Post date: Oct 07, 2015 10:10:9 PM
Allégrement chantait dans tes feuilles le vent.
Ton front verdoyant fier ne craignait pas l'orage.
Les printemps les hivers n'ont pu marquer ton âge.
Tu te dressais gaiement dessus le bois mouvant.
Les hommes sont venus. Ton appel émouvant
Ne les a point touchés avec ton beau feuillage.
Sont partis le charme la paix de ce bocage.
Sur ce lieu défriché violent souffle le vent.
Dans un cri déchirant tu mourus sans honneur.
Tes frères depuis lors connurent ce malheur.
Lentement sûrement s'est éteinte la vie.
La mort en s'abattant dissipa tout bonheur.
L'homme a tout saccagé. Plus rien ne t'envie,
Mais ta splendeur crois-moi est gravé dans leur cœur.
Ancien Eleve de 2 C 1