Lycée René Josué Valin -

La Rochelle (17)

ARTS PLASTIQUES ENSEIGNEMENT DE SPECIALITE

je dois être claire....je dois être claire....Dans le cadre de la nuit de la lecture, Miléna, en Terminale Spécialité a présenté cette vidéo-performance au public du musée maritime de La Rochelle dans lequel se déroulait l'évènement le 18 janvier 2020

Lire, c'est... Pierre-Alexandre a conçu cette vidéo pour questionner ce qu'est la lecture. Pour cet élève de Terminale Littéraire en spécialité Arts Plastiques, la réponse se trouve forcément dans le regard...

Référence vue en classe - Marcel Broodhaerts, La pluie, 1969, Centre Georges Pompidou, Paris

La monstration et la diffusion de l’œuvre, les lieux, les espaces, les contextes

Questionnement : Contextes d’une monstration de l’œuvre : lieux, situations, publics.

"Triptyque fait à partir de 10 photographies prises à la même heure, à un endroit différent à chaque fois. Mon but était de mélanger des éléments de paysages divers (naturels, industriels…) pour « casser les codes » d’une carte postale classique et montrer un aspect plus réel. J’ai élaboré ce travail autour de lignes et de couleur, afin d’établir un contraste." Aloès

projet de randonnée industrielle

Initié à la fin de l'année de Première, alors que nous avions rencontré l'artiste canadien Patrick Beaulieu, une réflexion sur la question du déplacement en tant que générateur d’un travail artistique a germé durant l'été 2019 puis a pris corps dans des productions plastiques. Cet artiste nous a reçu au Centre Intermondes à La Rochelle où il était en résidence pour l'été. Son travail reposant sur la question du véhicule l'amène à concevoir des voyages aux finalités poétiques.

Thierry Davila, Marcher, Créer, éditions du regard, 2007

Une réflexion sur le mouvement, les flux (touristiques et migratoires se percutant parfois dans les mêmes lieux) aura guidé les pas des élèves de terminale spécialité.

L’idée, la réalisation et le travail de l’œuvre,

Questionnement : Œuvre comme projet : dépassement du prévu et du connu, statut de l’action, travail de l’œuvre.

"Le projet Fragment a sûrement été le projet le plus dur à produire mais il a été mon préféré. Ce projet m’a permis de mettre mon propre parcours médical à profit et ainsi l’accepter et le voir sous une autre forme. Le choix des radiographies est symbolique puisqu’elles ont chacune eu un impact important dans ma vie. Le médical a une grande place dans ma vie de tous les jours et j’ai donc décidé de reproduire l’écran lumineux qui permet aux médecins de voir à travers les radiographies. Après maintes et maintes essais, j’ai utilisé la même étagère qui m’a servie pour le projet sur l’éphémère pour faire office de support mais aussi pour imiter l’écran. La lumière est émise par une guirlande bleue et blanche, mise à l’intérieur de l’étagère qui ne possède pas de fond. J’ai ensuite scotché les radiographies aux bords de l’étagère et celles-ci sont traversées par cette lumière bleue laissant apparaître les parties du corps photographiées. Mon intention est avant tout personnelle car c’est mon propre parcours qui m’a inspiré ce projet mais c’est aussi une démonstration que l’art est infini, que même des clichés médicaux peuvent devenir une œuvre d’art." Maïly

dispositif adopté

premiers essais d'agencement

réalisation finale

La présentation de l’œuvre

Questionnement : Conditions et modalités de la présentation du travail artistique : éléments constitutifs, facteurs ou apports externes.

Quelque chose de pourri... Produites au début du confinement, par Coline en Terminale Spécialité Arts Plastiques, ces images questionnent des registres divers et font se rencontrer la tradition de la nature morte de Vanité, la "photographie culinaire" omniprésente sur les réseaux sociaux. Cette série joue des stéréotypes et des images "candides"en cultivant l'éphémère...

En ce début de confinement, Ugo a documenté son travail sur l'éphémère par des photographies et une vidéo rendant compte de la disparition de ce portrait évoquant les premiers masques-collages dadaïstes de Marcel Janco.

Lucie est interne et le lieu de son quotidien est partagé. Après avoir fait toutes les démarches administratives nécessaires et obtenu les autorisations, elle a mobilisé tout l'étage de son internat pour orchestrer et faire rejouer le ballet des allers et venus de ces lycéens- nomades.

Après avoir rencontré la jeune artiste afghane Kubra Khademi, en résidence de création, les élèves se sont emparés de la performance en tant que médium d'expression plastique.

Créer à plusieurs plutôt que seul

Questionnement : Contextes et dynamiques de collaboration et co-création : situations et modalités d’association, visées et compétences associées, auteurs et signature.

Comment Créer un Nuage

"Mon projet sur l’éphémère est une performance qui aura duré l’espace d’une journée de laquelle est tirée 15 clichés photographiques (3 par phases et il y a 5 phases : Trempé, Mouillé, Humide, Semi-Sec et finalement Sec). Mon intention à été de faire des traces photographiques de ma promenade pour mettre en évidence les différentes phases du séchage de mes vêtements ainsi que la vie de la pomme que je tiens en main. C’est différentes étapes questionnent parfaitement la question de l’éphémère et sous le rapport de toutes ses perspectives possible, que ça soit dans l’évaporation, dans l’écoulement du temps, dans le changement de paysages, de la consommation, l’oxydation de la pomme et même, finalement, le cycle de la vie et de la mort que je présente avec le cimetière dans les 3 dernières photos. (...) "

Andy Goldsworthy, 1956, Started to rain-laid down-waited-left a dry shadow, Haarlemmerhout, Holland, 29 August 1984.

"(...) Ce qui est aussi intéressant ce sont les traces que je peux laisser derrière moi et sur moi (mon visage mouillé, mes cheveux mouillés et vêtements) ; ce qui les inscrit entre l’éphémère et la mémoire. Comme référence nous pouvons citer Paradox of praxis I,Sometimes Making Something Leads to Nothing (1997) de Francis Alÿs pour les traces photographiques et/ou vidéo de l’évolution d’un objet ou élément tiers lors d’une « promenade . Nous pouvons aussi citer l’œuvre d’Andy Goldsworth (1956) Started to rain-laid down-waited-left a dry shadow de 1956, où la question de la trace et de l’éphémère ainsi de que de l’eau et au cœur de l’œuvre mais nous pouvons citer l’œuvre de Michel Blazy, Sculpture , Bar à Orange pour les oranges qui se périment ce qui peut être mis en parallèle avec l’oxydation de la pomme que j’ai dans la main. Cette pomme est aussi un parallèle avec les vanités du XVIIème siècle dans lesquelles se trouvaient souvent des fruits comme par exemple la vanité de Adriaen Coorte, Nature morte avec trois nèfles et un papillon."