Biennale d'Autun – festival international d'art sacré contemporain 2025

Une découverte originale, inédite en France, de l'art contemporain sacré à travers des lieux insolites du patrimoine caché de la ville, entre chapelles et jardins. Peinture, sculpture, vidéo, photographie, BD, mosaïque, chant, danse, lectures, performances, cinéma, concerts, ateliers participatifs, rencontres avec les artistes : l’art contemporain sous toutes ses formes et accessible à tous. De “Kaïdara”, conte initiatique peul illustré par Omar Ba à la figure du hamster de “C'est un petit chemin” de Jérôme Zonder en passant par les très hiératiques “Chinoises” de Michael

Bastow, ou l'Atelier d'aquarelle dans l'eau, spécialement destiné aux enfants par Sarkis, lié au rituel des bougies autour du scriptorium d'Eden Morfaux : c'est tout un univers poétique qui de nouveau s'offre à la sagacité des visiteurs à Autun cet été.

Tandis que le célèbre vidéaste Bill Viola explore le sens et la portée symbolique du passage du témoin avec deux vidéos cultes (The Encounter et Ancestors), que Caroline Caccavale questionne l'absence de l'objet fétiche en détention, que Catherine De Clippel filme les rites de passage initiatique en Afrique et que l'or et le bleu des mosaïques d'Elaine M Goodwin se révèlent extatiques, les oiseaux de Katayoun Rouhi dansent, invitant le visiteur à s'émerveiller à travers une déambulation insolite, libre et inspirante. Parmi la floraison d'artistes - 17 artistes plasticiens au total - cinq, profondément inspirés par l'Évangile, méritent une attention particulière. D'abord, Hubert de Chalvron, nivernais de souche et de cœur, dont les danses macabres, - sans rien de funeste cependant - nous révèlent l'époque où, ravagée par la peste, l'Europe cherchait à travers des rites et des rituels, tout à la fois bigarrés, folkloriques et désinvoltes, à s'y soustraire. Alexis Cougourdeau, photographe dont les images sont autant de “saisies” instantanées de moments de grâce pratiqués tant par des habitants que par des pèlerins de Jérusalem. Jill Galliéni quant à elle, expose ses dessins qui sont autant de prières à la Vierge Marie et à son cœur sacré, en cette salle capitulaire de la cathédrale Saint-Lazare – là même où se trouvent les sublimes et célèbres chapiteaux de la fuite en Égypte, du réveil des mages, etc. Avec ses prodigieux dessins à la plume et sa vidéo librement inspirés, Atam Rasho nous offre d'accéder à la vie sensible de Jeanne d'Arc telle que l'a rapportée Christine de Pisan, sa contemporaine.

Avec Pascal Convert, c'est l’exceptionnelle empreinte de la croix sculptée en bas-relief (khatchkar) du Monastère d’Haghpat (Arménie), qui est dévoilée, au cœur même du musée lapidaire. Enfin, fidèle à l'esprit des initiateurs, la biennale est une formidable occasion de rencontrer les artistes au gré de rendez-vous programmés et des 12 spectacles vivants proposés

tout au long des 24 jours d'exposition.

Représentation au profit de

la rétribution des prêtres

Une lecture musicale inédite des Passions de Bach pour entrer dans le mystère de Pâques.

Et si les Passions de Jean-Sébastien Bach résonnaient autrement aujourd’hui ? Ce spectacle unique est une lecture musicale, où la puissance des extraits des Passions selon Saint Jean et Saint-Matthieu rencontre la poésie contemporaine de Jean-Pierre Siméon, inspirée de l’Évangile selon Saint-Matthieu. Cette proposition artistique invite à une méditation profonde sur le mystère pascal. Un moment de musique et de parole pour préparer son cœur à Pâques, en redécouvrant la force intemporelle du récit de la Passion. 100 % de la billetterie sera reversé au denier du culte.