Nations unis

Le corps est fait du désir des autres

La mort demain sera son dernier soupir

La corde est longue et le chemin incertain

Mais tout s’écoule pour ne laisser que le bien

La force des flammes n’a de souvenir

Que le souffle qui l’a nourrit

L’odeur du bois brulé n’existe pas

Sans doute comme moi

Les tours sont nombreuses

Et leur vanité haineuse

Les bras pour les détruire

N’y suffiront pas

Il faudra bien un jour

Que tout disparaisse

Pour que l’on cesse

De tresser des lauriers

Aux choses qui ne le méritent pas

Comment trouver un chemin

Qui ne ressemble en rien

Aux choses qui nous entourent

Et qui nous cachent ce pays

Qui unira sans bruit

Toutes les nations