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    Tout d'abord, le principal : bienvenu(e) sur ce lieu de présentation de ma modeste personne. 

   Vous y découvrirez quelques facettes de connaissances acquises dans de multiples domaines techniques. Bien que cela ne recouvre pas l'individu qui en forme le coeur, j'espère que cette petite promenade au sein de ces quelques pages pourront entrouvrir votre vision sur celui qui en a réalisé la rédaction.

  Commençons donc.

    Je dis toujours que ma vie a commencé le 17 Février 1964 et qu'elle s'évertue à continuer par la force des choses. Pour faire simple : je me prénomme Yannick et je suis marié, ma femme et moi avons trois enfants qui, comme nous, savent lire, écrire et compter. L'être humain a réalisé tant de choses avec bien moins que cela que nous sommes plutôt fiers de nos descendants directs.

    Je pense qu'avec ce recul que me donne actuellement mon âge - je suis souvent gêné par le mot "expérience" -, que l'une de mes constantes professionnelles est de ne pas connaître la ligne droite et, qu'avec ces occasions dans laquelle nous place la vie, une de mes réactions fut souvent d'essayer d'aborder par ce biais de nouveaux rivages, de rencontrer de nouveaux problèmes.

      Si, grâce à une machine temporelle, l'on devait remonter à une époque maintenant préhistorique, on me verrait sans doute près d'un tour, d'une fraiseuse ou d'un étau-limeur en train de suer sang et eau pour réaliser quelques pièces dont j'ai maintenant oublié jusqu'à la forme. C'est sur cette base que se construisit mon premier métier, celui d'électricien, d'abord dans le monde du particulier et qu'il s'étoffa quelques années plus tard dans l'étude d'installations industrielles : à cette époque, les premiers automates programmables faisaient leur apparition.

      Ce fut également à cette époque où j'achetai un Apple IIe : 128 Mo, deux lecteurs de disquettes 5 pouces et un processeur 6502 qui tournait à la folle fréquence de 3 MHz, tout cela pour la somme de 10.000 Francs ( environ 1.500 € ). En ces temps originels, IBM était chez le particulier quasiment inexistant et les systèmes d'exploitation se résumaient au DOS. Mais c'est grâce à cette machine mythique que le virus de informatique s'empara de moi et qu'il ouvrit de manière irréversible mon horizon technique.

     En effet, ce fut lui qui me fit ressentir que, si le gêne de l'électrotechnique m'entraînait vers son univers, il ne pouvait être que partiel en face d'un système réel, qu'il ne représentait qu'une unique face, certes complexe, d'installations qui nécessiteraient à terme plusieurs corps de métier pour mieux les appréhender. Il me fallait un métier technique moins spécialisé, plus global : je me suis donc lancé dans la maintenance industrielle qui m'apporta des connaissances en méthode, organisation industrielle du travail et fiabilité. Ce ne fut que bien des années plus tard que, par le biais de l'enseignement, je retrouvai ce compagnon de voyage qu'est le monde de l'électricité.     

      Là encore, le temps passa ......

     Et vint un temps où je ressentis encore qu'il me fallait découvrir d'autres pâturages car, si l'on ne fait jamais le tour complet d'un métier, arrive un temps où nos connaissances sont suffisantes pour en faire beaucoup. C'est par ce mécanisme que je me suis orienté vers une formation d'informatique réseau après une période relativement longue dans l'électrotechnique et l'automatisme. Si la relative porosité entre ces mondes est suffisamment présente pour franchir le pas, encore fallait-il l'objectivité d'une formation diplômante pour le valider, ici de niveau BTS. La genèse de ce portfolio numérique prend d'ailleurs sa source en cette époque.

    Peut-être est-il possible d'envisager l'existence comme une suite d'ouvrages plus ou moins rangés chronologiquement dans une vaste bibliothèque ou comme une suite d'histoires à découvrir lorsque l'on regarde les brumes relatives de notre futur en essayant de ne pas trop idéaliser l'écriture de notre passé, tout en savourant un présent bien trop fugace. Toujours est-il que le sommet suivant se présentait. Dans cette logique de reconversion, il me fallait étoffer une base encore trop frêle dans le vaste univers du numérique, ce qui fut rendu possible grâce à l'aide de mon employeur. Au delà d'une formation pratique, je pus intégrer une équipe travaillant au sein d'un service informatique. C'est ainsi qu'actuellement, je continue d'étoffer mes compétences.