Règlement d'arbitrage
Pour être un bon judoka, il faut connaitre les règles de l'arbitrage du Judo.
En effet, savoir si la projection que l'on vient d'accomplir (ou de subir) peut nous apporter la victoire (ou la défaite) ; connaître les gestes à ne pas faire, les attitudes à avoir pour ne pas se faire sanctionner sont essentiels à qui veut pratiquer le Judo.
La scénographie qui suit va vous permettre de mieux comprendre les règles d'arbitrage au judo.
Il faut lire par ligne les
L’arbitre doit accompagner ses diverses annonces des gestes suivants ; maintenus 2 ou 3 secondes :L’arbitre doit maintenir suffisamment longtemps son geste afin de s’assurer que son annonce a bien été vue des juges et des commissaires sportifs, en prenant soin de ne pas perdre de vue les combattants.
Pour débuter le combat l'arbitre annonce Hadjimé: mettre les bras le long du corps, jambes jointes et d'une voie forte et claire annoncer Hadjimé.
Pour arrêter temporairement le combat l'arbitre dit Matte: lever un bras à l’horizontale en direction du chronométreur, paume de la main dirigée vers celui-ci (doigts joints vers le haut).
Pour terminer le combat l'arbitre annonce Sorémadé: mettre les bras le long du corps, jambes jointes et d'une voie forte et claire annoncer Sorémadé.
La victoire est obtenue en faisant tomber l’adversaire sur le dos avec force, vitesse et contrôle. L'arbitre annonce alors Ippon: lever un bras tendu au-dessus de la tête, paume de la main vers l’avant.
Le Ippon est suivi de l'annonce de Sorémadé.
Si un des critères maquent à l'attribution du Ippon l'arbitre donne alors un Waza-ari : tendre un bras à l’horizontale de côté à la hauteur de l’épaule, paume de la main vers le bas.
Le Waza-ari ne donne pas la victoire !
Le cumule de deux Waza-ari équivalent à un Ippon et donnent la victoire. L'annonce est alors Waza-ari-awasete-ippon: tout d’abord geste de Waza-ari suivi du geste de Ippon.
Lorsque l’adversaire est projeter sur le flan l'avantage obtenu est Yuko: lever un bras avec un angle de 45 degrés de côté,paume de la main vers le bas. Le cumule de Yuko n’équivalent pas à un avantage supérieur Ippon ou Waza-ari.
On peut également obtenir un Ippon en immobilisant sont adversaire au sol sur le dos 25 secondes. L'arbitre valide alors le début d'immobilisation par Osaekomi: tendre le bras en direction des combattants avec la paume de la main dirigée vers le bas tout en s’inclinant vers eux et en leur faisant face.
Si l'immobilisation ne va pas à son terme il y a alors Toketa: tendre un bras vers l’avant et l’agiter rapidement de gauche à droite deux ou trois fois tout en s’inclinant vers les combattants. On peut alors suivant la durée d'immobilisation marquer des avantages; Waza-ari ou Yuko.
Pour annuler une opinion déjà exprimée: répéter d’une main le geste de l’évaluation erronée tout en levant l’autre main devant soi au dessus de la tête et en l’agitant de droite à gauche deux ou trois fois.
L’annulation d’une valeur exprimée doit se faire sans annonce. La nouvelle valeur, s’il y a lieu, est annoncée.
Pour indiquer le vainqueur d’un combat: l’arbitre reprendra sa position du début de combat, avancera d’un pas (pied gauche) tendra un bras au-dessus de l’épaule en direction du combattant vainqueur , main ouverte, paume vers l’intérieur., puis effectuera un pas en arrière (pied droit).
En cas d'égalité à la fin du temps de combat les trois arbitres donnent la victoire par décision ou
Hantei: pour indiquer qu’il est prêt à annoncer Hantei, l’arbitre tendra les bras vers l’avant avec un angle de 45 degrés, poings fermés. Il devra tenir le drapeau rouge dans sa main droite et le drapeau blanc dans sa main gauche.
En annonçant Hantei l’arbitre devra exprimer son opinion en levant le bras droit ou gauche. La levée des drapeaux doit s’effectuer simultanément par l’arbitre et les juges. Le geste de Hantei s’applique lorsqu’il y a égalité à la fin du temps du combat.
On peut dans certains cas donné une égalité par Hikiwake: tendre le bras vers le haut, main ouverte (pouce vers le haut), l’abaisser à l’horizontal devant soi et maintenir quelques instants. Le geste de Hikiwake s’applique uniquement aux compétitions par équipes et en poules.
Pour mieux apprécier une situation ou évaluer une blessure lorsque le combat se déroule au sol, l'arbitre peut mettre le combat en pause en annonçant Sono-mama: se pencher vers l’avant et toucher les deux combattants avec la paume des mains.
Pour signifier au(x) combattant(s) de rajuster le Judogi: croiser la main gauche sur la droite au niveau de la ceinture, paumes vers l’intérieur.
Appeler le médecin: faire face à la table médicale, agiter un bras (la paume vers le haut) de la direction de la table médicale vers le combattant blessé.
Il peut alors, une fois vérification faite relancer le combat dans la même position ou il s'était arrêter en prononçant Yoshi: Exercer une pression sur les deux combattants avec la paume des mains.
Attribution de pénalité (Shido,Hansoku-make) : pointer l’index(poing fermé) en direction du combattant. Si les deux combattants doivent être pénalisés en même temps, chaque pénalité sera attribuée individuellement (l’index gauche en direction du combattant à sa gauche et l’index droit en direction du combattant à sa droite).
Non combativité: faire tourner les avant-bras vers l’avant au niveau de la poitrine puis, pointer l’index en direction du combattant.
Fausse attaque: tendre les bras à la hauteur des épaules, poings fermés, paumes vers le bas et faire une action vers le bas avec les deux mains.
Attitude défensive exagérée: tendre les bras à la hauteur desépaules poings fermés.
Après avoir fait un geste officiel, l’arbitre peut indiquer la marque au sol (rouge ou blanche) pour indiquer le combattant qui a obtenu l’avantage ou la pénalité.
b) Juges
Non valable: pour ne pas valider une action, lever une main devant soi au-dessus de la tête et en l’agitant de droite à gauche deux ou trois fois.
Dans le cas d’un arrêt prolongé du combat, l’arbitre indique au(x) combattant(s) qu’il(s) doit(vent) reprendre leur place.
Appel des juges: lorsque l’arbitre ou les juges l’estiment nécessaire, une brève concertation peut avoir lieu. Tendre les bras à l’horizontale et rapprocher les mains en direction de la tête, en pliant les bras.
Position normale du juge
Le juge exprime son opinion lorsqu’elle diffère de celle de l’arbitre par le geste approprié (exemple ici du Ippon).
Non valable: pour indiquer, qu’à son avis, une opinion donnée par l’arbitre n’est pas valable, le juge doit lever une main au-dessus de la tête et l’agiter de droite à gauche deux ou trois fois.
Juge en position debout: en cas d’avis contraire des deux juges, ils se lèvent et celui le mieux placé «visuellement» attire l’attention de l’arbitre, ceci est valable dans toutes les situations jugées nécessaires au bon déroulement du combat.
Action à l’intérieur (Jonai): pour indiquer qu’il estime qu’une action en bordure est valable , le juge doit lever une main en haut de son épaule puis abaisser son bras tendu (main ouverte, pouce vers le haut, doigts joints) verticalement au-dessus de la démarcation entre la sur face de combat et la surface de sécurité tout en maintenant ce geste un instant.
Action à l’extérieur (Jogai): pour indiquer qu’il estime qu’une action en bordure n’est pas valable (voir ar t. 10), le juge doit tendre un bras à l’horizontale (main ouverte, pouce vers lehaut, doigts joints), au-dessus de la démarcation entre la surface de combat et la surface de sécurité et l’agiter plusieurs fois (2 ou 3 fois) de l’intérieur vers l’extérieur (bien attendre la fin de l’action).
et doivent lever simultanément, au-dessus de leur tête, le drapeau afin d’indiquer le combattant qu’ils considèrent devoir mériter la décision.
Hantei: à l’annonce de Hantei par l’arbitre, les juges doivent tenir le drapeau rouge dans la main droite et le drapeau blanc dans la main gauche