Lycée Marguerite de Valois Angoulême (16)

Représentation

Emma

Louan

Manon, l'envol

Astrélia

Bastien


Bastien, un récit de la souffrance, oral.mp4

Bastien, un récit de la souffrance

Laura

Rhétorique de l'image visuelle : Oxymore visuelle


Comment produire des figures rhétoriques dans l’image en travaillant sa mise en scène ? spatialisation, éclairage et rapports de proportions ?

Liens avec les programmes Champ des questionnements plasticiens :

- Figuration et construction de l’image : Dialogues de l’image avec le support, l’écrit, l’oral :diversité des supports, inscription dans un lieu

Rhétoriques de l’image figurative : symbolisation, allégorie, métaphore, métonymie, synecdoque...

- Extension de la notion de matériau : données numériques, sons, gestes, lumière, mots, idées...

Ambre, Les deux mondes

Ambre, Les deux mondes, projection sur le mur et le sol

La pluie est perceptible grâce à la lumière. Elle passe dans la flaque donc dans une autre dimension où il fait beau.

On peut penser que la lumière qui vient de la flaque se reflète dans la pluie

Le spectateur voit tomber la pluie dans une flaque où il marche. Il est en immersion.

Gwendolynn, Silence assourdissant


Photomontage numérique, diffusé sur instagram

Comment représenter l’assourdissement et le silence en une seule image ?

Le personnage se bouche les oreilles et des logos sont mis en place sur chaque tête de figurant, micro coupé, son coupé.

Le sujet principal est fondu dans une foule de personnes « muettes ». Le filtre noir et blanc permet d’accentuer le contraste

La photo est postée sur un réseau social : le spectateur participe en faisant circuler l’image.

Anaïs, Vision acide, 4 photographies

Dans chaque image, la figurante a des positions différentes. 4 images pour montrer comment les

lunettes ont été mises, et, distinguer à la fin que le modèle pleure à cause de l’acidité. Il y a donc

trois moments avant de comprendre que la vision de la figurante est abîmée.

Deux images sont plus importantes : deux plotos amplifiées, car c’est sur celles-ci que la figure est

la plus évidente.

Laura, Révolver à

Giulia, Mort vivant

Giulia, Mort vivant

gif animé par image scannée en stop-motion, feuille format A4, crayons de papier

rouge et orange.

Métamorphose d’une femme en squelette. Oxymore visuelle


Jordan Lava Whale

gif dessiné et animé

Laure-Anne, Promenade immobile,

Comment unir digital et dessin traditionnel en un dispositif ?

La figure s’intègre au décor, dont la lumière et les formes passent légèrement à travers le papier. L’écran, la feuille, sont les supports du dessin. L’un est physique et fixe, l’autre est en mouvement. Tandis que le GIF s’anime en arrière- plan, le bout de papier où se tient le personnage est maintenu fixe. Le titre ne suffit pas pour deviner, mais il peut compléter la réalisation.


La monstration et la diffusion de l’œuvre, les lieux, les espaces,

les contextes

Ré enchanter le monde .

Mots à motifs, architecture


Comment diffuser des mots dans l’espace construit ?

Comment, par sa plasticité, le texte habite-il l’espace ?

Comment faire dialoguer le texte avec l’architecture ?

Liens au programme de terminale :

- La matière, les matériaux et la matérialité de l’œuvre

Extension de la notion de matériau : mots, idées...

- La monstration et la diffusion de l’œuvre, les lieux, les espaces, les contextes

Contextes d’une monstration de l’œuvre : lieux, situations, publics. Les lieux non spécialisés et les monstrations éphémères : espace architectural ou naturel, privé ou public, institutionnel ou non, patrimonial ou non

- Champ des questionnements artistiques interdisciplinaires

Liens entre arts plastiques et architecture, paysage, design d’espace et d’objet relations sensibles, à une architecture, selon l’échelle, le volume, l’étendue, la morphologie des réalisations (du mot au bâti)

En usant des mots comme matériau, par une intervention plasticienne, il s’agit « d’habiter » l’architecture, « en poète ».

Proposer un projet sur/dans un espace architectural défini.

« Enchanter » vient du latin « incantare », qui signifie « chanter dans (un endroit), prononcer des formules magiques (contre quelqu'un ou sur quelque chose) », voire « soumettre à des enchantements, ensorceler ».

« L 'habitat poétique exige une éthique, une manière de vivre qui ne place pas l'économique au centre de l'existence. Ceux qui cherchent le profit à tout prix pourraient partager davantage s'ils habitaient ainsi. Il faut habiter poétiquement le monde pour qu'il ne court pas sans arrêt après la croissance et retrouve l'essence de son existence. Nous ne pouvons y parvenir que quelques instants seulement, car il est bien souvent impossible dans la spirale globale de faire autrement. Il faut tenter de le faire avec le plus de réceptivité possible, en contemplant les beautés qui nous entourent, s'en nourrir, s'en inonder l'âme et les yeux en regardant plus attentivement chaque jour, le ciel, la mer, l'écume, les arbres, le sourire d'un enfant avec les yeux et l'esprit du poète. Cette attitude poétique pourrait, si nous étions plus nombreux à en prendre conscience ou à l'adopter, devenir également un acte politique et écologique afin de participer au changement du monde. »

Frédéric Brun assure la conception, le choix des textes et l'avant-propos de l'anthologie Habiter poétiquement le monde, ici il présente les deux premiers livres des éditions Poesis consacrés à Novalis

Fobia, Bastien, Symon, Gwenael, Estefania, Anissa.mp4

Groupe Bastien, Gwenaël , Simon, Estefania, Anissa Fobia

« Nous nous adressons au spectateur par le biais Autoritaire : nous imposons nos idées au spectateur dans un lieu précis et clos ( ici, l’escalier ). Nous imposons nos idées, c’est à dire des nom de phobies, en laissant le spectateur libre de chercher une signification ou de se remettre en question . Le spectateur est alors témoin de toute les phobies existantes , qui l’encercle, ces mots seront en blanc et disposés de façon à oppresser le spectateur, afin de renforcer l’encerclement qui deviendra un lieu effrayant pour lui, notre but est aussi de simuler la claustrophobie pour faire pression sur l’importance de nos peurs. »

Nous traitons le mur, le sol et même le plafond comme supports et cherchons à remplir de mots pour encercler, emprisonner, entourer le spectateur. Les mots sont parallèles aux marches et aux lignes des murs. C’est une composition. Notyre typographie cherche à impacter, voire agresser le spectateur, capitale comme chez Barbara Kruger

Projet Cannelle, Gwendolyn, La nature reprend ses droits.

Projet Manon, Astrélia, Constance

making off du projet. Manon et Astrélia.mp4
Manon.mp4.mp4
Manon'.mp4


« Notre adresse au spectateur est ensorceleuse car les plantes qui grimpent sur un bâtiment ont quelques choses de magiques, de surnaturel et d’ensorceleur. Elle est aussi rêveuse car chacun peut se faire sa propre idée sur la signification de ces plantes qui envahissent le bâtiment. Nous allons utiliser 4 objets architecturaux qui représenteront chacun le bâtiment sous différentes vues, ce seront des dessins : Manon réalise la maquette. Naenme réalise la vue en coupe. Constance réalise l’élévation. Astrélia réalise la vue en perspective. » Astrélia

« Notre projet représente un bâtiment qui se fait envahir par la végétation à l’extérieur mais aussi à l’intérieur. Les lianes sont faites de mots, c’est de la calligraphie puisque les mots représentent un dessin. Il y a des lignes de compositions, les lignes des bâtiments sont droites parallèles ou perpendiculaires entre elles, tandis que les lignes de la nature sont toutes en courbes. Cela crée dons un contraste fort entre les deux. La seule couleur présente est le rose, la couleur des plantes. Cette couleur permet de faire disparaître la nature lorsque l’on place un filtre rouge devant. Ainsi le spectateur participe à l’œuvre, c’est lui qui tient le filtre et choisit quand et comment il veut s’en servir, il peut le déplacer a sa guise le mettre sur le bâtiment ou complètement devant son œil. Le lieu a de l’importance car le bâtiment représente la tristesse de la ville, son urbanisation, la couleur rose apporte donc aussi un peu de joie et de couleur à ce bâtiment blanc. Les lianes sont donc composées de texte, de poèmes plus précisément qui parlent de la nature. Ainsi, le texte sert a se rappeler de l’importance et de la beauté de la végétation dans une société polluante et austère. Le texte est aussi utilisé comme ornement pour la maquette puisque les lianes entourent le bâtiment gracieusement, ajoutant aussi de la couleur. Elles ré-enchantent le bâtiment. J’ai décidé de garder l’image de la maquette car elle reprend tout les plans, à savoir l’élévation de la face avant et la vue en perspective extérieur. Ainsi que la vue de l’intérieur qui permet donc d’avoir un aperçu de l’envahissement intérieur du bâtiment, ce qui n’est pas visible sur la maquette. On a une vue totale de tout le bâtiment.

Notre projet parle donc de la beauté de la nature qui malheureusement peu disparaître a cause d’un simple filtre de couleur (dans notre réalisation). Elle est éphémère et fragile mais aussi précieuse. » Manon

Projet Laura, Coline, Ambre, Train de vie.

Laura, Coline, Ambre et Julia.mp4

« Nous allons intervenir à l’intérieur du lycée, dans un couloir, lieu de passage idéal pour transmettre des idées. Nous traitons un espace précis du mur : une planche de bois fixée à mi hauteur, sous les fenêtres. Nous l’avons choisi car la surface est lisse ce qui permet une réalisation plus facile. Notre texte est en réalité une série de mots mis de façon linéaire. Il crée un raccord avec les formats de bois et la forme du couloir, car tout est fondé sur un sens littéral, latéral et linéaire.

Sur un lieu de passage, le texte en lettres capitales noires sera vu par un grand nombre de spectateur et entraînera la réflexion. Nous pouvons rapprocher notre travail de l’oeuvre de Lawrence Wiener, Dust and Water, similaire par sa police d’écriture capitale et en couleur, écrit droit et à l’horizontal.

La fonction de notre texte est d’interroger le passant qui passe, de le faire réfléchir sur sa vie. Le fait d’écrire deux fois le mot « mourir » doit l’interpeller. Ainsi il se rend compte qu’il fait et qu’il fera toute les actions au mur, dont mourir. Il s’agit de faire prendre conscience au spectateur que la vie est éphémère, fragile et rapide. Le texte ne restera exposé qu’un certain temps. »

L’idée, la réalisation et le travail de l’œuvre symbiose :

cocréation avec la nature

Comment faire dialoguer nature et culture ? Quelle rôle pour chacune ? Comment les faire coexister ? Comment co créer avec la nature ?

« La présentation de l’œuvre Pratiques de l’in situ, du ready-made : prise en compte des caractéristiques des espaces, gestes artistiques et statuts de l’œuvre au regard du lieu de présentation »

« L’idée, la réalisation et le travail de l’œuvre Œuvre comme projet : dépassement du prévu et du connu, statut de l’action, travail de l’œuvre.

Devenir du projet artistique : inachèvement, transformation, réemploi, accident, altération, recréation... »

« L’art, les sciences et les technologies dialogue ou hybridation . Assimilation, appropriation, réorientation de connaissances scientifiques et de technologies pour créer »


Il s’agissait à partir d’expérimentations picturales, de proposer un projet où nature et culture s’équilibrent en un objet harmonieux.

Ambre, symbiose

Astrélia

Sculpture et installation

La nature est représentée et présentée. Le livre symbolise ici la culture ( culture littéraire mais aussi objet industriel ) . Les livres sont créés à partir d'arbres ( déforestation ) . J'ai alors décidé de faire renaître l'arbre à travers le livre . Avec de réels végétaux afin de renforcer le message.

Chloé, nature-culture

Coline, L’inattendu


Photographie d’une installation éphémère.

peinture sur schiste installée sur coucher de soleil

Laure-Anne, Duolity

assemblage peint

Noa


L’harmonisation de mon projet est dans le regard du spectateur, le spectateur va être attirer naturellement vers la main de la personne et a partir de se moment la , les spectateurs vont voir la nature dans ce miroir. L’harmonie se trouve aussi dans la perception de la personne et dans la manière dont il va réfléchir pour comprendre le message. La peinture reste tres discrète au début mais quand on la perçoit on ne voit plus que ça.

Mon projet présente une peinture sur miroir + photographie

Pauline, Bonheur et destruction

Body painting

Une série de 6 images accrochées en colonne sur un mur

La peinture colore les feuilles pour y dessiner des logos de marques. Elle permet d’y coller également des fragments de fleurs et de feuilles naturelles. La nature est présente physiquement, mais aussi subtilement car les marques que j’ai utilisées sont :

Nike, Adidas, Toyota, U, Reebok ainsi que Ebay.

Constance, Les logos bios

Emma, expérimentations

Voici la même feuille quelque temps plus tard. Elle s'est imprégner de la peinture avec de l'eau qui représente ici la culture.

La feuille c'est alors recroqueviller sur elle-même, on laisse alors la nature faire.

Naemme, Défilé de natures

8 peintures

Domaines de la formalisation des processus .

penser l’œuvre, faire œuvre.

danse art plas : le geste et son inscription

Workshop avec Léa B et la Compagnie Zap.

Un projet danse / arts plastiques pour questionner le dessin génératif

Enluminure piégée, Lola et Anais.mp4

Anaïs et Lola, Enluminure piégée,

« Ce qui fait œuvre est la performance finale, tout le processus d’idées, l’élaboration du protocole en équipe et la présentation du projet ensemble. Pou voir travailler en équipe a permis d’avoir d’autres cultures, d’autres imaginations, d’autres perceptions et réflexions. Toutes ces idées ont pu être rassemblées et partagées, ce qui reflète notre projet. Dans notre film, je retiens les arrêts sur image pris durant la performance. Ils montrent les moments et les gestes importants de la performance. » Anaïs

« Certaines parties de la performance ont été retirées, d’autres, accélérées, pour un meilleur visuel. Les étapes ne sont pas respectées ; il y a des ruptures par rapport au temps de la performance réelle. Portées par le son et une certaine fantaisie, ambiance humoristique et bonne humeur pour expérimenter les effets de rythmes et de couleurs. Des bruitages en fond sonore conservent les bruits de mouvement de la performance et permettent de garder trace du réel. La musique ambiance et engage à danser avec les performers. Les effets recherchés sont la dynamique, le rythme et la dérision. » Lola

Jeux sur tables - Bastien B.mp4

Bastien, jeux sur tables

« Le premier fait des gestes fluides, arrondis et légers. L’autre fait des gestes brusques, saccadés et droits. Une personne se met entre les deux tables. Son but est de tracer sur les deux tables quelque chose d’identique en expérimentant la vitesse, les gestes, les mouvements, la place, et même le geste décalé. Leur but commun est de combler l’espace, de coloniser toute la feuille. »

oceane julia Ondes artistiques.mp4

Océane,Julia, Ondes artistiques,

« Il s’agit d’une vidéo performance. La musique choisie présente des improvisations au piano. L’image cherche à suivre le son. Le texte informe et présente notre film. Le protocole appuie la performance. C’est un guide. Il annonce ce qui va suivre. Il est situé au début du film pour le ne pas « casser » la fluidité et faire des coupures dans la performance. » Julia

Orchestra, Laure-Anne Roméo2.mp4

Laure-Anne et Roméo Orchestra, film

« La façon d’interpréter un protocole fait œuvre ainsi que le travail du corps, les gestes qui vont aider à appliquer le protocole. Rappelant Sol Lewitt et ses Wall drawings, on peut dire ici que l’humain est réduit à l’état de machine, au service du trait. Les différentes interprétations, versions, montrent une homogénéité au départ, mais on retrouve la singularité des personnes, au travers de certains choix, tels que le nombre ou les couleurs des pastels. Chaque membre du groupe a un rôle à jouer, chacun a des consignes qui diffèrent pour explorer corps et gestes et leur contrôle. Le performer au centre explore l’amplitude des gestes et leur symétrie, un peu à la façon d’Heather Hansen dans Emptied Gestures. L’un exécute des gestes brusques, de plus en plus grand ; l’autre des gestes légers et fluides. Le montage vidéo est une nouvelle étape qui va également faire œuvre, puisqu’il s’agit de penser un moyen de montrer la performance réaliser. Deux caméras filment de deux points de vue fixe. Ce montage est une émanation de la performance et a valeur documentaire. » Laure-Anne

Soleil Levant, Audrey et Giulia .mp4

Audrey et Giulia, Soleil Levant,

« Dans ce film, les deux temps de la réalisation s’enchaînent, se superposent. C’est le temps de la performance globale, réalisée en deux temporalités distinctes. Il n’y a pas beaucoup de ‘cuts’ : la vidéo suit le déroulement initial de la performance « Soleil

levant ». Du coucher au lever du soleil, tel est le temps représenté. Nous avons voulu représenté un effet calme et de contemplation. Musique et sons augmentent, vers une saturation. Il s’agit d’installer une ambiance, l’espace – temps de la nuit, l’aube et la forêt. Le texte ici est une contrainte tout en étant explicatif. Nous voyons une arrivée brusque de la contrainte fondant doucement grâce à l’interprétation de chacun. » Giulia.

L'amplitude de la liberté, Coline Ambre et Laura.mp4

Coline, Ambre et Laura L’amplitude de la liberté,

« L’objectif de ce film est de montrer la performance.. Nous montrons les performances des deux groupes, le temps réel est tronqué mais nous conservons la chronologie et les parties les plus intéressantes de l’action : là où nous composons le dessin. Une partie de la séquence a été accélérée du fait de sa longueur. Cela donne un effet comique qui contraste avec le restant de la vidéo. Nous avons voulu restituer la liberté de nos mouvements et montrer que cependant nous obtenons un ensemble cohérent. Notre choix est d’entraîner le spectateur dans la performance, grâce au rythme et à la musique. »

Projets artistiques

7 Projets + carnet

Le projet d'Ambre

La tenue des pierres, 24 avril 2021( pierre, colle chaude, fil d’aluminium, argile)

« Je verrai mon travail dehors en plein air, à proximité de l’oeuvre de Huang Yong Ping, Le Serpent d’Océan, qui se fait engloutir quand la marée monte. Cette œuvre présente un lien à mon travail. Quand la marée est haute, on peut croire qu’il flotte. C’est l’eau qui semble le maintenir à la surface, alors que dans mon projet, c’est le flux de colle chaude qui maintient les pierres en l’air. »

Le projet d'Astrélia Evolution, vidéo-performance, avril 2021,1’40

Iphone 8, Inshot, éléments naturels, végétaux et argile

« Comment intégrer le corps à l’espace ? Mon projet est une vidéo performance . Elle nous montre le passage de l’animalité de l’humain à sa prise d’humanité. Elle est constituée de 3 passages : l’éveil, puis le corps se déplace à quatre pattes, d’une façon très animale, il découvre son environnement, notamment grâce au toucher, prise de conscience. Enfin, prise d’humanité, le corps en appui alternatif sur les pieds, dans une perspective, s’enfonce dans l’environnement. J’ai essayé de montrer plastiquement l’homme qui fuit son animalité, car la nature le dépasse, le domine. C’est là qu’il prend son humanité pour tenter de fuir, mais cette nature reste la mère de son existence. »

Astrélia, Evolution, vidéo-performance, avril 2021 .mp4
Astrélia carnet.mp4

Le projet de Bastien Banda '' Προβλήματα '', avril-mai 2021

film sur les métamorphoses du moi, 10’57

3 extraits du film (3’51 à 4’54, 6’42 à 7’28, 9’22 à 10’19)

note d’intention : « Ce projet aboutira à une vidéo. Suite à plusieurs idées, et l’invention d’actions, de décors, de personnages et d’un récit, je vais suivre mon script comme un protocole. Assez imprécis, il me permettra de faire des mouvements spontanés et improvisés. Mes mouvements, libres, transmettront plus facilement les sentiments, tels la tristesse ou le désespoir. Je vais raconté la métamorphose d’un homme touché par les problèmes de la vie (travail, amour, impôts). Mon idée vient d’un mélange de mes divers savoir-faire (montages vidéos, création de personnages, maquillage, accessoires, tenues) et de mes projets effectués depuis 2 ans, comme la boîte à penser (jeu de cartes et de société) ou encore un récit de la souffrance (installation de dessins).

Je questionne la façon de raconter le récit et de le transmettre au spectateur, mais également la place de l’artiste/performeur/acteur omniprésent dans toutes les étapes de la fabrication / réalisation.

Enfin, quelle place pour le décor ? La projection ? Les autres personnages (qui sont toujours moi) ? Je m’inspire e l’oeuvre de W Kentridge, More Sweetly Play Rhe Dance, qui montre une atmosphère particulière, une part d’ombre, une part de lumière, où il est aussi question de projection. Enfin le tableau Rêve causé par le vol d’une abeille autour d’une grenade, une seconde avant l’éveil deSalvador Dali, a un lien avec mon projet ? Cette toile parle du sommeil : le personnage va t’il se réveiller ou mourir, l’avenir du personnage n’est pas tranché. Le spaectateur est le témoin différé du projet. Il regarde sans pouvoir agir.»


Bastien, extrait 1.mp4
Bastien carnet.mp4
Bastien, extrait 3.mp4
Bastien, extrait 2.mp4

Le projet de Chloé, La fin du monde, installation, avril-mai 2021

papier, carton, argile colle chaude, peinture acrylique

45 cm de diamètre

Chloé, La fin du monde,vidéo projet.MOV

Le projet de Julia

croquis projet Giulia, Angoisse_29_04_21.mp4
Le projet de Giulia . Terreur Nocturne.mp4

Le projet de Louan, Quatuor émotionnel, quatre portaits, 24, 25, 26, 27 avril 2021

papier, peinture acrylique

« Je rapproche mon projet du Métamatic n°1 de Jean Tinguely et du Wall Drawing #391 de Sol Lewitt, qui donnent une grande place à l’interprétation dans leur réalisation, comme dans mon Quatuor Emotionnel. Elles s’appuient sur des protocoles écrits par leur constructeur. Chez Sol Lewitt ce sont les dessinateurs qui interprètent les protocoles, chez Tinguely, l’interprétation est insensible car faite par des machines dont certaines parties ont été desserrées pour donner du jeu au hasard. Pour interpréter le dessin, le spectateur doit se sentir machine. Ses productions paraissent plus sensibles. Pour colorer mes portraits, j’ai suivi la théorie de Kandinsky sur les couleurs, laissant une part importante à la représentation des émotions. Ainsi, j’interprète un minimum quandje peins. Le spectateur, différent de moi, ne va pas associer les émotions aux mêmes portraits. »


Le projet de Manon Les danseurs de fil, et, Les fils comme danseurs, 24 avril 2021,

Deux vidéos, l’une de 13 secondes, l’autre de 10 secondes, à diffuser face à face sur écran de 20 x 30 cm


Manon carnet de travail.mp4
Manon symbiose.mp4
Manon feu.mp4
Manon, Les fils comme danseurs, Projet_artistique.mp4
Manon, Les danseurs de fil, Projet_artistique.mp4

L’arbre à vœux

Projet réalisé par les élèves de terminale en option arts plastiques du lycée Marguerite de Valois

L'arbre à vœux, exposition participative

Cette tradition dans certaines cultures (japonaise , indienne …) a été adaptée au travail d'arts plastiques des élèves de terminale en option afin de créer un « évènement » impliquant le public.

Comment concevoir une exposition qui montrera à la fois le « work in progress » (élaboration du projet dans le temps) et qui intègrera les spectateurs dans l'espace et le fonctionnement de l'oeuvre ?


« L'étape du processus créatif » peut parfois se confondre avec l'œuvre aboutie. Ce « laboratoire de création » est la mise en forme de différents moments de la réflexion. Le spectateur voit apparaître la naissance mais également l'aboutissement des recherches de l'artiste. Léonard de Vinci, à travers ses codex, montre l'émergence de ce mouvement de la pensée. Entre écritures et dessins, les lignes cohabitent sur la page: les unes commentent les autres sans pour autant constituer ce que l'on nomme une œuvre achevée. Claude Gellée dit Le Lorrain a constitué un « liber veritatis » durant des dizaines d'années comme attestation de son travail aussi bien pictural que graphique. Fabrice Hyber dans Taba (2012) dévoile « le dynamisme de la pensée sur l'immobilisme du support ». Cette « chose mentale », « œuvre laboratoire », est une œuvre aboutie et la mise en scène de différents rôles du dessin.


Les conditions de création de la musique, de la danse, du théâtre, de l'œuvre visuelle, de l’architecture, de l’écrit ou du cinéma au XXIe siècle obligent les artistes à ne plus considérer la scène, le livre, l'œuvre comme un lieu de représentation fermé mais comme un domaine d’expérimentation, d’expériences, de rencontres et d'échanges : un lieu ouvert. L'œuvre elle-même devient béante, libre, disponible aux interactions diverses (milieu, environnement, public). Les autres champs de la création connaissent le même mouvement du centre vers la périphérie et de porosité depuis la fin des années soixante du XXe siècle »

Les élèves décident de se regrouper pour créer une exposition qui sera évolutive , l'idée de l'arbre à vœux s'impose alors.

Le bocal comme lieu du travail est idéal il restera ouvert pour permettre aux élèves extérieurs au projet de s'impliquer en accrochant leurs vœux et offrira une intimité propice au recueillement inhérent à cette tradition.


Références citées

Leonard de Vinci codec

Fabrice Hyber Taba

Emilie Perotto, Mur de chutes

Cette tradition liée à certaines cultures (japonaise , indienne …) a été adaptée afin de créer un « événement » impliquant le public au sein du lycée.

Les élèves sont mis en situation de questionnement

Comment réaliser une exposition qui, d’une part, montrerait le « work in progress » (élaboration du projet dans le temps) et qui, d'autre part, intégrerait les spectateurs dans l’espace et le fonctionnement de l’œuvre ? »

-Nous avons décidé de nous regrouper pour créer un « évènement » qui puisse être évolutif afin de répondre au problème posé. Pauline Van Lanen

La solution la plus logique était d’exposer dans le lieu réservé aux travaux des plasticiens du lycée attenant à la classe d’arts plastiques appelé « Le bocal ». Celui-ci reste ouvert afin de permettre aux élèves extérieurs au projet de s’impliquer en accrochant leurs vœux, de plus il offre une intimité propice au recueillement inhérent à cette tradition.


« L’étape du processus créatif » peut parfois se confondre avec l’œuvre aboutie. Ce « laboratoire de création » est la mise en forme de différents moments de la réflexion. Le spectateur voit apparaître la naissance mais également l’aboutissement des recherches de l’artiste. Léonard de Vinci, à travers ses codex, montre l’émergence de ce mouvement de la pensée. Entre écritures et dessins, les lignes cohabitent sur la page: les unes commentent les autres sans pour autant constituer ce que l’on nomme une œuvre achevée. Claude Gelée dit Le Lorrain a constitué un « liber veritatis » durant des dizaines d’années comme attestation de son travail aussi bien pictural que graphique. Fabrice Hyber dans Taba (2012) dévoile « le dynamisme de la pensée sur l’immobilisme du support ». Cette « chose mentale », « œuvre laboratoire », est une œuvre aboutie et la mise en scène de différents rôles du dessin.

Les élèves construisent un arbre en carton dont l'échelle permettra d'accrocher des languettes de papier et qui occupera tout l'espace du Bocal.

L’arbre va se nourrir progressivement des voeux des élèves, professeurs, et personnel du lycée.

Quelques témoignages d’élèves participants:

« C’est une façon de s’exprimer comme une autre mais aussi de s’amuser avec les mots,c’est comme un exutoire » Angèle

« Bon projet, bonne corrélation avec la saison, cela apporte du baume au coeur et les gens en avait besoin » Aude

« Cela nous fait réfléchir à ce qu’on veut et prendre les choses plus au sérieux en les confrontant aux autres » Elise

« Grande réussite, superbe idée, c’est cool » Antoine

« Ce projet se démarque dans le cursus de l’année par la collaboration entre élèves et par la participation du public. Le fait de devoir se mettre d’accord, d’apprendre à s’adapter, d’accepter de patienter, de faire évoluer le projet par la pratique sur la matière m'a beaucoup plu . Marine Duclout

Comment imaginer une suite au projet ? A quel moment arrêter le recueil des vœux ?

L’exposition s’épuise avec son succès, le poids des vœux casse les fils, abîme le support, cela marque l’arrêt de l’aventure et nous envisageons une suite avec le papier support des vœux qui devient matériau et prolonge l’oeuvre. Océane Lefort

Quelques pistes :

Arbre en bois dans lequel des trous accueilleraient chacun des vœux roulés (référence au mur des lamentations- Belu Simion Fainaru pour le pavillon roumain à la Biennale de Venise de 2019- )

Béton papier réalisé avec les vœux du public …

« Les conditions de création de la musique, de la danse, du théâtre, de l’œuvre visuelle, de l’architecture, de l’écrit ou du cinéma au XXIe siècle obligent les artistes à ne plus considérer la scène, le livre, l’œuvre comme un lieu de représentation fermé mais comme un domaine d’expérimentation, d’expériences, de rencontres et d’échanges : un lieu ouvert. L’œuvre elle-même devient béante, libre, disponible aux interactions diverses (milieu, environnement, public). Les autres champs de la création connaissent le même mouvement du centre vers la périphérie et de porosité depuis la fin des années soixante du XXe siècle »

Comment imaginer une suite au projet ? A quel moment arrêter le recueil des vœux ?

L’exposition s’épuise avec son succès, le poids des vœux casse les fils, abîme le support , cela marque l’arrêt de l’aventure et nous envisageons une suite avec le papier des vœux qui devient matériau . Océane Lefort

Quelques pistes :

Arbre en bois dans lequel des trous accueilleraient chacun des vœux roulés (référence au mur des lamentations- Belu Simion Fainaru pour le pavillon roumain à la Biennale de Venise de 2019- )

Béton papier réalisé avec les vœux du public qui constituera un socle et sur lequel sera posé un livre d'or de tous les vœux copiés sans aucune censure.

C'est cette solution qui a finalement été choisie .

Alayne Gisbert-Mora