SUGGESTION THÉMATIQUE (PROJET 3)
SUGGESTION THÉMATIQUE (PROJET 3)
Entre transparence et opacité, intérieur et extérieur, observation et introspection, cette thématique invite à penser la photographie comme une oscillation constante entre ce qui est vu à travers et ce qui est vu dans.
Explorer la fenêtre et le miroir comme deux métaphores fondamentales de la photographie:
- La fenêtre comme ouverture vers le monde, espace de projection, de regard, d’observation.
- Le miroir comme surface de réflexion, d’introspection et de retour sur soi.
Photographier le reflet comme double, comme trace, ou comme illusion.
Travailler la tension entre le visible et de l’invisible
Explorer la transparence, le reflet et la frontière entre intérieur et extérieur.
Jouer sur la présence humaine implicite (ombres, silhouettes, traces).
Créer un dialogue entre observation et abstraction.
5 VOLETS :
Utiliser la méthode de composition du "cadre dans le cadre" pour mettre en évidence la capture d'un moment figé.
Silhouettes floues à l'extérieur vue de l'intérieur, ou à travers le reflet d'un miroir.
Une trace sur la vitre ou le miroir, nette sur un fond flou.
Focus sur un détail intérieur, laissant l'extérieur basculer vers l'abstraction.
L’intérieur et l’extérieur dans un seul plan net.
ISO 100 : image claire et pure à la lumière du jour.
ISO 3200 : grain visible en faible lumière, ambiance nocturne.
Le corps comme paysage
Le corps comme trace : empreintes, ombres, etc.
Le corps en transformation : entre présence et effacement, visible/invisible.
Le corps fragmenté : approche poétique et sensorielle plutôt qu’identitaire.
Le corps ou son empreinte comme une présence qui apparaît, disparaît ou se transforme.
Un geste arrêté en plein air.
Un vêtement, un tissu en plein vol.
Un corps en déplacement dans un espace restreint (danse, marche, torsion).
Un portrait flou, le visage ou le corps effacé par la vitesse.
Silhouette qui s'éfface dans la lumière
Textures: peaux, cheveux, cicatrices, vêtements, drap, sueurs, poussière, etc.
Faire basculer les formes du corps jusqu’à l’abstraction.
Figure intégrée dans un espace architectural ou naturel.
Ombre du corps projetée sur le sol ou un mur.
ISO bas : douceur, clarté, grain fin (corps au soleil, lumière du matin).
ISO haut : grain apparent, contraste fort, ambiance nocturne (lampe, néon, écran).
Jouer sur les imperfections du grain comme matière corporelle.
Photographier la nature comme un organisme vivant en transformation. Le projet vise à rendre visible les rythmes invisibles du passage du temps et du du monde organique et chaque image doit témoigner d’un dialogue entre observation et sensation.
La forêt comme corps.
Le passage du temps : matin / soir, sec / humide, calme / vent.
La présence humaine implicite : traces, empreintes, la tension entre le fabriqué et le vivant.
Le visible et l’invisible : ombres, reflets, apparitions à la limite du discernable.
Explorer la lumière artificielle en contraste avec des éléments organiques (phares de voiture, lampes frontales, téléphones).
5 VOLETS :
Une feuille emportée par le vent.
Une goutte d’eau suspendue à une branche.
Un oiseau, un insecte ou une herbe en mouvement saisi net.
L’écume d’une rivière figée dans un éclat de lumière.
→ Rendre visible le passage du temps.
Le vent dans les feuilles ou les herbes hautes.
L’eau en mouvement (ruisseau, pluie, vague).
Une marche dans le sous-bois : silhouettes ou ombres qui se fondent dans la lumière.
Le balancement des arbres la nuit sous un lampadaire ou la lune.
Créer une intimité avec la matière: lichen, feuilles, écorces, fleurs, insectes.
Jeu de flou pour transformer la nature en abstraction colorée.
Paysage entier.
ISO 100 : clarté, pureté de la lumière du matin.
ISO 800-1600 : crépuscule, grain doux rappelant la matière du bois.
ISO 3200 : nuit, lampes de poche ou lumière de lune, grain accentué.
Expérimenter le bruit numérique comme équivalent visuel du vent, du brouillard ou de la poussière.
Observer les métamorphoses du monde à travers la lumière et les éléments.
Photographier ce qui se transforme ou se dissout : l’eau qui s’évapore, la vapeur qui flotte, un oiseau qui vole, la poussière qui danse dans un rayon de soleil.
Le mouvement figé captera la grâce d’un instant suspendu, une goutte d’eau, un éclat de verre, un geste minuscule.
Le mouvement flou, lui, fera respirer le temps, comme un souffle visible.
Une profondeur de champ réduite rapprochera l’œil du détail, du minuscule, tandis qu’une grande profondeur de champ permettra de composer des paysages silencieux où chaque élément semble tenir dans la même lumière.
En variant la sensibilité ISO, on jouera sur la douceur ou la rugosité de la lumière, sur la texture de l’air. Tout ici doit sembler fragile, presque immobile.
Pistes de réflexions :
Observer les métamorphoses du monde à travers le corps et le paysage.
Photographier ce qui se transforme: l’eau qui s’évapore, la vapeur qui flotte, un oiseau qui vole, la poussière, le soleil.
Le mouvement figé capte un geste minuscule, le flou lui fera respirer le temps, comme un souffle visible.
Une profondeur de champ réduite nous rapproche du minuscule, tandis qu’une grande profondeur de champ permettra de composer des paysages silencieux.
En variant la sensibilité ISO, on jouera sur la douceur ou la rugosité de la lumière.
Concept général : Observer comment la lumière artificielle transforme la perception de l’espace intime.
Travailler avec les sources lumineuses du quotidien : ampoules, écrans, néons, lampadaires, reflets sur les murs.
Le mouvement figé captera la pluie, l'eau; le mouvement flou en révélera la trace, la vibration.
Une profondeur de champ réduite isolera une source lumineuse, un halo, une réflexion, alors qu’une grande profondeur de champ dévoilera la pièce entière et l’organisation de la lumière dans l’espace.
La variation ISO permettra d’explorer la texture du grain et la tonalité des ombres.
Pistes de réflexions :
Observer comment la lumière artificielle transforme la perception de l’espace intime.
Travailler avec les sources lumineuses du quotidien : ampoules, écrans, néons, lampadaires, reflets sur les murs.
Le mouvement figé capte la pluie, l'eau; le mouvement flou en révéle la trace, la vibration.
Une profondeur de champ réduite isole un détail, alors qu’une grande profondeur de champ dévoilera la pièce entière et l’organisation de la lumière dans l’espace.
La variation ISO permet d’explorer le grain comme texture.
Concept général : Travailler la limite entre apparition et disparition, entre visible et invisible. Photographier ce qui s’efface, ce qui persiste comme trace lumineuse.
Le mouvement figé immobilisera une ombre ou quelque chose de suspendu ; le mouvement flou exprimera la fuite, la trace d’un passage.
Une profondeur de champ réduite accentuera la dimension onirique du flou, tandis qu’une grande profondeur de champ créera des espaces vides habités par une absence.
La variation ISO ajoutera une texture spectrale — grain fort, lumière diffuse, atmosphère brumeuseJouer avec les notions de disparition, d’absence et d’image spectrale.
Pistes de réflexions :
Jouer avec les notions de disparition, d’absence et d’image spectrale.
Travailler la limite entre apparition et disparition, entre visible et invisible.
Photographier ce qui s’efface, ce qui persiste comme trace lumineuse.
Le mouvement figé immobilise quelque chose de suspendu, le flou exprime la fuite, la trace d’un passage.
Une profondeur de champ réduite accentuera la dimension onirique du flou, tandis qu’une grande profondeur de champ créera des espaces vides habités par une absence.
La variation ISO ajoute une texture spectrale.