Solidarité et égoïsme en biologie

La solidarité est la propriété la plus fondamentale de la vie.

Dans les êtres vivants les plus simples (les procaryotes, les virus...) toutes les molécules sont solidaires. Elles participent toutes à la protection ou à la croissance de l'organisme. Séparées des autres elles ne peuvent que se désagréger ou être ingérées par un autre organisme. Une molécule d'un être vivant ne peut pas être égoïste parce qu'elle doit être accompagnée d'autres molécules pour faire une cellule qui croît et se reproduit.

Dans les cellules eucaryotes, les mitochondries ou les chloroplastes vivent en symbiose avec la cellule qui les héberge (Lynn Margulis).

Dans les organismes multicellulaires, toutes les cellules travaillent les unes pour les autres. Elles sont nombreuses à se sacrifier pour la santé et la reproduction de l'organisme. Il en va de même dans quelques sociétés d'insectes.

Dans les écosystèmes symbiotiques, des individus d'espèces différentes bénéficient mutuellement de leur coopération.

Les êtres vivants n'ignorent pas non plus l'égoïsme et la compétition, mais la solidarité est plus fondamentale. Quand des organismes sont en compétition, le gagnant est celui dont les parties coopèrent le mieux.