"Ils s'appellent les "Sleepings Giants", en référence à ces forces en sommeil qui, quand on les réveille, deviennent colossales et inarrêtables."
Nino Godart/BfmBusiness
SLEEPING GIANTS FRANCE a été lancé le 17 février 2017. Actuellement, nous comptons plus de 50 000 géants (dont plus de la moitié sont de facto des géantes). Combattre la haine et l'emprise des fake news permet à chacun de se positionner, c'est un combat universel qui ne dépend pas des convictions politiques. Plus de 1000 annonceurs ont bloqué Boulevard Voltaire, et des centaines ont retiré leurs publicité du site auto-revendiqué fasciste "Breizatao", jusqu'à ce que la régie Google Ads se décide enfin à les exclure définitivement.
Actuellement, nos alertes concernent Valeurs Actuelles, le JDD ainsi que plusieurs autres sites de désinformation, racistes, antisémites, LGBTphobes, misogynes, et parfois tout à la fois. En télévision, nous surveillons la chaîne CNews et l'émission TPMP (C8).
Sites se monétisant via la pub "programmatique"
Medias-presse-info
Les Moutons Rebelles
Dreuz
Sites ayant abandonné la publicité programmatique après le début de notre action, totalement ou en grande partie
Causeur
FranceSoir
TV Libertés
Breizh-info
Profession-gendarme
Planetes360
Sites ayant disparu après le début de notre action
L'Actu Dissidente
Wikistrike
Le total des annonceurs français qui ont exclu des médias extrémistes est de plus de 2000. Bravo à eux, pour leur engagement, leurs valeurs et leur réactivité.
COMMENT PUIS-JE AIDER?
Tout le monde peut aider. C'est simple. Suivez simplement les instructions sur le tweet épinglé sur notre page Twitter (@slpng_giants_fr) :
1. Visitez le site ciblé, prenez la capture d'écran d'une annonce à côté d'une partie de leur contenu.
2. Tweetez l’image avec une note polie à destination du compte twitter de la société, tout en nous taguant (@slpng_giants_fr) !
3. Si la société répond, demandez-leur de confirmer le retrait de leurs annonces du site.
4. Une fois la confirmation obtenue, retweetez-nous en indiquant «CONFIRMÉ»
MAIS QUE FAIRE SI JE NE SUIS PAS SUR TWITTER ?
Pas de problème. Vous pouvez toujours être un géant.
Nous avons une page Facebook qui est également une excellente ressource. Vous pouvez entrer en contact avec les entreprises sur Facebook.
Vous pouvez également envoyer l’image et le texte d’information par courrier électronique ou appeler les entreprises directement. Faites-leur savoir qu'elles font de la publicité sur le site ciblé, et que vous vous demandez si elles seraient prêtes à retirer leurs annonces.
Si elles confirment, essayez d’obtenir la confirmation dans un e-mail ou même un sms et publiez cela sur notre compte Facebook.
À PROPOS DES SLEEPING GIANTS ET DES SLEEPING GIANTS EUROPE
Sleeping Giants a été lancé aux États-Unis à la suite de l'élection présidentielle de 2016. Les fondateurs de Sleeping Giants ont immédiatement compris que la prolifération d’informations racistes, sexistes, xénophobes, homophobes et antisémites était incontestable. L’information manipulée et/ou fausse (fake news) et les articles prônant la haine semblaient fleurir partout, du jour au lendemain. En recherchant l'origine du financement de ces articles par les encarts publicitaires, Sleeping Giants a découvert que les annonceurs étaient, en fait, extrêmement nombreux. Des gros et des petits, chacun contribuant à reverser des millions à des sites comme Breitbart News - le plus gros poisson du domaine - grâce à leurs publicités. Pourtant, étonnamment, ils n'avaient aucune idée que leurs annonces apparaissaient sur ces sites en raison de ce que l'on appelle «la publicité programmatique», un réseau complexe de placement d'annonces qui cible le consommateur plutôt que des sites spécifiques. Armé de cette information, Sleeping Giants a commencé à avertir les annonceurs de leur présence sur Breitbart News.
La campagne aux États-Unis a rendu quelques personnes en Europe conscientes du problème. Nous nous sommes donc décidés sans hésiter : ce marché des encarts publicitaires étant global et lié à la localisation de l'internaute, l'Europe avait besoin de son propre centre de Sleeping Giants, et, plus largement, de branches nationales. Après les plans d'expansion de Breitbart en Europe, déjoués depuis, nous avons vu apparaître l'offensive idéologique des médias de Bolloré, qui a renforcé notre détermination à minimiser l'espace public pour les propos haineux. Les réseaux de propagande tels que l'empire de Bolloré (CNews, C8, et par proxy le JDD) constituent une véritable menace pour les sociétés ouvertes et le discours démocratique.
À ce jour, plus de 4000 entreprises ont retiré leurs annonces de Breitbart News, parmi elles plus de 1100 en Europe. Et ce grâce à des milliers de géants qui travaillent nuit et jour pour les informer de leur présence sur ce site à leur insu.
QU'EST-CE QUE LA PUBLICITÉ PROGRAMMATIQUE ?
La publicité programmatique est, pour une entreprise, un moyen nécessitant peu d'investissement financier et humain pour faire de la publicité en ligne. Des entreprises aussi importantes que Coca Cola, mais aussi beaucoup plus modestes, comme le snack du coin, l’utilisent pour toucher leurs consommateurs. Cependant, sans implication ni de choix du placement de ces publicités, les entreprises n’ont que peu de contrôle. Parce qu’elles ciblent le consommateur individuel en fonction des sites déjà visités, les entreprises ne savent souvent pas sur quels sites leurs annonces peuvent apparaître. Par le passé, les entreprises ont été en mesure d'empêcher les annonces d'apparaître sur des sites pornographiques, ou à proximité de contenus violents. Mais elles ont toutes négligé le fait que leurs annonces pourraient apparaître à côté d'informations extrêmement sensibles, biaisées ou mensongères. De tels sites peuvent donc écrire ce qu'ils veulent et se faire payer tout simplement parce qu'ils génèrent du trafic. Les fausses informations étant devenues un véritable phénomène à part entière, il est apparu que la publicité programmatique avait donné vie à nombre de ces sites et rempli les poches de leurs propriétaires avec l'argent du consommateur.
Non, ce n'est pas "la faute" de l'internaute d'avoir les cookies du produit sur son pc.
Les algorithmes sont multiples et quels que soient les cookies, l'annonceur demeure responsable de l'endroit où son contenu s'affiche. À lui de décider s'il souhaite que sa publicité puisse apparaître à côté d'un contenu extrémiste, contraire (ou pas) à ses valeurs ou aux valeurs de ses clients.
C’est justement pour cela que l’option « exclure un site de votre plan média» existe, pour éviter que l’annonceur se retrouve sur des sites qui ne lui conviennent pas. Dans la plupart des "displays", cette exclusion est activée d'office pour les sites pornographiques et de jeux de hasard.
Pourquoi pas pour les sites haineux ?
EST-CE QUE VOUS APPELEZ AU BOYCOTT ?
Nous n'appelons pas au boycott. Notre objectif principal est d'informer les entreprises qu'elles apparaissent sur des sites prônant la haine ou l'intolérance, sans doute à leur insu. C'est le libre choix des entreprises de faire de la publicité, mais nous sommes convaincus qu’elles devraient être au courant de leur placement. Boycotter une entreprise dont la publicité est sur un tel site serait contre-productif, car elle n’a probablement aucune idée que son annonce s’y trouve.
Condamnations/mises en demeure/sanctions écopés par Cnews & C8 (Tpmp)
(listes non-exhaustives)
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