturelle est tournée systématiquement vers l’aspect migration, cela ne permet plus l’expression de la personne dans son intégralité et devient enfermant
Trouver un partenaire/ un intervenant
De nombreux lieux culturels placent l’accueil de publics en fragilité/précarité au cœur de leur projet d’établissement. Ils cherchent souvent à encourager la mixité dans leur établissement et ont parfois des salariés dédiés (appelés souvent médiateur culturel, médiateur relais du champ social...).
Des bénévoles peuvent aussi connaître des artistes ou des structures de pratiques artistiques locales (chorale, ateliers peinture, poterie, ….)
Pour mettre en place un bon partenariat, quelques points d’attention :
S’assurer que l’envie de travailler ensemble est partagée
Prendre le temps de se connaître, de connaître les objectifs et les manières de faire de chacun
Définir ensemble l’implication de chacun dans le partenariat
Partager en amont les plans d’actions, être prêt à remettre en cause en partie l’idée initiale de son projet et faire des compromis.
Formaliser par écrit le partenariat (+ le budget)
Réaliser une réunion bilan à la fin du projet
Quelques réseaux
Cultures du cœur, spécialiste et expert de la médiation culturelle dans le champ social, cette association permet aux personnes vulnérables, notamment dans les quartiers prioritaires, d’accéder aux pratiques culturelles. Cultures du Cœur est un réseau d'associations territoriales mobilisées pour faire vivre l’action dans 48 territoires. Ce dispositif s’appuie sur un réseau fidèle et engagé de partenaires culturels, pour en savoir plus, cliquer ici.
Associations départementales pour le développement des arts (ADDA),
L’office départemental d’action culturelle (ODAC)
Le site de l’association Place de la culture qui met en relation associations et structures culturelles (surtout en Ile de France), pour en savoir plus, cliquer ici.
Opération nationale « Dis-moi dix mots » : Concours d’écriture créative organisé par le ministère de la Culture. Les participants sont invités à jouer avec dix mots choisis chaque année par les organisateurs et à les mettre en scène sur tous les modes : écriture, chanson, dessin, slam, rap... Initialement prévu pour les collégiens et lycéens, ce concours a aussi une section pour les personnes qui apprennent le français. Les mots sont dévoilés vers le mois de septembre. Les inscriptions se font jusqu’en décembre. Puis les productions sont à envoyer avant février, pour une remise des prix en mars, lors de la Semaine de la Francophonise.
Pour en savoir plus;, c'est ici.
Fiche Retours d’expérience équipe locale de Tours en annexes
“Le guide de la médiation culturelle dans le champ social” disponible sur le site ProgrammeAlphaB,
Les ressources de l’association belge Lire et Ecrire, en cliquant ici