Familles / Couples

Les équipes Notre-Dame


Il s’agit d’un mouvement international d'Église qui rassemble des couples mariés

désireux de vivre pleinement les richesses du sacrement de mariage. Les équipes

se placent sous le patronage de Marie.

Pourquoi cette proposition ?

Pour cheminer spirituellement grâce à l'entraide fraternelle.

Qu'est-ce qu'une équipe Notre-Dame ?

Ce sont 3 à 5 couples, accompagnés par un conseiller spirituel (prêtre, religieux ou

parfois laïc), qui se réunissent une fois par mois autour d'un repas simple afin de

réfléchir sur un thème d'année.

Comment se déroule une réunion d'équipe ?

Après un temps de prière, chacun évoque les préoccupations de la vie quotidienne

dans une écoute fraternelle. Vient ensuite un temps de partage de plusieurs points

concrets d'efforts pour cheminer dans la foi. La réflexion sur le thème permet de

renforcer sa connaissance de l'enseignement de l'Église et d'approfondir encore plus

sa foi.

Où sont les équipes les plus proches de la paroisse ?

Autun compte deux équipes Notre-Dame et certains couples ont rejoint d'autres

équipes du secteur (département) qui en compte 25.


Pour plus de renseignements, contacter Xavier et Nathalie de Contenson :

xavier.decontenson@orange.fr. Vous pouvez aussi contacter directement le couple

responsable du secteur : secteur-saone-et-loire@equipes-notre-dame.fr

Lumière dans ma vie

"Lumière dans ma vie, chemin d’espérance après une séparation ou un veuvage", est le titre donné aux récollections et rencontres proposées par des membres de la Communauté de l’Emmanuel aux personnes séparées, divorcées, parents en situation de famille monoparentale, veufs ou veuves.


Depuis quelques années, j’ai la grâce de participer au week-end annuel qui a lieu dans ce cadre, à Paray-le- Monial. Il est co-animé par des personnes séparées, un couple, un psychothérapeute et un prêtre (moi- même actuellement). Cette année, il aura lieu du samedi 6 mai à 14h au lundi 8 à 14h. Une séparation déstabilise profondément, d’autant plus lorsqu’elle vient dans la suite d’un mariage qui avait été célébré avec espérance et ferme volonté d’assumer la vie commune pour toute l’existence. Elle est comme un tremblement de terre de grande amplitude. "Il/elle est parti(e)", ou "J’ai fini par prendre la décision de

le/la quitter". Comment me resituer maintenant ? Les premiers moments après la séparation sont parfois simplement la sidération. De multiples défis se présentent rapidement : comment s’en sortir financièrement? Comment faire au mieux pour les enfants lorsqu’il y en a ? Un certain désarroi, de la tristesse et souvent une certaine culpabilité emprisonnentl’Esprit. Parfois est ressenti aussi un certain soulagement : la séparation a mis fin à une cohabitation devenue invivable. Différents sentiments se mêlent. La séparation ou le veuvage est toujours une expérience de dépouillement. Il faut ensuite apprendre à se reconstruire. Un grand enjeu est de laisser le Seigneur s’approcher de nous et prendre soin de nous, comme le Samaritain l’a fait pour l’homme tombé aux mains des bandits (cf. Lc 10, 30-37). Dieu m’appelle toujours. Il est le "toujours fidèle" qui ne laisse pas l’homme et la femme qu’il a créés pour qu’ils vivent, prisonniers de voies sans issue ou de rondpoints desquels il est impossible de sortir! Que vient-on chercher lors de ces week-ends ? Certainement de la consolation, notamment dans les premiers temps après la rupture. Est affermie aussi la confiance en Dieu et en soi-même. Ces rencontres sont en outre de précieux temps d’échange. Les personnes veuves ou séparées peuvent facilement se comprendre entre elles : tous ont connu, et connaissent encore, un certain dépouillement. À travers et au-delà de l’épreuve, une logique de vie est redonnée. Là où Dieu est présent, là renaît la vie. Toujours ! P. Mellangé

"Comme un enfant que sa mère console, ainsi moi je vous consolerai." Isaïe 66, 13

Témoignages 

J’ai la douleur de connaitre la solitude et l’abandon après 35 ans de mariage. J’ai appris l’existence des week-ends pour parents seuls par le bouche à oreille. Je n’étais pas du tout tentée d’y participer. La réunion de toute cette souffrance me faisait un peu peur, mais parallèlement, j'avais envie de pouvoir rencontrer d’autres personnes avec qui partager... La souffrance peut éloigner, mais elle peut aussi rapprocher. Je suis donc venue, et revenue. Il y a la souffrance partagée, de façon très simple et vraie, mais il y a aussi la consolation, la joie de l'échange, les rires même... Il y a aussi l'identité et la dignité retrouvées. Nous sommes en premier enfants de Dieu, et c’est à ses enfants que le Seigneur veut parler, peu importe la situation "sociale" dans laquelle nous nous trouvons... Là, nous ne sommes plus un "statut" mais des enfants bien aimés. Cela libère et fait tellement de bien!

Elisabeth, Paray-le-Monial

Lors des week-ends pour personnes séparées, je suis parfois appelé à témoigner. Témoigner, c'est "s'assoir" et relire tel ou tel passage de sa vie. Je découvre ou redécouvre alors les "clins d'yeux" du Seigneur. Tout dernièrement, me remémorant les deux premières années après notre divorce, durant lesquelles je m'étais exclu de la procession de communion (je m'en sentais indigne !), j'ai découvert que c'était à travers la prière de mes frères que le Seigneur venait me rejoindre, me consoler ! Quoi que je vive, quoi que je fasse, je demeurais son fils bien aimé !

André, Lons-Le Saunier