Tirpitz

26/27 avril 2008

Nous n'avions pas lâché l'affaire après l'échec de l'année dernière pour cause de mauvaise météo.

Roland réactive donc l'équipe pour un w-e sur cette épave de la côte Italienne.

On se retrouve rapidement à 10 plongeurs et on doit même refuser du monde. Moitié moitié , Suisses Français comme la fondue

La structure d'accueil est celle de Davide Mottola , Nautilus à Santo Stefano al Mare.

La plupart du groupe arrive le vendredi soir, seul Jean-Marc et Christian arrivent le samedi matin.

Je fais la route avec l'Ecrevisse, Chambéry Santo Stephano en 3h30 ça roule encore pas mal chez nos amis transalpins :o)

On arrive vers 1h00 du mat', le réceptionniste de l'hôtel un peu mou du genoux est complètement largué, bref on arrive quand même à récupérer la clé de la chambre après plus de 20'de discussion.

Extinction des feux à 2h15 du mat', le rdv le lendemain est fixé à 11h30 la nuit sera donc suffisamment longue.

Le lendemain après une bonne nuit de sommeil on retrouve Roland, Dan et Olivier au petit déj'. François est déjà chez Nautilus pour le gonflage de ses blocs.

A l'appel du matin manque déjà 2 personnes, ça commence bien..

Le soleil est au rendez-vous, il y a quand même un peu de vent mais rien de bien grave

On loge dans la Marina, le club est à 400m à pieds.

On file faire les formalités au club. On va sortir avec le plus gros des 3 bateaux : Le Cardellino un ancien chalut entièrement réaménagé pour la plongée.

Tout le monde commence alors à charger son matos à bord, il y aura 2 Italiens (visiblement élevés à la DIR) qui se mettront à l'eau avec nous.

On sera donc 10 à bord. Christian et Jean-Marc ne devraient pas tarder à arriver

Il y aura 5 scoots à bord : les 2 Italiens, Bernard, Jean-marc et moi

L'épave faisant un peu plus de 143m de long c'était l 'occaz de prendre nos bestioles.

J'ai déjà promené mes palmes sur le Tirpitz en mai 2004 avec Jacques et Philippe, des plongées laborieuses ponctuées par des problèmes de mouillage et de courant. Les journées étaient très longues et assez fatigantes car nous faisions aussi nos gonflages, m'enfin pas Jacques il était déjà au ccr à cette époque :o)

Bref cette fois pas d'organisation à gérer, de gonflages à faire on va pouvoir en profiter.

Tout le monde à chargé sont matos quand Christian qui arrive de Nice et Jean-Marc débarquent sur le quai.

Bref les 2 retardataires chargent leurs matos et le bateau peut quitter le port.

On a grosso modo 40' de navigation, on est tranquille pour finir la préparation.

Le temps est toujours au beau, une fois hors du port la mer est toujours nickel et le vent a pratiquement disparu.

Les 2 Italiens plongent évidemment en binôme, les 3 Suisses .. (tiens je l'avais pas vu celle là) seront aussi ensemble, Christian et François en binôme, et Bernard, Jean-Marc et moi seront la dernières palanquée .

Arrivé sur site il n'y a qu'à se crocher sur le mouillage déjà en place, cela facilite grandement la manoeuvre.

A chaque fois je fais le même constat, je préfère m'équiper de mes relais dans l'eau, c'est d'ailleurs ce que font les Italiens en fixant tout sur un bout.

Heureusement l'équipe à bord nous donne la main, on voit qu'ils ont l'habitude des plongeurs cake. Bascule arrière, 'tain c'est haut :o) , looping assuré.

Il y a un peu de courant, je récupère mon scoot et file au mouillage.

Je sais pas ce que foutent les autres mais l'attente en surface est un peu longuette.

Ca y est tous le monde est là, 14h00 la descente commence. Le lestage semble correcte, le scoot m'encombre un peu. Bernard qui est en ouvert me déboite telle la balle.

Scoot en marche il plonge sur l'épave. Quand on arrive en bas il a évidemment disparu.

Je laisse JMB passer devant et on se dirige tranquille vers la proue. On a décidé de rester sur le dessus de l'épave pour cette 1ère plongée. La visi est très moyenne, l'ambiance est vraiment lugubre comme lors de mes précédentes plongées sur cette épave. On s'arrête régulièrement pour examiner ce monstre , il n'y a pas un poil de courant. Arrivés pas loin de la proue, on retrouve l'écrevisse, connaissant le gugusse je suis sur mes gardes. Le voilà qui file droit sur JMB, on sent le doute . ben y a pas de doute, la buse veut le percuter :o) . Tentative d'esquive mais ça ne suffira pas. Bref après cette joute sous-marine, on fini sur la proue, telle la bille je n'irai pas voir l'ouverture sur la coque . des fois on se demande....

Bref ½ tour, direction l'arrière. On repasse sur les bossoirs , plus loin l'impacte de la mine au niveau de la cale arrière. On arrive sur la poupe, l'ancre de Jacques ne doit pas être bien loin, emmêlée dans les filets vers la coque ..

On retourne tranquillement vers le mouillage, cela fait bientôt 25' que l'on se balade sur l'épave il est temps de dégager. On peut plonger 150' si on le désire, perso j'ai tablé sur 2h00.

Evidement plus on remonte plus il y a du monde sur le bout, le scoot nous permet de nous tenir un peu à l'écart.

Une fois tout le monde hors de l'eau le bateau peut décrocher et rentrer lentement au port.

Il est l'heure de passer à table, on voit arriver une grosse gamelle de pattes et plusieurs bouteilles de bières. 'tain ça va faire du bien car il est bientôt 17h00 et on commence à avoirs les crocs

Une fois au port rinçage rapide du matos, pas ou peu de gonflage pour les recycleurs. Les circuits ouverts posent leur blocs au gonflage et récupèreront ça demain.

Christian nous quitte il n'était pas prévu qu'il plonge avec nous le dimanche, pour lui retour à Nice.

Un des Helvet' se sent moyen, fatigue et douleur musculaire dans un bras. Il décide d'aller se reposer à l'hôtel avec une bonbonne d'o2.

A l'apéro du soir tout semble rentré dans l'ordre, mais demain pas de plongée pour Dan qui préfère calmer le tir. Oli décide lui aussi de ne pas plonger.

L'hécatombe continue encore 2 de moins.

Coté resto c'est assez moyen dans la marina, ça passe du très classe au assez moyen.

On finira par trouver un truc potable pour quand même passer un bon moment.

Retour à l'hôtel vers minuit, le rdv demain matin est fixé à 9h30. Tout le monde se sépare au pied de l'ascenseur, c'est le moment où JMB alias Pinocchio nous annonce qu'il ne pourrant pas être des notre demain, problème de timing.

Bref 3 plongeurs de moins ça va finir par poser des problèmes d'organisation.

Le lendemain après une bonne nuit de sommeil tout le monde se retrouve au club.

La défection des 3 plongeurs pose évidement problème, le bateau ne sort pas pour 4 plongeurs.

Les absents devront se cotiser pour que l'on puisse plonger.

Ce coup là on a de la place sur le bateau, on est donc quatre plus Davide qui ira faire un tour de scoot sur l'épave.

Bernard et moi avons laissé les nôtres à terre, on prévoit de rentrer un peu dans les cales.

François et Roland feront équipe. Cette fois la descente est un peu plus rapide.

Quand on arrive sur l'épave la visi est nettement meilleure et la luminosité a évidemment changer. Ce n'est pas la même épave qu'hier, les absents ont souvent tort et ça se confirme encore une fois.

Comme souvent on ne voit pas les choses de la même façon avec mon Ecrevisse de binôme, pour moi c'était plus facile de jeter un oeil dans la cale arrière mais le voilà qui file à l'avant du château. Je décide de jeter un oeil au château puis dans la cale arrière . La visi est très correcte.

De son coté Bernard est passé vers la chaudière, on se retrouve vers le mouillage ou l'on croise François en train de remonter, ça me semble un peu tôt.

(il nous expliquera avoir eu un goût dégueulasse dans la boucle l'obigeant à remonter)


Roland grenouille un peu plus bas. On quitte l'épave à 24' passées, la visi étant bonne on profite de l'épave en remontant lentement. Roland décroche juste après nous.


On entend arriver le scoot de Davide qui plonge tête en bas sur l'épave. Il fera un tour rapide sur l'épave pendant que l'on remonte. On retrouve François un peu plus haut. Plus tard Bernard traîne un peu au palier de 6m puis fait surface alors que j'ai encore un bon quart d'heure à faire

Il est 13h00 quand je fais surface

Une fois sur le pont, déséquipage en règle, le retour au soleil fait du bien, l'écrevisse est déjà en tenue d'été. François sortira 20' après moi. Le culte du palier commence, Roland ?

Ben il fera surface à 14h00, soit 1h00 de palier en plus pour un profil pratiquement similaire.

Davide sortira même de l'eau avant lui !!!

Il est toujours en combinaison quand l'odeur des pâtes au Moules du Tirpitz remontées par Davide nous ouvre l'appétit.

Après cette belle plongée, les pâtes sont un régal , ça se confirme encore les absents ont toujours tort.

Une fois au port rinçage en règle du matos même si on doit se remettre à l'eau assez rapidement en eau douce.

Il est un peu plus de 15h30 quand on se met en route pour le retour. Cette fois les bouchons en direction de Savone auront raison de la moyenne. Il nous faudra plus de 6h00 pour revenir à Chambéry.

On se fera on bon délire en passant par plusieurs cols avec Bernard pour éviter plus de 40 km de bouchons. On atteindra plusieurs fois la limite de la Volvo dans les épingles de montagne. (faut dire chargé comme on était)

Des glisses des 4 roues que nous aurait envier Timo Salonen, d'ailleurs j'me demande si les lounettes ne sont pas des réplicas !!