Lac de Neuchâtel (Suisse)


Samedi 10 Avril 2010

The Famous Leaky Bernie

Un bail que l'on n'est pas retourné sur Abyss avec une bonne visi.

Renseignements pris, il semble que le coup soit jouable ce w-e. D'façon le Léman est clair comme une fosse septique en ce moment.Vouglans est hyper bas, et pour le Bourget, ma buse de binôme se lasse !

Bref, le rdv est donné vers 8h15 à la Caille pour charger la Panzer-Wagen et atteler le Triomphant.

V'la t'y pas que l'aut' bille en profite pour nous jouer The Horse Whisperer avé le canasson du coin.

C'en est presque émouvant tant de complicité entre un Crustacé et un Equidé... Allez, on s'casse. On a de la route !

Malgré une petite montée de stress suite à des travaux autoroutiers (perte de 3'30 TTC sur l'horaire), nous voilà arrivés à Concise à 10h00. 'tit passage chez l'Epicier du coin pour s'approvisionner en produits light et nous voilà en place sur la rampe de mise à l'eau vers 10h30.

Ce coup-là (voir récit précédent), la communication entre le Driver et son Boy est aux petits oignons. Tout se passe nickel.

Le petit vent frais qui souffle sur le Lac de Neuch' n'encourage pas au lambinage . D'ailleurs Bernie en est presque impressionnant (bon j'exagère un peu, mais quand même). Finit le mode Slow Motion adopté depuis plusieurs semaines !!!

La nouvelle hélice du Triomphant nous amène rapidos au-dessus de la faille. A noter que l'on a finalement trouvé une utilité à la bouée couronne (merci les schmits) : caler les scoots pendant le trajet !!

Une fois sur site, on tourne un peu autour du point GPS de Bernie. Un point GPS bidon dont il se sert pour évaluer hypothétiquement la position de la falaise avec des amers erronés.

Pour ceux qui suivent, relire la plongée sur le Seau au lac d'Annecy. Quand Bernie sort son GPS ou cherche des amers au fond de son cerveau embrumé: gaffe à la vase !!!

Bon, ce coup-là, on n'a déjà pas balancé l'ancre dans la faille. On ne dérive pas... sur le coup j'ai peur, j'angoisse !

J'en fais part à Bernie et lui dit que ce n'est pas normal, tout se passe trop bien pour l'instant !!

Bon, la journée n'est pas finie et surtout on n'est pas dans l'eau, mais quand même !?!

C'est après une bonne séance Handy comme je les aime sur ce Zod' que j'arrive enfin à me jeter par-dessus bord.


Plouf dans l'eau. On file le long du mouillage. Comme d'hab' je suis un peu paumé sur ce site. Bernie, lui, est allé jeter un oeil sur ce qu'on appelle la « grotte » pendant que je file sur la partie basse d'Abyss.

La flotte est claire et c'est une bonne nouvelle. On glisse tranquillou le long de la roche. Vers 75m, j'ai une vision furtive de bulles qui sortent de l'hélice du scoot de l'autre bille.

Plus loin ce n'est plus furtif, mais carrément un jacuzzi. Ça bulle à Gogo.

Appel de phare. La buse se retourne... Surtout bien lui faire comprendre que c'est lui qui a un problème et pas moi. La gestuelle est ample et lente. Ne pas oublier que je m'adresse à un Dive Master lobotomisé, croisé avec un Crustacé, qui à tout moment peu décider d'intervenir sur moi. Je flippe un max. Heureusement, Bernie percute rapidement (sic) qu'il a une fuite sur un de ses BO. Résultat: 150b de 16/50 partis en bulles.

La plongée se poursuit et c'est de plus en plus sympa. Les phares jouent sur la roche et font apparaître à la remontée de grands coups de serpes (mécaniques ?) sur le bord de la faille.

Plus haut, on s'amuse avé les 'tits poissons qui lèvent de la peuf' tellement ils sont nombreux.

On sort la tête de l'eau presque 90' après le début de la plongée. Malgré une navigation « d'expert » made in Bernie on est quand même à 200m du bateau.

De retour au port, on retrouve Nic qui nous attend avec des Pietra bien fraiches, 'tain que ça fait du bien. Ca faisait un moment que je n'avais pas siroté une bière Corse.

Une fois tout le matos rangé, on passe à table avec un Gigondas d'une bonne tenue . 'tain ça faisait un moment que je n'avais pas... Non c'est pas vrai ;o)

Vivement Marseille, le w-e prochain peut-être. C'est quoi déjà la spécialité de Marseille ?

J.

La Carmagnole des Branquignols (Version Ecrevisse)

(Dimanche 08 Mars 2009 sur Abyss)

Bon.comment dire ? Y'a beaucoup sur ce coup là. Il faudrait peut-être éviter de donner le mauvais exemple à la jeunesse ? Mais puisqu'on ne se cache rien : allons-y quand même, et si vous larguez le récit en cours de route, pas de soucis.

Préambule

Une sortie du NPSFQQA est toujours assortie d'une préparation soignée, d'une répétition hyper pointue des consignes, des « what if » et autres impératifs de sécurité. Elle fait aussi l'objet d'une cinquantaine d'e-mails échangés sur des thèmes fondamentaux comme : Oukon va trouver du pain ? Oukon mange ? Keskon boit ? Dans leurs messages angoissés, certains aRmateurs micro-bulbés posent aussi des questions de spécialiste: « sur quel type de fond, matière, viscosité, résistance à la traction. mouille-t-on ? ». En un mot : rien que du très, très, très sérieux. On bétonne quoi !

Entame

C'est Dimanche. L'aube se lève. Fidèle à cet hiver moscovite, la Caille est farcie de neige. Comme un couillon, je déchire mon Jeans en débâchant trop rapidement le boat. L'impact est immédiat : j'ai les roubignoles qui gigotent bien au frais. Ça fait gondoler l'imbécile heureux de Chambéry. La journée démarre bien dans le style NPSF . C'est parti mon kiki !

Chapitre 1

Au port de Concise, petit déballage du matos dans une saine ambiance de franche camaraderie. Comme d'hab, la vue du rEvo Tap-tap d'Arsène déclenche l'hilarité des accros du Dindon. Dans la foulée, le bi 2 x 7 l attribué au « Fabulous » fait sévèrement rigoler toute la bande. La routine, quoi.

Je recule la remorque dans l'eau (du moins, je crois). Mon vaillant équipier gueule « stop ». Il dégrafe le treuil et beugle « c'est bon ». J'enclenche donc une virile marche avant. BING, BONG, ZGOUING, PAF. « kesta foutu ???? », les hurlements de sapajou le disputent aux interlocations diverses « il est con ou quoi ? », « mais kekil a fait ? ». Explication: la remorque n'était pas suffisamment reculée et le barlu s'est pété la gueule.

Pour l'aimable crétin des Usses qui m'accompagne. pour bien comprendre la portée du qualificatif : « Les Usses », c'est le nom du triste filet d'eau qui serpente au fond des gorges du Pont de la Caille. Taux d'humidité du site = 250%. T° moyenne annuelle = 8 °. Ensoleillement = 10 jours/an. Au 19ème siècle, le terme s'appliquait aux rares fêlés qui logeaient là. Attribuée par des Savoyards - qui ne sont déjà pas aidés à la base - l'expression en dit long sur l'ambiance « délivrance » de l'endroit. Bref, pour l'arsouille au Q.I. de fève, « c'est bon », ça voulait dire : « recule ».

Dans la mesure où la manoeuvre consiste à mettre un bateau à l'eau, il me semble plutôt que « c'est bon » signifie qu'il « est » à l'eau. Mais je laisse le lecteur se faire sa propre opinion sur le sens de cette interjection sibylline.

Bon prince, Top classe et modeste à l'extrême comme toujours - étant donné que je n'ai même pas jeté un coup d'oil dans le rétro avant de démarrer - j'assume ma part de honte sans barguiner.

Vu de l'extérieur, il paraît que le salto fut bref, mais beau. Chargé de 250 kg de matos, le zod a reculé sous la brusque accélération, faisant basculer la remorque. Laquelle s'est désolidarisée du crochet, avant de retomber sur le hayon. Maintenant, y'a un zoli trou. Il n'est qu'11 heures du mat' et ça fait déjà : un flazar niqué et 2000 roros de carrosserie (verdict Vole Veau : faut tout changer). Seul point positif : le navire est intact.

Chapitre 2

Faut pas se décourager pour si peu. « Gaz !», direction Abyss, à quelques km de Concise. La falaise est en pleine eau, perpendiculaire à la rive, à 600 m du bord. Y'a le vent d'Ouest qui burle à donf sur le plan d'eau. Le zef lève des creux déments d'au moins 30 cm. Tout le monde le sait, un fond souple ça coûte pas cher, mais ça ne navigue pas bien. Du coup, on se fait copieusement saucer sur le Vengeur. A bord de son « François Besse » (le roi de l'évasion), l'amiral de Sélestat a vissé sa plus belle casquette.

Benêt rendu béat par cette atmosphère vivifiante, il nous fait des ronds autour. Mais sa visière doit lui boucher la vue car il manque de nous percuter violemment. Si je n'avais pas mis un 'tit coup de gaz « at the last second », le Jean Bart du pauvre nous coulait raide : un zod, 2 Meg, 6 BO dont 4 carbone, un bi, une poignée d'Explorer et tous les accessoires.. Lassitude, déjà.

Vaille que vaille, on parvient quand même sur le site. Tiens, v'là que je ne reconnais plus rien. Normal, je suis allé 800 m trop loin. On revient donc contre le vent (et copieusement essorés) au GPS (pourtant branché et qu'il aurait suffi de regarder). Sur site, je stabilise aux amers et j'égosille : « Balance » au juraco moussaillon qui tient l'ancre. Voilà, ça c'est clair, net et précis.

10, 20, 30, 40, 50 m.. stooooop. On n'est pas dessus (le sec est dans les 30 m). Mimi Musclor s'affûte donc les biceps en remontant le merdier (je mouille lourd, môa). Il râle. On se recale un coup, et rebelote. Ce coup-ci, ça doit être bon. Je fais signe au petit baigneur du ballon d'Alsachie de venir à ma hauteur, mais voilà qu'il se débarrasse d'une sorte de grappin rabougri juste devant moi !!?? Ouf course, sa bassine recule sous le vent et vient se prendre dans mon bout. Là, j'me refais illico un petit coup de mou.

Et voilà qu'arrive la fière Julie, avec le Roland qui nous rejoue Titanic (sans la gonzesse) sur la proue. Dans la foulée, ses gusses se foutent à la baille. Ils prennent une sacrée avance, malgré le Banzaï qui fait un « pit stop » sur notre stand pour qu'on lui revisse son gant mal positionné.

Chapitre 3

On est enfin prêt alors : « on plonge ». Au Cell check dans les 6 m, ça me gonfle trop de voir le bout de l'Hors du Rhin qui tire sur mon cordage. Je démêle, et je remonte la ficelle au Fab pour qu'il redonne une aire de manoeuvre au semi-mou du roi du Pinot gris. Allez « go », avant que ce cortège d'incidents ne commence à me gaver sérieux. Deux minutes plus tard, on arrive pile sur la rupture de la falaise. « Welcome to the Hotel Neuchatelia » : La visi est franchement pourrie. Alléluia, pour une fois, le Romejé me colle aux fesses. J'attends un poil. Au loin, je distingue la vague lueur d'un guigne cul, mais aucune trace du quatrième larron. « Bon, y'en a déjà un qui s'est paumé ». Y zont raison les potes. Zont qu'à se cogner 4 heures de route, pour surtout PAS suivre celui qui connaît l'endroit !

Du coup, je la joue cassos avec l'autre Mégalonné. On engage une bataille de lucioles sous les super surplombs. Duo light contre Tily LED 2000. Une touille bien chargée, c'est au poil pour un super baston dans les 60 m entre vieux renards lacustres ! Certes, ton pinceau bleu est plus powerful que le 50 W (jaunasse, mais à la parabole superbement calculée) de ma Old Swiss Technology. « Alors tiens mon salaud», j'te balance le reverso - le 100 W wide angle - sur une belle portion de roche dessinée. T'as vu comme c'est large et homogène mon cochon ? C'est pas de la merde qui brûle un point chaud, et qui pâlichonne sur les bords ! Mais bon, faut se rendre à l'évidence, la Duo pèse 3,7 Kg et dure 1 heure max. Alors, adieu l'amie, je t'aimais bien. On a tout fait ensemble, mais je t'abandonne pour une jeune Teutone qui se la pète, va me vider le gousset, mais qu'est dans le trend Extrem'Tek diver.

Avec mon associé scié du bulbe, on se fait la totale : les monstrueuses plaques de pierre, le canyon aux blocs effondrés. Grâce au silence recycleux, on croise un banc de mini perchettes argentées qui n'ont même pas peur des Big Blacks Divers. et nous progressons avec bonheur dans cette baille ultra-chargée. A force, ça doit être de la perversité, mais on aime. C'est le Lac. Une spécialité bien d'cheu nous.

Aux paliers, j'envoie le charàpute. No comment please, sur ma technique poussive qui déclenche les lazzis sous-marins de mon Remora favori. A ce signal, le Fab - qui vient de se mettre une 50 m pour sa reprise - s'en recolle une couche et vient nous rendre visite. Quel zouave çui-là. Vise comme il est à l'aise dans l'eau. Mais pourquoi a-t-il largué tout son matos ? L'est ouf ou bien ?

Chapitre 4

Surface. Surprise. Le bateau de Jano lapin lui en a posé un. Y'a plus... L'est parti. Au loin, là-bas, on aperçoit la Julie qui joue au bon samaritain et qui récupère l'esquif du Mozart du mouillage à la dérive. Grosse, très grosse, marrade. Ainsi donc, le Lapinou m'a transféré son effroi à longueur de messages pendant 15 jours. « C'est profond comment ? je prends l'ancre à sable ? ou l'ancre à gravier ? ou la demi-fraisée pour les roches à bigorneaux ? ». Tout ça pour larguer 25 m de fil à coudre frappés sur un grappin parapluie de 2,5 kg ? Mais Jean, pour qu'elle tienne, l'ancre. il faudrait déjà qu'elle aille .. Au fond !!! En démêlant à la descente, je lui ai définitivement largué les amarres. De bleu, de bleu, heureusement qu'on n'est pas en mer ! Au bout d'un certain temps, le commander in chief de l'asticot volage s'en revient, tout content. C'est simple, le mec Jano ne se fâche jamais. Les épreuves de la vie, ça le fait poiler. Surtout celles du NPSF.

Allez, on sort le matos de l'eau. D'un coup y'a Jano qui dit : « Z'avez vu mon S 80 carbone ? ». Réponse : « Ah non, y'a bien un mousqueton, mais pas de bloc ».. Soupir.

Je me recolle le Meg de Jérome sur le dos. et boum badaboum à 40 m en essayant surtout de descendre bien droit. Malheureusement, ce coup-ci, il n'y aura pas de miracle. Je tente des carrés de plus en plus grands, mais je plante un « white cauliflower » définitif. Le truc trop léger a dû dévier dans sa chute. « Ça coûte combien un carbone + un détendeur ? ». Je demande ça pour finaliser l'addition de cette belle journée!

Pour nous remettre de nos émotions, la Julie nous accueille à son bord pour une succulente rasade de fondue. Comme d'hab c'est super sympa, chaleureux, et confortable. Avis aux amateurs, ça ne coûte que quelques Francs suisses. Pour profiter en plus de l'incroyable ascenseur à plongeurs !

Mais c'est pas du jeu ! C'est bien plus drôle de tout péter et de se peler les couilles sur nos barcasses.

Chapitre 5, faut finir maintenant !

Comme l'hélice au pas court a souffert à la Pichette, j'ai été obligé de revisser celle d'origine. qui ne permet pas de déjauger quand ça devient hard. Avec les paquets de flotte qu'on embarque face au vent, c'est donc en se traînant comme des loches qu'on rallie - ENFIN - le port de Concise.

Pour passer au deuxième service, on choisit de s'installer sous l'abri mais, bien entendu, du côté ouvert en plein vent frais ! Au menu : Foulak, charcuterie, extra Pinot d'Alsachie et, miraculus, un Tupperware communautaire de chez Fab, avec en prime du mega chocolate cake. Le moral remonte en flèche. Et tout est bien qui finit bien.

C'est juste de retour à la Caille, que le Pas cap.itaine choisi de planter sa Pigeot dans la neige ramollie. En pleine nuit, vlà t'y pas qu'il faut suer, pousser. et qu'il me retapisse le portrait de gouttelettes boueuses, à grands coups d'accélérateur inutiles.. 'tain, faut encore sortir le tapis de sol magique pour libérer « Loeb bleubite du cerceau » de son piège de cristal. Ouf. Fatigue. Dodo !

L'écrevisse épuisée

NPSFQQA vs APCI sur Abyss

05 novembre 2006

Nous avons été invité (ou toléré ...) par nos amis de l'APCI au CIP de Neuchâtel pour une petite plongée sur Abyss.

Rendez-vous au bateau à 9h30 (une coquille de noix de .... 16m avec cuisine, vestiaires, toilettes et .... ascenseur pour les mises à l'eau).

Bref cette histoire me fait quand même lever à 6h00 du mat'

Arrivé sur place on retrouve les têtes rencontrées au lac de Thun : Ralf, Fredo, Roland.

Le premier est en fin de formation Tx avec Roland, se joindra à eux Thomas un Suisse Allemand pote de Roland. Tous aux mélanges pour une petite plongée au pied de la falaise.

Au Total on sera donc une dizaine au départ de Neuch' + 2 Genevois que l'on récupérera au passage à Concise.

Ca fait un bail que je n'ai pas plongé en structure sur un gros navire, quand à Bernard .... un bail + deux ans :o)

On a un peu de merdier à monter à bord mais on est pas les seuls ...

Au final la partie centrale du pont arrière sera occupée entièrement par les blocs de décos !!

On case les scoots sous les bancs pour libérer un peu de place

Tout est chargé, mais on a failli oublier les fourchettes à fondue heureusement une personne vigilante évitera la catastrophe ;o)

Il nous faut presque deux heures de navigation pour être sur site.

Ca papote ça papote, on fait connaissance avec le reste de l'équipe et on fait le tour du bateau

C'est impressionnant l'installation à bord, les Suisses ne font pas les choses à moitié.

Pendant que tout le monde reste au chaud dans le bateau je file faire un test d'étancheïté sur mon rEvo, j'en ai fait un la veille avant de charger la bagniaule (avé l'accent Suisse) mais sait-on jamais.

Gasp ! Ca ne tient pas au vide, l'annelé descend assez rapidement.

Bordel fallait que ça m'arrive là, je choppe un peu les boules sur le coup.

Bernard me re-motive un peu et on rentre la bestiole à l'intérieur de Julie La Rousse pour une opération à coeur ouvert.

Le P-Port des cellules a un peu de jeu, la fuite semble venir de là.

Il faut grosso modo 5' pour tout démonter et pouvoir accéder à l'écrou du P-Port

Resserrage de la bête et test rapide en remontant juste le capot.

La fuite venait bien de là et le problème est réglé.

Le remontage ne prendra pas plus de temps que le démontage, le sourire est revenu je vais pouvoir "rider" sur Abyss :o))

J'ai quand même un soucis avec Neuchâtel, la dernière fois j'avais remplis le scoot de flotte en le mettant à l'eau suite à un mauvais positionnement du joint de corps.

On arrive donc sur site, coup de sondeur et envoie de la balise sur le bord de la falaise

On se met à l'eau juste après Roland et son équipe.

J'avoue que e n'apprécie que moyennement l'équipement au sec sur le pont, j'ai plutôt l'habitude de tout attacher dans l'eau.

L'ascenseur facilite quand même cette mise à l'eau.

Comme d'hab' check à 6m et poursuite de la descente, la visi est assez moyenne.

On file sur la falaise et on se laisse tomber .... mise en route des scoots

On déboîte l'équipe de l'APCI et on file sur le bas de la falaise.

Gaffe au filet comme toujours sur ce genre de site à surplombs, c'est tellement facile de s'accrocher quand la visi est moyenne.

On fait 1/2 tour dans les 84m et on remonte le long de la falaise, toujours autant de surplombs.

Vers 45m je fini par me retrouver dans un cul de sac !!!

De la roche à droite, de la roche à gauche et au dessus ... rien

Je vois passer Bernard sur ma gauche, je suis dans une partie d'éboulis en bout de falaise.

On reprend notre remontée assez haute sur de la roche pour finir à partir de 25m sur un fond de vase.

On tire vers le nord, le fond est alors un peu plus vallonné, on finira par tomber sur le falaise de glaise d'une petite dizaine de mètres qui remonte jusqu'à 5/6m

On fait surface après 70' de plongée, le bateau se trouve alors à presque 500m de nous.

Alors qu'on se met en route pour le rejoindre, le capitaine vient nous récupérer.

'tit tour d'ascenseur et nous voilà de retour à bord de Julie la Rousse.


Nous finissons de nous déséquiper quand les 4 compères sortent de l'eau, s'en suivra une série de photos comme ils les aiment avec Fredo comme plongeur Taique modèle.

Les lopettes de l'APCI sont quand même arrivés à perdre leur instructeur en fin de plongée !!! :o)

Il est temps de passer à table, ce sera fondue pour tout le monde ...

ah non Ralph nous fera le coup du régime avant de se faire une sieste au soleil

Une journée bien sympa à refaire avec une bande de joyeux lurons, qui quand ils seront grands viendront plonger au Bourget ;o)

Abyss

Le 10/09/05 nous sommes de retour sur Abyss, au lendemain de la noyade de mon phare sur l'avion ce sera au tour du scooter. Le torique du corps pincé sans que je m'en rende compte sera la cause du remplissage du corps, heureusement après sèchage on pourra plonger comme prévu.

Nous aurons eu précedement des problèmes de moteur !!! , bref un w-e comme on les aime.