Olympique

L’unique est pathétique

Comme un chien

Qui au matin

Mange dans sa gamelle

Ce qu’on lui a porté

L’unique est olympique

Comme un corps qui demande

D’être auprès de son esprit

Et cela Sans répit

Je fais mien le désir de mon corps

Mais ne peux retenir les désordres de mon âme

Les muscles de l’athlète ont la sagesse

Que les plus sages n’ont pas

Ils connaissent leur limite

Et honnissent la faillite

Notre vie bascule dans un monde sans corps

Un univers sans contours n’en est plus un

Pourtant c’est aujourd’hui le mien,

Comme celui des humains

Voilà pourquoi nous finirons tous

Par trouver l’unique

Que nous formerons demain.