La défavorisation prend plusieurs visages et peut être épisodique.
La défavorisation peut être sociale, économique et culturelle
Les conditions sociales :
isolement social, monoparentalité, mères adolescentes, problèmes de santé, consommation d’alcool et de drogues, modification de la cellule familiale, relations entre les individus dans la famille, immigration, etc.
Les conditions économiques :
niveau d’endettement, travail des adolescents pour aider la famille, précarité économique (ex : temps partiel, occasionnel, saisonnier), transformation de la situation socio-économique, etc.
Les conditions culturelles :
expérience en lecture peu fréquente, manque de stimulation à l’éveil à la lecture et à l’écriture,
attitude des jeunes face à l’école, à ses règles et ses exigences, aux tâches scolaires, au personnel de l’école, aux domaines d’apprentissage, peu de fréquentation à la bibliothèque et à un patrimoine artistique, temps passé en famille, vacances, discussions entourant l’actualité
et l’intérêt que portent les parents à la vie scolaire de leurs enfants, etc.
LA DÉFAVORISATION EN MILIEU SCOLAIRE
voici quelques faits :
Il est démontré que les élèves de 1re année, issus de milieux plus favorisés, sont plus motivés et se sentent plus compétents en lecture. Une tendance semblable est notée pour l’écriture.
Le taux de réussite aux épreuves obligatoires de lecture, d’écriture et de mathématique de 6e année est plus faible chez les enfants issus de milieux défavorisés.
Les élèves issus de milieux défavorisés sont plus susceptibles de s’être initiés au tabac ou à l’alcool dès leur première année du secondaire.
Les aspirations des parents pour leurs enfants sur le plan scolaire, l’accompagnement parental tout au long du parcours scolaire ainsi que le niveau de scolarité de la mère, facteur hautement associé au risque de décrochage, contribue au rendement dans la langue d’enseignement au secondaire à 15 ans .