Lycée Pilote Innovant International (LP2I) - Jaunay-Clan (86)

Enseignement de Spécialité

Travail sur la question du protocole en arts plastiques (Pauline)

Colorspaper

Tout d’abord, les mots qui m’ont frappé ont été hasard, monumental et participation du spectateur. J’ai voulu faire un protocole car j’avais le concept et le spectateur, lui, devait faire l’œuvre. Je me suis inspirée de Sol Lewitt qui réalise aussi des protocoles avec ses wall-drawing, il réalise un diagramme et un certificat d’authenticité c’est pourquoi j’ai commencé par réaliser un diagramme, j’ai donc du représenté les 292 fenêtres du CRD sur une feuille présente dans le dossier, ensuite j’ai détaillé mon protocole qui était que le spectateur devait au hasard piocher un nombre qui correspondait à une fenêtre puis piocher une couleur. Le spectateur devait prendre une feuille de cette couleur là et la scotcher sur la fenêtre correspondante. Au total, 111 fenêtres sont recouvertes de papier colorés, et ce nombre a bien évidement été choisi au hasard mais aussi c’était pour montrer que si nous faisions un Colorspaper2, nous n’aurions pas du tout la même disposition des feuilles ainsi que des couleurs.

Ensuite pour la réalisation de l’œuvre, j’ai dû commander les feuilles de couleurs pour qu’elles correspondent au format des petites fenêtres du CRD car les feuilles ne recouvrent pas entièrement les fenêtres pour celles qui sont grandes. Au total, il y avait 11 couleurs différentes, pour que cela fasse un mélange coloré et que cela ajoute de la couleur au bâtiment comme la Cité Radieuse de Marseille où Le Corbusier a ajouté des couleurs sur la façade pour créer un contraste entre le béton et les couleurs pour ainsi égayer le quotidien des habitants. Puis j’ai attendu et demandé aux personnes étant au CRD de participer à l’œuvre, c’est ainsi que l’œuvre a été réalisée sur plusieurs semaines. Ce moment de partage entre le visiteur et moi fut intéressant car pour chaque personne, ce ne fut jamais la même chose et un lien s’est créé entre nous car des fois il fut difficile de scotcher la feuille puisque les fenêtres étaient hautes. Ce projet m’a fait prendre conscience de l’architecture complexe du lycée et aussi du nombre impressionnant de fenêtres. C’est aussi le message que j’ai voulu faire passer aux personnes car grands nombres de gens ne se doutaient pas que le CRD était aussi grand en longueur ainsi ils ont pu constater que le lycée comptait énormément de fenêtres et qu’il était gigantesque !

Ensuite, J’ai pris énormément de photos de dehors car le projet se voit de loin et forme comme un paysage, un panorama que l’on peut contempler comme les Nymphéas à L’orangerie de Claude Monet puisque dans cette œuvre nous pouvons nous éloigner pour avoir une vue d’ensemble, nous rapprocher pour voir tous les détails exactement comme Colorspaper. J’ai eu beaucoup de retours positifs me disant que cela mettait de la couleur au lycée et surtout mettait en lumière la façade et l’architecture unique du LP2I. Justement, le lycée est un mur rideau où les fenêtres viennent habiller la structure du lycée et il n’a pas de façade principale où des éléments remarquables seraient visibles. Il y a une uniformité de la façade contrairement aux façades des cathédrales qui sont immenses et très travaillées qui retiennent l’œil, et bien dans Colorspaper c’est aussi un élément important car cette bande de couleur vient faire de cette façade, la façade remarquable du lycée où les gens sont invités à la contempler puisque cela la décore et se poser des questions. Les gens se demanderont surement pourquoi il y a des espaces libres ? Pourquoi une couleur se retrouve-t-elle ici ?

Ce qui est aussi intéressant c’est du point du vue interne, dans le CRD, cela rajoute des couleurs avec la lumière qui vient dans le CRD et apporte une ambiance colorée. Cela fait référence à l’institut du monde arabe réalisés par Jean Nouvel où sur la façade est représenté des moucharabiehs qui s’ouvrent ou qui se ferment en fonction de l’ensoleillement, ou encore comme la fondation Cartier construit par le même architecte où les vitres transparentes sur toute la façade se fondent avec le décor et joue avec la lumière.

Ensuite pour présenter Colorspaper, j’ai fait un photomontage de la façade et je l’ai imprimé sur 4 mètres de long, ce qui servira de trace de cette œuvre puisqu’elle n’est que temporaire aussi ce format nous incite à parcourir le long du panorama exactement comme si nous étions devant l’œuvre réelle, elle défile devant nous, nous pouvons citer les transparents de Carmontelle qui nous donnent cette même impression où nous voyons un paysage défiler de 50 mètres de long.

Ce que j’ai remarqué de dehors c’est que comme les numéros de fenêtres ont été tirés au hasard, on s’aperçoit que cela forme des détails intéressants laissant au spectateur un part d’imagination pour que naissent en eux des idées uniques, chacun peut s’approprier l’œuvre différemment en contemplant les détails.

Pourquoi avoir fait le choix des fenêtres du CRD ? Ce choix m’a été facile car c’était quelque chose que je rêvais de faire, que l’on puisse voir de l’extérieur cette production et jouer avec les fenêtres du LP2I pour former des dessins qui viendrai révéler la façade du lycée.

Maintenant il faudrait réaliser Colorspaper2 pour pouvoir renouveler l’expérience et voir ce que cela donnera car chaque version est unique !


Elève : Yashi

le monde de la myopie

Tout d'abord, je me suis inspirée du street artiste américain Jim Bachor, qui a utilisé des carreaux de mosaïque pour présenter des personnages et des objets familiers. Mais quand j'ai vu son travail, je ne savais pas quel était le motif présenté par l'auteur avec les mosaïques. Jusqu'à ce que nous enlevions les lunettes, je ne pouvais pas voir, connaître le motif, l'objet, le personnage que l'auteur voulait exprimer.


Finalement, j'ai décidé de définir le thème comme: le monde de la myopie, ce que je veux exprimer c'est l'impact de la pression de l'apprentissage sur les étudiants. La dernière chose que je veux montrer avec les peintures en mosaïque, c'est que lorsque nous enlevons nos lunettes, nous pouvons voir clairement les personnages, images exprimés dans la mosaïque et lorsque nous mettons les lunettes, les gens peuvent voir clairement les phrases écrites sur la mosaïque: ces phrases s'agissent de l’école ou d'apprendre des phrases.


Ma première idée: je voudrais choisir une photo du lp2i pour faire la base, de cette manière, le lien avec le sujet est également connu de tous. Ensuite selon l’avis du professeur, j’ai décidé qu’il valait mieux choisir un personnage comme base de travail, ma deuxième idée était donc de choisir des mathématiciens, philosophes, etc plus connus. Après de nombreuses réflexions, j'ai finalement décidé de choisir mon portrait comme base de création.


La première étape est la production de mosaïques. J'ai utilisé 2 applications: meitu xiuxiu et goodnotes et mon ipad pour diviser mon portrait en carrés, puis remplir les couleurs une par une pour chaque carré. Ensuite, je compte le nombre de carrés dans l'image. Mon premier plan est d'utiliser 500 notes autocollantes blanches de 9cmx9cm, et de peindre des couleurs différentes, puis de les coller ensemble pour former un énorme travail de mosaïque et de collage. Enfin, j'ai choisi d'imprimer ce travail directement sur du papier A3 car je voulais faire une image mosaïque entièrement numérique.


La dernière étape consiste à rassembler des phrases sur l'apprentissage, l'école dans différentes langues sur cette image en mosaïque. J'invite différents camarades de classe à exprimer leurs idées sur l'école et l'apprentissage en envoyant des informations et en collectant sur place (Certaines invitations ont échoué. J'ai envoyé un message à un ami coréen, mais il ne voulait rien dire). Enfin, il y a plusieurs langues sur cette image en mosaïque : Français, chinois, anglais et d’autres.


Le résultat final du travail complet est le suivant : lorsque nous mettons les lunettes, nous pouvons voir ce que les gens pensent de l’apprentissage, de l’école et lorsque nous enlevons les lunettes, nous pouvons voir mon portrait.

Elève : Cédrine

Jewerly Tree

Pour la société un arbre qu'est-ce que c’est ? Un truc vert dans son jardin ou se pose un oiseau, un truc que l’on coupe pour se réchauffer ,qui donne de temps à autres des fruits. Mais pour nous qu'est-ce que c'est ? Un être vivant, un être vivant qui respire, qui donne la vie, qui abrite des êtres plus petits que lui, qui nous permet de respirer et qui nous donne ses couleurs tout au long de l'année.

Pour nous c'est tel un bijou, c’est pour cette raison que nous avons voulu montrer la beauté de cet arbre comme l’on montrerait la beauté d’un bijou. Transformer une branche morte en un bijou digne de la place Vendôme. On a réparé cette branche en l’agrémentant d’un fil de fer argenté pour rappeler la couleur de l’argent. Et tout comme l’érable à des feuilles couleurs rubis nous avons agrémenté cette branche d’éclats de verres teintés rouges qui rappelle sans difficulté l’éclat naturel de ces mêmes feuilles ainsi que des rubis. Il n’y a aucune colle qui ait été utilisée, tout est maintenue par du fil de fer.

Nous l’avons ensuite suspendu au-dessus du spectateur en pleine lumière pour qu’il puisse voir, comme nous avons vu sur l’arbre originel, la lumière transpercer les feuilles et amener sur notre visage la couleur qui nous apporte la vie.


Travail sur la question du protocole en arts plastiques (Mathéo)

Projet le hasard

Le tableau noir :

C’est en repensant au poème de Jacques Prévert, Le Cancre et à ces vers “ Avec les craies de toutes les couleurs, sur le tableau noir du malheur, je dessine le visage du bonheur” que m est venue l’idée de ce projet.

J'ai créer un rond noir symbolisant l’obscruité et la dureté de la vie. Mais aussi une surface de création pour le spectateur qui est alors invité au hasard d’un dessin, d’un mot à colorer la vie, à se poser cette question : “Qu’est ce qu’on attend pour être heureux ?” pour qu’ainsi le tableau noir du malheur soit rempli de toutes les couleurs. J’ai voulu voir comment les spectateurs allaient représenter le bonheur. C’est la que le hasard intervient dans ce projet. La multitude de dessins et de mot mis au hasard[1]

Le hasard dans cette oeuvre se définit en plusieurs point :

Qu'est ce que le spectateur va créer ?

Y'aura t il beaucoup de dessins/mots ?

Comment l'oeuvre va t elle évoluer au fil du temps ?

Le spectateur est libre de dessiner et/ou d'écrire sur le tableau à la craie. Sa seule contrainte étant de répondre à cette question qu'est ce qu'on attend pour être heureux ? Nous ne pouvons savoir a l'avance ce que va dessiner le spectateur. D'ailleurs, cela pose une autre question, un autre hasard, y'aura T- il beaucoup de dessins ? Beaucoup de personnes oserons dessiner ? Encore une fois la réponse est inconnue il faudra voir avec le temps.

Ces deux interrogations, ces deux jeux de hasard, amène a l'interrogation final a quoi ressemblera l'oeuvre. Au fil du temps, quel sera le rendu final ? Si il y en a un un jour bien sur. Les dessins se superposeront t-il ? Verra-t on encore du noir ou le projet restera tel quel ? Encore une fois tout ceci n'est que hasard.


Travail sur la question du protocole en arts plastiques (Clarisse)

Cultivons le Hasard

Après de multiples réflexions et d'essais, je me suis enfin décidé sur le projet que je voulais entamer. Ma démarche est la suivante :

J’ai alors pris une feuille format raisin avec une personne qui me servait de modèle puis je me suis bandé les yeux avec un foulard. J’ai choisi d’utiliser la peinture et de tester l’application avec mon doigt. Chose que je n’avais jamais fait auparavant, cette technique ma beaucoup plus elle m’a donné d’autres idées pour la suite. J’ai aussi utilisé du fusain car c’est vraiment un matériel qui me plait beaucoup.

La personne qui me servait de modèle se trouvait en face de moi, je n’avais juste qu’à toucher son visage les yeux fermés et de le dessiner en même temps. Après avoir enlevé mon foulard j’ai pu voir de sacrée surprise, les visages étaient très abstraits ou assez réalistes.

J’ai pu constater que le hasard m’a mené à différents résultats (abstrait etc..) et le fait d’avoir varié mes matériaux et les couleurs ont fait que tout était très différent. Chaque visage que j’ai touché était aussi très différent au niveau de la sensation du toucher entre les visages masculins et les visages féminin. Mais sur mes dessins on ne peut que très peu reconnaitre le sexe de la personne qui était en face de moi.[1]



Elève : Pauline

Table de pique-nique

Au début, j’ai voulu prendre un seul même objet qui serait donc commun à nous tous : la table de pique-nique, puis je voulais reproduire cet objet trois fois mais de différentes manières. C’est-à-dire que je voulais par exemple sur un petit format de 30cmx20cm reproduire un plan d’ensemble de la table de pique-nique puis sur un format plus long 20cmx50cm, la moitié de la table de pique-nique et enfin sur un format beaucoup plus grand 60cmx80cm, un gros plan sur la table de pique-nique.

Cela fait un contraste entre un plan d’ensemble sur un petit format et un gros plan sur un grand format. De plus je voulais utiliser plusieurs outils différents comme la peinture, les crayons de couleur et des pastels.

Pour cela je me suis inspirée de l’œuvre de Claude Monet, Les Meules car il change de points de vue dans la série et aussi change de couleur en fonction de la lumière et des saisons.

Finalement j’ai changé mon projet et j’ai peint sur un très grand format le gros plan de la table de pique-nique. J’ai pris un très grand papier que j’ai scotché au mur puis avec du plus gros scotch j’ai fait un cadre de la ou j’allais peindre puis au fur et à mesure que je peinais j’ai trouvé ce que je voulais faire mais cela a le temps encore de changer. J’ai pensé au début que je pourrais inverser les ombres et peindre plus claire les ombres les plus sombres et inversement et puis finalement j’ai pensé peindre la table de pique-nique dans une seule même couleur, un bleu-vert et ses différents dégradés avec de la peinture acrylique.

La couleur s’est plutôt transformée en vert pour faire la table de pique-nique, j’ai essayé d’utiliser le pinceau pour que cela fasse de l’herbe avec des mouvements plus fous et après des mouvements plus droit pour la table en elle même.

Pour l’exposition, j’ai choisi ce lieu car il y a avait un contraste avec le vert du mur et le vert de mon travail. En plus la table de pique-nique est un lieu où l'on mange et j’ai choisi de la mettre en face du self et enfin j’ai aimé l’endroit car on pouvait prendre du recul et il y avait une bonne lumière.

Je pensais avoir fini mon travail mais finalement j’ai demandé à mes amis ce que je pourrais améliorer. J’ai donc accentué les ombres en mettant en vert plus clair sur la table de pique-nique.

L'œuvre m’évoque les monochromes de Yves Klein avec son œuvre Hiroshima, où nous pouvons voir la silhouette des corps même avec la peinture en jouant sur les ombres et c’est ce que j’ai essayé de faire pour la table de pique-nique.

Travail sur le protocole (Isaac)

Génération de visages aléatoires

Dans le cadre d'un projet d'art en cours de spécialité , nous devions présenter une œuvre sur le hasard.
J’ai choisi de travailler sur une expérience numérique interactive relative aux hasards de l’évolution humaine.
L'objectif de l’expérience pour l’utilisateur va être de choisir des personnes qui vont se rencontrer afin d’observer le visage de l’être à qui ils vont donner naissance. La génération repose sur un algorithme mêlant les caractéristiques des parents mais également le hasard. Inspiré du livre MONDIALE de Beb-deum, cette oeuvre a pour but de créer un visage correspondant a vos choix.
Comment créer un personnage aléatoirement ? Premièrement il faut créer chaque partie du visage et les séparer (comme le nez ou la forme du visage…) . Une fois cela fait, nous allons créer un script permettant de choisir aléatoirement 1 nez une bouche.. parmi toute notre galerie et un visage qui sera élargi, agrandi ou rétréci de façon aléatoire. Alors les autres éléments du visage seront placés en fonction de la taille de ce visage
.
C
omment la production sera exposé : la production finale sera affichée sur un QR code de taille 1m/1m exposée sur un mur du lycée sans aucune information à côté. Cette forme est assez intéressante car un QR est déjà une forme certes contrôlé mais un peu aléatoire (on ne sait jamais à quoi cela ressemblera en détail) mais surtout si quelqu'un veut savoir ce qu’il se cache derrière ce QR il devra le scanner, sans avoir le contrôle de ce qu’il verra derrière. Cette perte de contrôle est pour moi ce qui définit le hasard et doit donc être exploité à son maximum.


https://isaacmenard.github.io/art/

Travail d'élève (Anaïs)

autoportrait

Cette illustration digitale est un autoportrait déformé, on peut voir trois visages aux expressions différentes, parsemer d’autres "morceaux" tels que des yeux, des bouches ou des nez amenant un trait monstrueux . Ses visages sont reliés entre eux et pourtant semblent tous très distincts, semblant vouloir se détacher, s’échapper.

J’ai voulu cette fois utiliser le digital, d’une part pour lier l’autoportrait qui est réalisé depuis très longtemps avec l’art digital qui commence de nos jours à prendre un place importante. Je l’ai aussi utilisé pour une raison personnelle, liée à mon projet d’étude (illustration / animation digitale).

Ces visages pourraient être l’illustration des différentes facettes ? de la personnalité ? de l’expression ?

On pourrait penser aux autoportraits de Francis Bacon “ tel qu'il se voit de l'intérieur, avec son sentiment de mal être”, ils sont monstrueux, déformé, mouvementés.

Travail d'élève (Margot)

Pour mon projet 4 j’ai choisi un thème en rapport avec mon avenir.

J’ai découpé des feuilles format raisin en 4 et j’ai dessiné les yeux bandés à l’aide d’encre chinoise et d’un pinceau.

Je ne voyais rien et j’avais mon casque avec de la musique. J’ai laissé mon bras et mon pinceau dessiné à ma place. Parfois je dessinais en suivant le rythme de la musique, d’autres fois je dessinais ce que je voyais dans ma tête mais aussi les sentiments que la musique me faisait ressentir ; tout ça en même temps.

Pour ce projet je me suis inspiré du test Rorschach, un test utilisé en psychologie notamment pour détecter des maladies mentales. Les patients décrivent à leur psychologue ce qu'ils voient à travers des taches d’encre et en fonction de leurs réponses cela permet de déterminer leur personnalité.

Avec mon projet les spectateurs peuvent eux aussi interpréter les taches d’encre comme ils le souhaitent et comparer entre eux les différences qu’ils observent.

Il y a également des photos de moi face à l'œuvre comme si j’étais confronté à mes idées.

Travail d'élève (Angèle)

Grande feuille blanche (2mx1,50m), Encre de Chine, Pinceau, Pipette

J’ai tout d’abord découpé la feuille avec les mesures choisies. J’ai ensuite calculé le nombre de cases nécessaires et tracé un quadrillage. J’ai ensuite fait des tâches dans ces cases grâce à de l’encre de Chine noire, des pinceaux et des pipettes. J’ai ensuite effacé le quadrillage.

Les tâches noires à l’encre de Chine contrastent avec le blanc pur de la feuille. Les formes des tâches sont complètement aléatoires tout en restant dans un rang organisé.

Les tâches d’encre tombant sur la feuille représentent l’aspect linéaire, avec le quadrillage, et aléatoire, les tâches changeant le quadrillage parfois ou la taille de celles-ci, de notre quotidien. Notre planning quotidien rencontre le hasard et les accidents du quotidien comme une tasse cassée ou un stylo qui n’a plus d’encre.

Cette œuvre est également le résultat d’une performance. Étant réalisée dans un espace public ouvert, de nombreuses personnes sont venues observer la progression du projet. Chaque personne essayait de trouver ce que les tâches pouvaient représenter pour elle.

Cette œuvre a pour inspiration le test de Rorschach qui est un outil utilisé pour l’évaluation psychologique. Cela permet d’évaluer les perturbations de l’état psychologique d’une personne. L’interrogé décrit ce qu’il perçoit sur les tâches présentées.