Lycee Bellevue - Saintes (17)

La représentation, ses langages, moyens plastiques et enjeux artistiques et La présentation de l’oeuvre et La monstration et la diffusion de l’oeuvre, les lieux, les espace, les contextes

"Mon projet se nomme "L'arrêt du mouvement" et questionne comment le vivant peut-être en mouvement ? Mais aussi comment un mouvement peut-être capturé ? J'ai decedé de réaliser des photos d'un corps en train de danser. j'ai choisi une tenue ample, puis j'ai demandé à quelqu'un de me prendre en photo selon mes consignes. J'ai selectionné 6 photographies différentes afin de les exposer dans une salle d'expsoition virtuelle. Cette salle a une forme hexagonale pour avoir un mur pour chaque image. les images sont de grandes pour que le spectateur se sente en immersion, imprégné par ces mouvements, imaginant l'anvant et l'apres du mouvement. Pour les photgraphies, j'ai choisi des situations ambigues, c'est à dire des moments non visibles à l'oeil nu pour fixer le mouvement. Je peux mettre ces images en relations avec les statuts d'humain d' Auguste Renoir, illustrant le mouvement. Il donne vie à une statut inerte comme dans mon projet où je mets de la vie, du mouvement dans une photgraphie inerte." Propos d'Alexane

Présentation de l'oeuvre par ici (application Artstep)

Adrien, Glass Lotus, verres, polystyrène, récipients, eau

Adam, "Ma réalisation plastique est une œuvre temporaire qui pour l’instant est en cours, j’ai réalisé une maquette du projet car le projet final aura une taille plus importante, le support ne fait pas partie de l’œuvre, l’œuvre (la plante qui prend feu) serait exposée au milieu d’une salle vide. Mon projet se présente comme une plante prenant feu, pourquoi cela ? Il est commun chez l’Homme d’associer le vivant ou la vie en général à la Nature, par exemple dans la Bible, l’arbre du fruit défendu apportant la connaissance du bien et du mal. La thématique étant celle du Vivant, comme l’a montré Michel Blazy dans son œuvre “Pull over time” de 2015 qui fut une de mes références artistiques j’ai choisi d’axer mon projet autour d’une plante, une plante qui prend feu, car en effet la plante vit puis ensuite la flamme nait et en vivant cette flamme vient détruire la plante."

Amy karle. Regenerative Reliquary, 2016, techniques mixtes, bioréacteur en verre, métal, hydrogel de pegda biodégradable, liquide, cellules 26 x 18,5 x 24,5 cm


Pierre Huyghe, Espèces animales et végétales, objets manufacturés et minéraux, (2012). Exposition au Centre Pompidou 2013


L'artiste dessinant

Vera Molnár, 95 ans, assise sur le sol de son atelier, explique l’algorithme d’une de ses peintures. (© Galerie La L

Hektor, JÜRG LEHNI

Représentation du corps et de l'espace pluralité des approches et partis-pris artistiques


Travail de Siham une analyse à écouter


Cassandra, le vivant

Présentation du travail d'Elio : Recherches carnet, postures

Amandine, enseignement optionnel

Arween, Enseignement optionnel

La matière, les matériaux et la matérialité de l'oeuvre

Valeur expressive des matériaux, primauté du langage plastique des matériaux


Julien, recherches couleurs et matérialité

"Mon projet plastique s’intitule « robe lyophilisée », il s’agit d’une production qui laisse toute sa place à la matière. En effet, j’ai choisi de travailler à partir d’un matériau insolite : la fleur et plus précisément le pétale de la fleur. Sur le buste d’un mannequin j’ai réalisé un corset en papier mâché que je suis venu, par la suite, recouvrir de pétales de rose rouge. Pour cela, j’ai retiré un à un chaque pétale de la rose puis je les ai ensuite recouvert de colle blanche, ce qui à laissé apparaître le « squelette » de chacune. Après avoir été installées sur le corset, les pétales ont changé de couleur ainsi que de texture donnant une illusion à la matière, laissant penser à du velours. Dans mon travail il est donc question du rapport à la matière mais également des différents aspects de ce matériau, la fleur devient une sorte de velours et les journaux deviennent un corset. J’ai ensuite décidé de porter moi-même ce corset accompagné d’une jupe blanche, rehaussé par une crinoline, se référant aux robes que pouvait porter les dames du XIXe siècle. Pour cette réalisation, j’ai pu m’inspirer du travail de l’artiste Ruriko Muramaya qui s’intitule Robe d’amour et qui est crée en 2004, il s’agit d’une robe bouffante réalisée en fleurs séchés."

Lucille

Elise, enseignement optionnel

Enseignement optionnel

Elargissement des données matérielles de l'oeuvre

Extension de la notion de matériau : données numériques, sons, gestes, lumière, mots, idées, ...

Paul T et Adam

UNTILTED (Sans titre), de Barbara Kruger

2013-14, dimensions variables, installation de sérigraphies photographiques sur papier. Cologne, museum Ludwig, collection Ludwig


Camille Henrot, Grosse fatigue, vidéo couleur, sonore, 13 minutes, 2013


Alicia et Laure, restitution d'une performance

La pratique appropriationniste

« En art, les premières occurrences de ce que l’on nomme appropriation consistent à reproduire des travaux d’autres artistes. Le terme est ensuite étendu pour définir toute pratique consistant à faire œuvre en reproduisant des images préexistantes. Les raisons qui poussent certains artistes à copier plutôt qu’à créer sont nombreuses. L’une d’entre-elles a probablement à voir avec la relation qui nait entre l’appropriationniste et son matériau. Elle s’ancre dans une forme de désir, celui d’approcher au plus près l’approprié, de se mêler. Envisagées ainsi, les différentes formes d’appropriation apparaissent guidées par la volonté de partager avec un nom, une image ou un objet, un instant privilégié et personnel jusqu’à faire sienne cette entité. Mais de cette relation fusionnelle naissent aussi des positions critiques. Car l’appropriationniste prend le contrôle sur l’objet de son attention et s’exprime à travers lui. Les effets de cette relation sont sensibles sur le matériau comme sur la personne qui s’en empare. Car ce que propose l’appropriationniste, c’est de travailler avec, et donc de redéfinir, les termes de sa réception et de sa position de spectateur. C’est ainsi toujours de sa propre personne qu’il est question. Son identité se révèle et s’exprime au travers, ou à l’intérieur, de ce sur quoi son désir de contrôle se pose. »

Commissariat d’ exposition : François Aubart

Exposition L’appropriationniste (contre et avec), Villa du Parc, 2014


Adrien, carte postale (recto-verso)

L’idée, la réalisation et le travail de l’oeuvre


Oeuvre comme projet

Devenir du projet artistique : inachèvement, transformation, réemploi, accident, altération, recréation...

Cassandra

Candice Breitz, artiste sud africaine, née1972, série Ghost (1994-1996)


Emma

Adrien

Candice Breitz, artiste sud africaine, née1972, série Ghost (1994-1996)


William Kentridge (1965-), More Sweetly Play the Dance (Jouer la danse plus doucement), 2015, dimensions variables, installation vidéo 8 canaux haute définition, 15 min, avec 4 porte-voix. Ottawa, musée des beaux-arts du Canada.


Figuration et image, la non figuration

Figuration et construction de l'image

Espace narratifs de la figuration de l'image, temps et mouvement de l'image figurative.

Lucille, Ubiquité

"Deux temps ", raconte l’histoire d’une femme qui vit deux situations différentes au même endroit en arrêtant le temps. À travers cette œuvre, l’ubiquité est questionnée ainsi que les facettes du temps : celle d’arrêter le temps sur des actions réelles et celle où deux situations sont représentées au même endroit sur une seule image. Les techniques utilisées pour ce projet sont la photographie, le photomontage et l’utilisation d’un miroir. Le but est d'illustrer les différentes facettes dutemps, et le miroir va servir de séparation entre celles-ci. Une seule et même personne est positionnée sur les différentes photographies. À l’aide d’un téléphone portable équipé d’un mode « panorama », le personnage pourra changer de position lorsque ce mode sera activé. Le temps sera ensuite capturé sur une seule et même photo. Par la suite, les photos seront imprimées au format A4 et placées sur un grand fond blanc, pour montrer que ces souvenirs sont mis sur pause et représentent une partie de la vie ou d’une situation. En effet chaque photo est une histoire différente des autres. Chacun est libre d’interpréter ces photos à sa façon, le spectateur peut s’identifier ou se questionner sur sa conception du temps. Je me suis référée à l’artiste Bill VIOLA avec son œuvre « The reflecting pool », car il joue également avec la notion d’ubiquité et les variations du temps. Lucille

Yassine, Ballon, Enseignement optionnel

Passage à la non-figuration

Elio, Recherches pour une installation vidéo projetée


Perte du référent et affirmation de l'abstraction.

Elio, Dessin hybride encre et numérique

L'oeuvre comme projet.

La présentation de l'oeuvre

Huang Yong Ping (1954-2019), Serpent d’océan, aluminium, 2012, sculpture monumentale, L. : 128 m, H. : 3 m, création pérenne dans le cadre du parcours Estuaire. Saint-Brevin-les-Pins, Pointe de Mindin, Loire-Atlantique.


Alexane, Flowers, Présentation orale Alexane

Visite virtuelle par Cassandra, de l'exposition Son'Art (suite workshop avec Sammy Engramer)

Exposition Eclat du son. En résonance avec le projet culturel de l’Abbaye aux Dames à Saintes, c’est la musique et ses déclinaisons qui constituent le fil conducteur de ce projet de commissariat : la sélection des œuvres est opérée par les élèves de terminale, enseignement de spécialité Arts plastiques du lycée Bellevue accompagnés par les équipes du FRAC et de l’abbaye. Leurs choix, influencés par les synesthésies, retiennent des œuvres tissant des liens entre le visuel et le sonore. Un projet abouti, initié depuis 2019-20, invitant les élèves, enseignement de spécialité d’arts plastiques, depuis 2 ans, à se frotter à une expérience professionnelle et artistique autour de la compétence Exposer.

Condition et modalités de la présentation du travail artistique

Investissement de l'espace. Ema

Clara, Prise en compte des caractéristiques des espaces


« Sortir de la galerie, du musée, des espaces obligés. Accepter les règles de la rue : lisibilité = redondance. Ponctuer l’espace urbain de 54 signes en établissant un réseau permettant de toucher d’une part les automobilistes par des ‹ barre-routes › sur les axes de circulation, d’autre part les piétons, ceux qui ne sortent pas de leur quartier : la ménagère, les enfants, les personnes âgées, tout en sachant dès le départ que les dés sont pipés. Pour Paris, il faut, en lisibilité minima, 200 affiches. Arriver malgré tout, un an après, en test de mémorisation, en seconde position après les fromages Chaumes (400 affiches = 45%). NI 54 affiches = 37% de mémorisation. Étonnement des publicitaires, puisqu’en termes de communication, seul le public ciblé se souvient. NI, opération sans suite, ni teasing, ni publicité déguisée du ministère de la Culture. Simplement une prise de position anonyme. Négation ultime, vérité absolue, disjoncteur universel utilisé par les logiciens occidentaux et les sages orientaux. NI blanc, NI non-blanc NI noir NI non-noir. 37% de la population parisienne serait donc concernée par ce message en 3 m x 4 m ? Malgré le relais important des médias (télé, radio, presse), absence apparemment totale de feed-back par opposition aux opérations menées en circuit fermé. Quelques rencontres fortuites : un photographe envoyant des snapshots au Japon. Un douanier qui chaque jour se pose des questions sur ce NI lisible en tant que tel dans la rue. Seule la diagonale donne du sens et en dehors d’un public d’initiés, très peu de gens acceptent les formes pour ce qu’elles sont. Nécessairement, elles doivent faire référence. NI, imprimé en noir et blanc (interdit par la loi) parce que le texte pouvait passer pour une image. NI, typographie monumentale sur le lieu de l’écriture bavarde invite le passant à prendre son rêve en charge, à déborder les lieux de la consommation obligée, première étape vers la discrimination totale. » Tania Mouraud