Lycée Marguerite de Valois - Angoulême (16)

Eline, Sans titre

Anastasia, The Clock, image GIF


« La situation consistait a créer un scénario qui serait liée à la machine avec une réalisation qui devait conclure à une performance . Comment jouer avec le temps ? Faire une machine pour le temps ?

Inspiré du mouvement d’une horloge, en particulier le mouvement répétitif d’une aiguille d’horloge ; j’ai donc commencé à chercher à décomposer le mouvement que j’avais choisi ainsi qu’à commencer à réfléchir sur le moyen de présentation. L’idée du flipbook a été écartée car cela impliquait de faire reconstruire le mouvement par un spectateur avec un geste de moindre amplitude que celui qui été réalisé par mon corps.


J’ai fini par choisir comme support pour ma réalisation le gif, de réaliser le mouvement grâce à une multitude de photos. Le gif modifie le mouvement de base : en effet le mouvement saccadé augmente la vitesse. L’effet n’était pas attendu mais je trouve que au final il participe au fait que la performance avait pour base la machine. De fil en aiguille j’ai donc produit un geste qui crée du temps car il s’éloigne de l’inspiration de base que fut l’horloge et ses aiguilles. J’ai fini par créer un temps propre au gif. Ainsi le mouvement de mon bras reprend le mouvement d’une machine déréglée. »

Anastasia


Loli, Du rêve dans la gueule, 2019, performance, sèche-cheveux, paillettes

"Citation de André Malraux, dite lors de la Conférence des Pays Francophones à Niamey le 17 février 1969 : « On a beaucoup dit que la machine excluait les rêves, ce que tout contredit. Car la civilisation des machines est aussi celle des machines à rêves, et jamais l’homme ne fut à ce point assiégé par ses songes, admirables ou défigurés. ». Cette citation questionne la machine et le rêve, comment la machine peut produire quelque chose de fantasmé, de rêvé ? J’ai retenu dans cette citation le fait que la machine produit un rêve, mais est-ce vraiment la réalité ?

La Performance est l’action faite œuvre. Elle s’intéresse à l’immédiateté du mouvement, de l’action. Elle est éphémère et peut ne pas laisser de trace. La situation proposée questionne aussi la relation qu’entretiennent aujourd’hui les humains et les machines.

Henry Miller dans Le Monde du sexe : « De nos jours, l'individu est pour ainsi dire race éteinte. Ce que nous avons, c'est le drame du robot-l'homme de l'âge de la machine, qui fonctionne comme un rouage. ». Dans les récits futuristes les robots permettent d'améliorer la qualité de vie des humains en faisant leurs tâches quotidiennes à leur place. Donc je me suis intéressé aux tâches que font les humains dans leur quotidien : le cuisine, le ménage, dormir, prendre une douche... Le fait de passer l'aspirateur ou de faire la cuisine se rapproche trop de la domesticité, or mon but est de faire une tâche inutile à l'homme.

Je me suis reportée sur le sèche-cheveux, objet que j'utilise tous les jours et j'ai voulu y associer l'idée de la distribution de choses qui pour moi représentent le bonheur, la joie : les paillettes. Ainsi naquit l'idée du sèche-cheveux à paillettes.

Ma performance dure 20 secondes, elle est restituée sous forme de vidéo et de photo du résultat, c'est à dire la photo de la personne qui réalise la performance ( moi) une fois l'action terminée. Tout se déroule très vite. On voit le visage se crisper à cause du souffle de la machine. Puis quelques secondes plus tard les paillettes sortent, on voit le visage se crisper encore plus jusqu'à ressentir une sorte de dégoût. Le titre de cette performance est Du rêve dans la gueule, l'utilisation du mot familier « gueule » fait contraste avec rêve et apporte quelque chose d'agressif . Cette performance joue avec le contraste (de la joie, du bonheur représenté par les paillettes et l'agressivité de l'action). De plus, l'expression « du rêve dans la tête » est détourné par ce titre, car l'expression originale est positive. Or cette performance nous montre une machine à « rêve » de manière négative. Bonheur illusoire , La machine empire tout sur son passage.


Joy, Crispation

Joy crispationoui3.pdf

Gabriel, Une lampe de garçon? H : 35 cm? 07/05/2020? collage ; peinture ; assemblage ? Une vieille lampe de bureau ; 3 poupées Barbies


Lucie, Globe mondial, « Pour réaliser mon assemblage j’ai tout d’abord pris plusieurs objets que beaucoup de personnes se servent tout au long de leur quotidien, les pièces de monnaie et les billets. Dans une cloche en verre, j’ai glissé des papiers qui sont des actualités sur le monde entier, m’interrogeant sur l’économie dans le monde actuel et sur ses dangers. Dans l’assemblage « globe mondial », j’ai voulu donner deux visions différentes du monde actuel : d’un côté l’économie est enfermée, piégé et donc cela montre que nous n’avons pas besoin de l’argent pour faire face à cette crise(covid), puis d’un autre côté, j’ai voulu montrer que l’économie était prête à exploser et donc que le monde a besoin de cette argent pour pouvoir faire face à cette crise.

Mon assemblage est vraiment centré sur ce qu’il se passe dans le monde. » En renfermant toute ma réalisation dans cette cloche je donne l’aspect du globe mondial mais transparent.

Un monde concentré dans cette cloche, sous pression, mais imaginons que nous ouvrons cette cloche tout exploserait-il ? Mais si tout est renfermé cela veut peut-être dire que nous sommes tous protéger ? Seul le spectateur peut trancher. »

Lucie


Anastasia, A travers les souvenirs, vidéo mp4

« La cartographie reprend une vue d’ensemble du pays, de l’Ukraine, ainsi que de ceux qui l’entoure. Cependant pour la réalisation les pays autours constitue une réserve ; de plus les seules villes représentées sont celle qui constitue mon road trip de vacances.

Le contour des personnes proviennent de photographies et reconstituent sur plusieurs années les vacances que j’ai passée de mes quelques mois à mes 10 ans en Ukraine.

L’ensemble est sur un fond qui est composé essentiellement de rouge et de jaune et empli du dessin de contours des figures à l’encre de chine. A certains endroits les contours ne sont plus nets et ont bavé. Mais cela participe au faite que les figures représentent des souvenirs, pas toujours nets. Certaine des figures ont été coloriées au crayons de couleurs afin de les faire ressortir mais tout en restant dans la gamme de couleurs utilisé.

L’effet utilisé pour produire le déplacement est le traçage d’un parcours réalisé en avion qui part d’un point hors champs. Ce déplacement ne suit pas le tracer des routes et rejoint donc les villes (Kiev, Kirovohrad, Odessa) qui sont représentés par des points sur la carte.

Le montage est fluide ce qui permet de ne pas se perdre dans une complexité inutile, la carte étant chargé du fait d’être composée de figures un montage non fluide avec des coupure et autres aurait dilué sont propos et l’aurai affaiblit.

Le son ajouté qui est plutôt lent permet d’accompagner le déplacement représenter. Le sons est donc en adéquation avec l’image car il accompagne le déplacement et tout comme le montage il est fluide. Ainsi grâce au son on peut se plonger dans la vidéo.

La notion d’espace est visible car on retrouve la représentation d’un pays dans son ensemble, c’est donc une représentation de l’espace. Quant à la notion du temps elle est visible par les contours des personnes présentes sur mes photos d’enfance.

Bouchra Khalili, Mapping Journey #1, cette œuvre peut être mise en parallèle avec mon travail car les deux production parle d’un trajet qui à des étapes clés, cependant contrairement au travail de l’artiste le trajet montrer est le miens et la représentation que j’en fait ne s’embarrasse pas du trajet routier. Les deux productions se basent sur un trajet qui c’est déjà produit et qui est raconté grâce à des souvenirs de migrations. Mais pour raconter ce trajet une carte du monde est utilisée tandis que dans ma production la cartographie que j’ai utilisé à été modifié de mon point de vue subjectif.

Mon film d’une part illustre le trajet de mes vacances d’enfance mais aussi un trajet dans mes souvenirs car l’intérieur du pays est traité avec le contours de plusieurs personnes. Un souvenir car composé d’un ensemble de morceaux de photos d’enfance qui se retrouvent à l’intérieur du pays ou j’ai passé mes vacances d’été. D’autre par la bande son est l’instrumentale d’une chanson traditionnel russe. Un trajet à travers les souvenirs et la mémoire. »

Anastasia


Souvenirs, Loli, 2019, verre, plastique, papier, laine

« Des petits objets comme des figurines Kinder, l'idée de revisiter l'arche de Noé avec des jouets m'est apparue, en renversant l'ombrelle et en mettant les animaux à son bord comme un bateau. utiliser des jouets rappelant inévitablement l'enfance m'a beaucoup intéressé car on est dans une période où l'on quitte le système scolaire qui nous guidé depuis nos 3 ans. mon projet consistait à enfermer dans des bocaux, des objets, des éléments, des échantillons de mon enfance.

composé de 8 bocaux en verre avec un couvercle opaque dans lesquels on a mis des jouets ou des dessins ou une peluche ou un habit. Ces bocaux ont pas tous la même taille est sont alignés sur une ligne et empilés deux par deux. Les objets utilisés forme un mélange hétérogène qui grâce aux bocaux s'unifient. Souvenirs nous indique qu'il s'agit d'objets d'enfance (de mon enfance) regroupés en un même lieu. C'est une sorte de mausolée de mon enfance, d'échantillons de mon enfance (l'utilisation de bocaux prend tout son sens car c'est là où l'on range les condiments pour la cuisine), d'étagère à souvenirs. on range nos souvenirs quelque part dans notre mémoire, ainsi on peut y accéder mais on ne pourra plus jamais les vivre.D 'où l'idée du mausolée qui signifie la fin d'une ère, d'un moment qui ne sera plus. Cette assemblage est une sorte d'adieu à l'enfance.

On peut penser à Fables et récits d’Annette Messager un inventaire (peu organisé) d'objets d'enfants, un inventaire d'une partie de l'enfance, accumulant peluches et livres empilés, mais également aux Compressions de César où l’objet prend la forme du contenant qui le déforme. »

Loli


Lilia, Road Trip, vidéo

Loli, Monotonie

« A partir de brefs et longs voyages en voiture que j'ai pu effectué, on adopte le point de vue d'une personne à l'intérieur de la voiture, à la place passager de devant (la place du mort),qui regarde la route en plongée, le ciel et les lampadaires en contre plongée, et les arbres ou les champs sur les cotés en biais. Les images sont des vidéos personnelles faites en « live » lors de trajets en voiture, très courte entre 3 secondes et 30 secondes. Il n'y a aucune autre modification que le filtre noir et blanc et le juxtaposition des vidéos.

L'impression d'un déplacement est due au travelling naturel lorsque l'on filme dans une voiture qui se déplace. L'assemblage des vidéos est faite avec des coupures nettes entre chacune, il n'y a aucune transition mais parfois quelques éléments communs entre les vidéos comme un objet tel les lampadaires ou un rond-point ou une lumière ronde. La musique permet d'accompagner les images en rajoutant une touche mélancolique. C'est la version acoustique de la chanson Where is my mind de Pixies. Le Chanteur nous dit dans cette chanson qu'il est perdu. Et pour moi il y a un parallèle entre le fait d'être perdu et la vidéo qui nous montre des routes sans aucune destination ni départ.

Ce qui est filmé est un trajet.

Filmer la route, le chemin que prend tout le monde. Et monter ce qui se voit par les fenêtre d'une voiture.

Les Surréalistes lors de leur dérive à Blois qui a durée 10 jours, firent une expérience qui se termina lorsqu'ils se mirent à se disputer, ils n'ont garder aucune image. Il s'agit d'une pratique de la dérive dans le subconscient, à titre personnel

L'enjeu de ce projet était de montrer le fait d'être perdu, de n'avoir pas de but. Avant l'ère des GPS il était très fréquent de se perdre en voiture, chose qui a énormément disparu depuis l'arrivée des cartes routières électroniques. De plus la symbolique de la route est très importante, le chemin est censé nous guider, c'est la symbolique du destin, or on peut se perdre car le chemin est rarement une ligne droite.

La musique est triste (personnellement elle me met dans un état très mélancolique) et est plus accès sur le fait d'être perdu psychiquement alors que la vidéo montrerait plutôt le fait d'être perdu physiquement.

Le titre « Monotonie » est plus en rapport avec les images qui nous montre certes de manières, heures et lieux différents les même chose. Le titre prend au contre pied le principe d'un road trip qui est aventure et découverte. «

Loli

Elena (Loli), « A la gloire des jambes ! », feuille A4, marqueur et typex

« Travaillant la présentation de notre sculpture, sous forme de photographies, la photographie fait-elle trace ou fait-elle œuvre ? Dans l’homme qui marche de Rodin, les jambes et buste sont sans bras, ni tête, il n’en a pas besoin pour voir la posture. Nous représentons un morceau qui s’autonomise. Notre travail n’a pas de base et il ne traduit pas le mouvement, plutôt une position figée, référence prise chez Erwin Wurm dans son exposition au Jeu de Paume où seules les jambes de l’artiste sont visibles, sortant d’une boîte en carton. D’ailleurs sa sculpture n’existe que sous forme de photographie. Après avoir gratter, découper, tartiner, assembler, sculpter l’argile, travailler la barbotine, ce que je retiens de ce travail ce présente sous forme d’un collage sur feuille A4, à accrocher au centre d’un mur. Il s’agit de mettre en valeur les jambes en en faisant un motif coloré reproduit plusieurs fois pour montrer les différentes étapes du processus (voir chiffres blancs et contouring en fluo) Du patron qui a servi a faire les jambes, le motif envahit l’espace et s’autonomise. C’est un jeu sur les plans et l’espace. »

Elena

Noémie, Anastasia, Gabriel, La Naissance d’un cube, 90cm x 80cm x 60cm, argile crue

« En ayant étudié la sculpture chez Rodin, il fallait à travers un atelier de plusieurs jours produire une sculpture questionnant « qui porte quoi ? Qu ‘est-ce qui porte ? » Suite à un long processus(en passant par le croquis et l’étude du ‘porté’), voici notre projet en argile. Nous avons trouvé intéressant de présenter la sculpture au sol. Pour la fondre dans la « masse » et pour changer des habitudes du socle. Dans notre sculpture, les pieds deviennent socle. Nous interrogeons la relation objet / corps. Le corps du personnages représenter naît du cube (vide), tel un cadre sur le dessin de projet. Le cadre étant trop fragile, nous avons fait un cube. En sortant de son « cadre », la figure fait apparaître son vide intérieur. Je compare notre réalisation à une photographie de Laura Williams, Invisible. Elle place un miroir devant le buste d’une femme qui enlace ce miroir. Et étant à l’extérieur, le miroir reflète la nature qui l’entoure, ce qui crée un vide au niveau du buste de la figure. Dans notre sculpture, un vide réel est présent pour l’intégralité du corps de notre personnage. Seuls les pieds, une main, un bras, le front, sont apparents, comme si le corps était caché derrière un cube qu’il portait. Je pense aussi à la Pensée ou Auguste Rodin fait apparaître la tête de Camille Claudel, d’un bube plein, cette fois-ci. »

Noémie

« Jouer avec le rôle du porté / porteur avec un objet. Nous utilisons des fragments de corps, ainsi que Rodin. Chez Willy Verginer, Acqua Alta, échelle 1, la sculpture représente un personnage qui est encré dans l’objet, le corps fait partie de l’objet. C’est une chose que l’on retrouve dans notre travail. Nous exploitons un côté ludique de la sculpture en l’installant par terre grâce au vide. La sculpture en terre crue ne pouvait être conservée, nous avons donc réalisé une série de prises de vue. En posant la réalisation au sol, nous avons jouer avec la relation corps / sculpture. Cela donne un autre regard au spectateur. »

Anastasia

Lilou, Noémie, Joy, Sans titre, 1m15 x 80cm x 62 cm, 80 kgs

« A l’atelier de l’école d’art du GrandAngoulême, nous avons d’abord créé un petit format d’une partie du corps. Notre forme principale, la main a été réalisée à très grande échelle. Nous avons ensuite rajouté de fausses planches de bois, en argile, afin de questionner le « qu’est-ce qui porte ? » La main, réaliste, avec les doigts repliés afin de faire tenir les planches d’argile qui semblent la supporter. Chaque détail de la main est représenté : creux de la paume, ongle, bosse des os des phalanges, par souci de réalisme. Sauf que dans notre projet, nous pouvons voir qu’il ya une grande différence d’échelle entre la main monumentale et les planches de bois. Elles sont , de base, beaucoup plus grandes que la main mais deviennent minuscules en tenant entre les doigts. Dans la sculpture tous les éléments font la même taille, sans conservation des proportions réelles. Ce qui donne certainement un aspect surréaliste que l’on retrouve dans l’installation in situ. »

Lilou

« En regardant notre sculpture, je pense à la main d’Auguste Rodin tenant un torse de femme, moulé par Amédée Bertault photographié par un anonyme(Paris, Musée Rodin). Nous la présentons sur fond noir et sur un socle, éclairée par la lumière et tenant deux planches entre ses doigts, vue de face. Il s’agit d’une main d’homme, hors échelle humaine, elle est en équilibre, les doigts un peu refermés, tenant des planches ou tenue par ces mêmes planches : indécision qui la présente comme œuvre d’art. »

Lucie

anastasia et noemie.pdf

Loli (Elena), Puzzle, performance, 5 minutes, 8 participants, argile

« La situation proposée consistait à réaliser une sculpture en questionnant le rapport entre l’objet et le corps à travers le porté. Plusieurs contraintes : la sculpture devait être à l’échelle 1 au minimum, ne devait être qu’un fragment de corps, en argile, pas cuite ; de plus il fallait travailler en groupe de 2 ou 3. Cela nous a permis de nous pencher sur la création, la mutation d’un projet artistique qui tend à devenir une œuvre d’art. On a suivi les étapes de formation d’un projet comme les sculpteurs traditionnels ( Rodin). En équipe, il a fallu nous confronter à la réalisation à deux d’une sculpture, au compromis qu’il faut faire ou tout simplement à l’adaptation avec l’autre, à la répartition des tâches, aux potentiels désaccords, à montrer et argumenter son idée ... Shémas, croquis, positions, plus ou moins compliquées, différents outils graphiques, notre corps tenant des objets, de plus en plus volumineux, de manière non conventionnelle : il fallait en tirer un projet. Nous, on a basé notre travail sur une photo prise lors des premiers exercices. Nous avons reproduit jambes, fesses et tabouret qui tient calé, à l’horizontal, au niveau des talons. Mais un accident est arrivé lors de la réalisation : le tabouret s’est cassé ! De cette manière le tabouret en argile et la sculpture des jambes furent séparés. On a fait en sorte que ce soit deux sculptures différentes. Du tabouret ne restaient que des morceaux. Ce projet est donc une performance proposant une reconstitution de la sculpture. Il faut être 8 personnes. Chacun tient deux fragments au niveau de leurs extrémités. Le tabouret est reconstitué à l’envers. Les performeurs sont placés autour de l’objet mais obstruent la vision du spectateur. Seul moyen de voir la sculpture : soit regarder du haut, soit s’approcher et regarder entre les corps qui portent. Puzzle, car on reconstruit quelque chose de défait. Une situation qui rappelle le métier d’archéologue qui reconstitue des antiquités. La notion d’antiquité est très présente ici. C’est une sorte d’allégorie car la sculpture n’est pas parfaitement reconstituée, comme le passé n’est jamais complètement découvert et il ne le sera jamais, de plus on le cache. L’image du tabouret est aussi intéressante car le tabouret perd encore plus sa fonction, c’est à dire, tenir debout et attendre que quelqu’un s’installe dessus. Ce cache cache entre le passé et nous, entre la sculpture et le spectateur est renforcé par l’endroit où la performance doit être faite, c’est à dire au sol. Ainsi les performeurs sont accroupis autour de la sculpture, en suspend. Elle n’est pas mise en valeur, mais c’est tout de même un rassemblement voyant. »

Loli

3. Elena - A la conquête de l'espace.pdf

La notion d'espace bi-dimensionnel dans le passage à l'abstraction (rèf Sophie Taeuber Arp)

Capacité à organiser des surfaces selon des principes faisant sens.

Enregistrement des battements cardiaques de toute sa famille et superposition de ceux-ci de façon à créer une trame, plongeant ainsi le graphisme dans une abstraction ne faisant sens que pour elle-même. Le tracé vibre visuellement à cause du support de carton ondulé. Travail accompagné d'un enregistrement audio


L'implication du corps dans l'espace de présentation. Capacité à figer un « état-moment » dans une sculpture alliant corps et imaginaire.