“Tout est accompli”

Cette courte phrase prononcée par Jésus sur la croix sera la dernière avant sa mort. Elle est riche de sens et, à la fin de notre année liturgique, peut nous faire réfléchir sur notre vie qui s'écoule sur terre. Pourrai-je dire au dernier jour de la vie :

“tout est accompli” ? Suis-je même conscient d'une mission à accomplir ?

La fête du Christ-Roi de l'Univers conclut l'année liturgique en faisant écho à cet accomplissement sur la Croix. C'est en même temps la cause de sa condamnation et paradoxalement le but de sa mission. L'homme est roi quand il accomplit la volonté du Père au milieu de la création... Il s'en rend maître. Dans le cas contraire, il s'en rend esclave. L'accomplissement est royauté... Il est aussi loyauté. Le film Sacré-Cœur qui sort au cinéma – et qui affiche complet – révèle l'Amour de Dieu au principe et au terme de notre pèlerinage sur terre et la fécondité que notre vie peut offrir. Ce mois de novembre commence par la joie de la sainteté (avec la fête de tous les saints), la mémoire des défunts et se termine par la royauté qui englobe le ciel et la terre.

Dans ce monde troublé par les guerres (la fragilité) et les désirs de pouvoir (la toute-puissance), profitons de ce mois pour renouveler notre désir de “vivre saints dans un monde qui ne l’est pas encore”. C’est la stabilité la plus sûre.

Le mois de décembre est celui de l’Avent et donc de l’attente. Il nous fait repartir dans l’histoire de la sainteté et le désir de Dieu .... Jésus vient dans notre histoire, pour habiter nos corps et nos âmes, et ainsi faire jaillir en nous la VIE !

Père Francis Manoukian, curé.

Infos 

La cathédrale, c’est d’abord la maison de Dieu ouverte à tous. Et c’est pourquoi c’est aussi la maison du peuple. Tous doivent pouvoir trouver refuge auprès de Dieu. Monseigneur Rivière a rappelé quels étaient les lieux des démarches jubilaires : la cathédrale St-Lazare d’Autun (voir plan ci-contre) et le sanctuaire de Paray-le-Monial, c’est-à-dire la chapelle de la Visitation. Au début du carême vous trouverez en place le parcours jubilaire proposé. Il y aura aussi une possibilité de se confesser régulièrement pendant toute la période d’été.

Les paroisses du diocèse auront aussi la possibilité de célébrer une messe jubilaire avec leur groupe dans une des chapelles de la

cathédrale. Dès à présent tous les groupes, ou personnes qui le veulent, peuvent aller vivre leur démarche. 

Question : faut il suivre une messe dans le lieu jubilaire ? 

Cela est conseillé. Ainsi pouvons-nous nous confesser en semaine et suivre la messe du dimanche dans un esprit de démarche jubilaire. Aux messes du dimanche, le célébrant le signalera et la prière du jubilé sera priée par tous. En dehors, les prêtres du diocèse, avec leur groupe (qui se signalent) pourront avoir un lieu pour célébrer (même en semaine). Ils feront donc leur démarche jubilaire ensemble.