Lycée Paul Guérin - Niort (79)

Suzanne

"Dans ce sujet, nous devions proposer une production mettant en scène la lumière et/ou la transparence. Une attention particulière au mode de présentation de notre travail, tout en faisant une proposition originale de support, devait être proposée. La problématique qui était donnée pour ce sujet était : comment comment travailler la lumière à des fins de productions plastiques ?

Les liens avec ce sujet et ma production sont :

• la mise en scène (scénographie) de l’œuvre dans un espace

• La mise en scène (scénographie) de l’œuvre à destination du spectateur
  Ce sujet traite de la lumière et la transparence, comme l’œuvre Les transparents de Carmontelle datant de 2009. Se sont des dessins très fins qu’il présente à la haute société.
  Ce sujet aborde les notions tel que, la lumière, les ombres, la transparence, l'opacité, l’immatérialité et la matérialité mais aussi le palpable et le non palpable. Avec mon binôme, Jodie, nous avons premièrement exploré l'idée de créer à l'aide de matériaux quelconques, un jeu d'ombre recréant parfaitement à l'aide de la lumière une forme comme un arbre par exemple, à la façon de Kumi Yamashita sur son œuvre appelé Building Blocks faite en 2014 ou bien Fragments faite en 2009. Par manque de temps et de technique, nous avons donc préféré nous rabattre sur une autre idée qui était celle de créer sur un socle un petit monde assez subjectif et composé de plein de matières et de forme différentes.
  Notre production est donc une sculpture faite de divers assemblages collés à la colle chaude, et colorée soit à la peinture acrylique, soit au feutre à alcool. C'est un monde composé d'immeubles de forme conique, sphérique ou pyramidale en papier et plastique, mais aussi de végétations faites d'épingles et de coton. De plus il y a une sorte de lampadaire fait en plastique coloré au feutre à alcool, fil de fer et de coton qui n'est pas producteur de lumière mais modificateur de celle-ci. Le tout étant disposé sur un socle rond en métal, peint en noir, dont les fabrications qui reposent sur ce dernier son contournées par un chemin de peinture bleue.
  Le tout est donné à présenter sous forme de performance prise en vidéo en format portrait et accompagné d'une musique (joué au piano seulement) mais également accompagné de la production en elle même (sur un socle) pour que le spectateur puisse l'observer sous tous ses traits.
  Comme déjà dit précédemment, notre travail est la représentation d'un monde, car ses volumes forment une demi sphère, semblable à la coupe d'une planète et de ses reliefs, ici représentés par des formes géométriques et des matériaux originaux, symbolisant l’œuvre d'une vie qui n'est pas la nôtre, mais s'y apparentant. Les couleurs sont ici importantes, car si l'ensemble de ce qui compose ce monde est majoritairement de couleur rouge, violet et bleu, le filtre de couleur rose va changer la donne, car les couleurs citées précédemment auront changé, créant une illusion, car le but est de désorienter le spectateur et de le faire douter de ce qui est réel ou non, avec l'aide des différents plans de la vidéo qui y contribuent de manière significative. De plus les variations de lumière, jusqu'à son absence totale, montrent que sans celle-ci rien n'a de sens, et nous ne savons donc plus discerner le réel de l'imaginaire. Cette production joue énormément avec les couleurs et les formes atypiques sur un plan plutôt fantaisiste qui semble incompréhensible et presque sorti de nulle part, pour jouer avec l'imagination du spectateur et le confondre dans notre interprétation de notre travail." Maélie

Jodie

Jodie

Julia

Julia

Suzanne