BALLADE A PARIS AVEC BAPTISTE
Jour 1
Gare de Pau : TGV presque vide. J'ai la place que je voulais (sens de la marche, fenêtre, devant une table). On n'est pas à Orthez que l'on annonce un retard de 30 minutes à cause d'un incendie près des voies. On s'arrête plusieurs fois en rase campagne mais ça roule un peu. Passé Bordeaux on sent vraiment la grande vitesse (on la voit plutôt). Arrivé à Montparnasse avec ¾ d'heure de retard. Mais qu'est ce que c'est grand ; il nous à fallu 2 coups de fils pour se retrouver.
Des travaux partout mais on trouve le bus qui nous même directement à l'appartement que j'avais loué. Logement et quartier sympas avec plein de petits bistrots pour le petit déjeuner et le dernier verre.
Premier métro, On décent une série d'escalier interminable (on habite sur une colline) et on a heureusement vu au retour qu'il y avait un escalator immense que nous avions loupé à l'aller.-
Embarquement sur le dernier bateau-mouche de la journée pour pouvoir profiter de la nuit. Les deux quais sont noirs de monde d'un bout à l'autre. En rentrant, vers 1 h, on fait la pose dans une petite place composée par trois bistrots remplis de jeune du quartier. C'est très sympa. On discute longtemps avec deux jeunes femmes (Marocaine et Australienne). Je me dis que je ne suis pas à ma place mais tant pis pour Baptiste. Il doit assumer son vieux père (ce qu'il fait très bien).
Jour 2
Levée tardif. Baptiste achète des croissants et on va au bistrot. Sympa, ils acceptent de nous servir le café et le jus d'oranges alors qu'ils vendent des viennoiseries. En parlant de jus de fruits frais, je n'ai trouvé que des jus oranges à Paris, tout le reste est en boite. On sens la canicule qui approche. J'avais réservé l’après midi pour une visite des coins insolites de la capitale en vélos (électriques). Je voulais le matin à cause de la chaleur mais c'était complet. On se retrouve donc à 14 h avec le guide (et une chinoise, stagiaire guide). Nous ne sommes que deux inscrits. Il nous explique rapidement le fonctionnement du vélo et c'est parti pour quatre heures trente géniales. On ne prend que des pistes cyclables et des petites rues. Le guide connais plein de coins et d'anecdotes (et toutes les fontaines publiques pour remplir la gourde).
Petit restaurant au quartier latin ensuite. Beaucoup de touristes sont restés dans leurs chambres climatisées. Heureusement que j'ai demandé la composition du plat : ces cons mettent des moules dans la farce des calamars au riz.
Jour 3
Rendez vous avec Alice à midi. On laisse passer la matinée, puis la bonne station de bus et sommes donc en retard d'une heure. Le bus d'Alice avait eu des problèmes et elle avait le même retard. Petit restaurant et on file vers le jardin des plantes (pour toutes nos visites,j'avais acheté des billets depuis Pau pour éviter les files d'attente). Panneau à l'entrée : « en raison de la canicule, certain pavillons sont fermés. Entrés gratuite pour les autres ». Du coup, on fini la visite par la ménagerie (mignon mais ne vaut pas le voyage). A la sortie, on discute avec un gardien qui nous dit : « on a fait 250 entrées aujourd’hui, la semaine dernière, on avait entre 2500 et 3000 visiteurs par jour ». Idem le lendemain au zoo de Vincennes. VIVE LA CANICULE. Par contre, on n'a fait que passer devant l'entrée des catacombes : 200 mètres de queue. J'irai en hivers.
Jour 4
On est obligé de se lever tôt car nous devons être à 11 h pour visiter la caserne de la garde républicaine. On voit tout de suite que nous sommes chez des militaires. Beaucoup de box sont vides car les chevaux sont au repos après l'épreuve du 14 juillet (là où il y a des prairie je suppose). Les chevaux sont très beaux mais on voit qu'ils s'ennuient dans leurs box tout propres. Une heure d'exercice par jour (et les 23 autres dans le box).
C'est surprenant, quand on a travaillé 20 ans dans la sécurité, d'entendre : « En premier, le cheval (on peu le comprendre), en second, l'instrument de musique, et enfin le cavalier ». Qui disait qu'ils avaient droit à 7 % de perte déjà ?
Vers 13 h, on est tombé sur un restaurant Lyonnais avec une tête de veau SUBLIMISSIME.
Zoo de Vincennes ensuite qu'ils ont entièrement refait il y a quelques années. C'est très sympa et les animaux ne semblent pas malheureux. La Guyane est très bien représentée.
On termine la journée à Montmartre avec la pluie et donc un peu de fraîcheur. Mais place du tertre, les touristes sont sorties de leur chambre climatisée.
Jour 5
Ma première utilisation de Uber : rendez vous au pied de l'immeuble mais après 20 bonnes minute, un message « mon GPS est en panne » et le type pas capable de lire une carte, s'il en a une. Il faut annuler et en commander un autre. SALETE DE TECHNOLOGIE. Arrivée à la bourre à Orly mais là, surprise : avec mon billet « business », file réservée (et vide) pour déposer mon bagage et enregistrer le vol, file réservée (et vide) pour la fouille de sécurité, file réservée (et vide) pour la douane et la police des frontières et file réservée (et vide) pour monter dans l'avion. VIVE LES RICHES. Du coup, j'ai eu largement le temps de visiter l'espace fumeurs. Vol sans problème (on est vraiment mieux qu'en classe touriste).
Arrivée chez moi plus problématique mais c'est une autre histoire.
Bises
Pierre
PS : Pour mes jambes, cela allait grâce aux antibiotique que le toubib de SOS médecin m'avait prescrits. Et Dieu sait qu'on s'est tapé tous les jours des escaliers dans les deux sens dans le métro. Mais la pharmacienne m'avait donné un générique et j'ai vomi toutes les nuits. Cela va mieux maintenant que le toubib d'ici m'a prescrit un autre produit.
RETOUR EN GUYANE
Lis le PDF " nouvelles septembre 2019 " si dessous