2. Économie du bois
2.1. Organisation de l'économie du bois
a) Importance du commerce du bois pour l’économie du Bas-Canada vers 1810
Le bois remplace la fourrure comme principal produit d’exportation.
Graphique sur le bois embarqué au port de Québec pour exporter en Angleterre entre 1812 et 1842
Croissance des exportations de bois du Québec en direction de la métropole anglaise.
Bas-Canada, Voyagement, Transport, Bateau, Navire, Commerce,
Empire britannique, Impérialisme, Colonie,
Ressources naturelles, Forêt, Territoire.
Source : Service national du RÉCIT de l'univers social
Licence : Creative Commons (by-nc-sa)
Commerce extérieur du bois au début du 19e siècle
Bas-Canada : Exportation vers la métropole
Grande-Bretagne : Importation du bois
b) Origine de la provenance des capitaux
Grande-Bretagne
Les régions commencent à se développer avec l'arrivée de riches entrepreneurs qui obtiennent des permis de développement des cantons. Ces immigrants, à majorité des Britanniques ou des États-Uniens investissent dans les régions de colonisation. Ils obtiennent en retour des terres de 200 âcres.
Impression : Colonisation des cantons. Un colon
Anonyme - Anonymous
1886, 19e siècle
Encre sur papier journal
31.5 x 25.3 cm
Don du Dr. Raymond Boyer
© Musée McCord
Les investisseurs développent les nouvelles terres. Les investissements dans certaines régions donnent lieu à l'installation des moulins à scie et à farine. En Outaouais, plusieurs de ces investisseurs deviennent d'influents barons de bois dans les prochaines décennies.
Vue du moulin et de la taverne de Philemon Wright aux chutes des Chaudières,
à Hull, sur la rivière des Outaouais, dans le Bas-Canada
1823
Bibliothèque et Archives Canada,C-000608
De la fourrure aux trains de bois sur l'Outaouais
L'Outaouais a toujours été reconnue à titre de route du commerce de la fourrure. En 1800, Philemon Wright installe une grande ferme près des Chaudières. La richesse hydraulique, le sol et les forêts l'amènent à développer des moulins près des chutes. Il partage les terres entre ses fils, ses neveux et les membres près de la famille. Il recrute aussi des associés à Québec et à Montréal. Ils établissent une colonie agricole dans le canton de Hull à la frontière du Bas-Canada et du Haut-Canada. Le chef du canton, Philemon Wright, et ses associés sont responsables du développement des routes, des manufactures et du logement des ouvriers. Après quelques années, il a besoin de financer davantage ses entreprises. Philémon Wright décident de transporter son bois vers la ville de Québec. Le contexte européen le favorisera. Le bois prend la route vers Québec sur de longs trains de bois. Au port, le bois est chargé et transporté en Grande-Bretagne. Cette ressource vient qu'à remplacer la fourrure comme principal produit d'exportation du Bas-Canada.
Philémon Wright dirigeant la descente de son premier train de bois, 1806
Bibliothèque et Archives Canada, C-003861
Premier train de bois sur l'Outaouais en 1806
"C'est de là (Pointe-Gatineau) que partit le premier train de bois en 1806, le 11 juin.
Le premier train de bois qui ait jamais flotté sur l'Outaouais déboucha de la Gatineau pour entrer dans la Grande Rivière. Son apparition donna lieu à un mouvement inusité parmi les paisibles villageois, qui n'ignorait pas l'entreprise aventureuse que l'on allait tenter. Le radeau de bois descendirent de Hull, passèrent les rapides tourbillonnants du Long-Sault, et arrivèrent à l'Île de Montréal. Ce ne fut pas sans encombre et sans de fortes dépenses. Comme les hommes au service de Wright, ne savaient comment naviguer à travers les rapides, il ne fallut pas moins de trente-cinq jours pour descendre. Souvent les radeaux s'échouaient et il fallait une longue manoeuvre pour les remettre à flots, mais l'expérience apprit aux voyageurs à connaître le chenal et plus d'une fois ensuite les radeaux opérèrent la descente en vingt-quatre heures"
Louis-H. Taché, Le Nord de l'Outaouais : manuel-répertoire d'histoire et de géographie régionales : ouvrage rédigé en collaboration, p. 229.
Le Droit, 1938- 396 pages
Rapides près du village Les Cèdres, au Bas-Canada ( Québec )
1838
Bibliothèque et Archives Canada,C-040350
Pont Union,
chutes de la Chaudière,
rivière des Outaouais,
1828
Bibliothèque et Archives Canada,C-100182
Introduction des glissoires par les fils de Philemon Wright
Ces glissoires permettent de contourner les rapides
ou les chutes afin d'éviter les pertes de bois pendant le transport.
Les glissoire à bois sont une invention suédoise.
c) Composition de la main-d’œuvre
La main-d’œuvre est principalement composée de Canadiens-français et d’immigrants irlandais. Cette importante main d’œuvre est peu spécialisée et représente de faible coût.
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3. Agriculture
4. Effets de l’activité économique sur le développement des transports
6. Chronologie
d) Métiers liés à l’économie du bois et à la vie sur les chantiers
Bûcherons sur les chantiers
La drave, les draveurs
Scieurs
Coupe du bois
John Henry Walker (1831-1899)
1850-1885, 19e siècle
Encre sur papier - Gravure sur bois
18.2 x 21.6 cm
Don de Mr. David Ross McCord
© Musée McCord
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3. Agriculture
4. Effets de l’activité économique sur le développement des transports
6. Chronologie
e) Produits et le marché auquel ils sont destinés
Grandes pièces de pin et de chêne équarries
Marché et commerce extérieur
Exportation du bois
- Marché britannique : Bois équarri
- Marché états-uniens : Bois de sciage, pâtes et papier
Douves et bois de construction
Exportation vers les États-Unis à partir de 1850
Selections from Picturesque Canada: An Affectionate Look Back
plate number 35.
This sketch was made in the 1870's and shows a view from the back of the Parliament Buildings,
overlooking the Ottawa River and Chaudiere Falls. Piles of sawn lumber, (most of it destined for export to the
United States market), can be seen on the islands at Chaudiere Falls and across the River in Hull, Quebec.
f) Acheminement du bois sur les rivières et le fleuve
Sortir le bois des forêts
Tout l'hiver, les bûcherons coupent les arbres et transportent le bois vers les rivières. Au printemps à la fonte des glaces, les draveurs délogent les pitounes afin de les laisser flotter librement jusqu'aux usines de sciages et plus tard, vers les grandes papetières.
La grume sur la rivière au train de bois avant 1900
Voyage sur la rivière avant 1900
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3. Agriculture
4. Effets de l’activité économique sur le développement des transports
6. Chronologie
g) Lieux associés au commerce du bois
Port de Québec
Le cap Diamant et le dépôt de bois à l'Anse-aux-Foulons, Québec ( Québec )
mi-19ième siècle
Bibliothèque et Archives Canada C-131920
SOURCE: ICON 184546
Régions d’exploitation forestière
Outaouais
L'Outaouais devient un centre économique d'importance dans le commerce du bois. La région passe en moins de 100 ans d'une forêt luxuriante à une série de villes et de villages industriels fondés sur le commerce du bois. La croissance économique est rapide si bien que, de 1850 à 1900, Hull et les environs deviennent le troisième milieu urbain en importance au Canada.
Falls at Buckingham, River aux Lièvres ( Canada-Est )
1856
Bibliothèque et Archives Canada C-000486
SOURCE: ICON 186
Glissoire à bois et radeau, à Bytown, Canada-Ouest ( Ontario )
vers 1851
Bibliothèque et Archives Canada C-040277
SOURCE: ICON 183482
Histoire forestière de l'Outaouais
HISTOIRE FORESTIÈRE DE L'OUTAOUAIS
site multimédia
La Commission régionale sur les ressources naturelles et le territoire public de l’Outaouais (CRRNTO) et la Société d’histoire forestière du Québec (SHFQ) sont fières de mettre en ligne le premier site multimédia bilingue (anglais et français) entièrement conçu pour les enseignants et les élèves de niveau secondaire de l’Outaouais. Le grand public y trouvera également une source d’information à la fois concise et captivante.
Vous découvrirez un site riche en informations et abondamment illustré de documents d’archives photographiques et multimédia. Le contenu des 58 capsules a été soigneusement élaboré afin de s’intégrer à l’intérieur du programme scolaire d’univers social du Québec. La navigation sur le site web, quant à elle, a été pensée pour faciliter la découverte de l’histoire forestière de l’Outaouais.
Les enseignants de la région intéressés par l’histoire, la géographie, les mathématiques et le français retrouveront sur ce site du matériel de qualité pouvant être utilisé pour bâtir des activités pédagogiques adaptées à leurs besoins. De plus, la plateforme de partage d’activités leur permettra de télécharger les exercices qu’ils auront créés à partir du site web et de voir celles des autres enseignants. Cette plateforme permettra ainsi de constituer une banque d’activités originales sur l’histoire forestière de l’Outaouais, facilitant les échanges entre enseignants et stimulant leur créativité.
Nous vous invitons à plonger dans le temps et à remonter le fil de notre riche passé forestier!
Mauricie
La Mauricie devient rapidement un centre économique du bois à la fin du 19e siècle.
Les chemins du passé - Émission 5
Cette série de 10 émissions, intitulée Les chemins du passé, a été produite en collaboration avec Cogéco Câble qui en a assuré la difusion sur les ondes de la télévision communautaire. Les émissions ont été présentées du 29 septembre au 5 décembre 2002 à raison de quatre fois par semaine et en reprise à l'hiver 2003.
Les sujets des émissions sont variés et couvrent diverses périodes de l'histoire mauricienne allant de la présence amériendienne jusqu'au développement industriel du siècle dernier. Nous croyons que l'originalité du concept a su intéresser les auditeurs. À chacune des émissions, l'animateur Alain Flageol et ses invités discutent pendant trente minutes sur un thème en particulier, le tout agrémenté d'images d'archives. Les émissions ont été tournées dans divers lieux de la région, conférant à chacune d'entre elles un cachet spécifique.
La première émission se veut une initiation au travail de recherche en histoire. Les trois suivantes nous font redécouvrir le passé des amérindiens et le rôle des coureurs des bois. Par la suite, nous traitons de l'exploitation forestière et du développement industriel qui ont donné naissance à plusieurs municipalités en Mauricie. Parmi les autres sujets mentionnons l'histoire du tourisme et des transports. Enfin, les deux dernières émissions mettent en valeur le patrimoine bâti et le rôle des sociétés d'histoire au sein de leur localité. Au nombre des invités, nous retrouvons des historiens de renom dont". Jacques Lacoursière, René Hardy et Normand Séquin, des chercheurs régionaux avantageusement connus tels Louise Lacoursière, Léo-Paul Landry, René Verrette, René Beaudoin et Mario Marchand ainsi que des membres de notre société d'histoire régionale.
Catégorie :
Films et animations
Licence :
Licence YouTube standard
Grande-Bretagne
Jusqu'à 1850, le bois équarri est envoyé en Grande-Bretagne pour la construction navale.
Pour aller plus loin
Jean Provencher, La fin d’un long règne, Les quatre saisons
Il était une fois en 1820, le personnage, Jean, le bucheron. Récitus
Centre de recherche des archives de l'Outaouais, L'industrie forestière et la vie de chantier en Outaouais de 1860 à 1960, Quiz de 48 questions sur l'industries forestière en Outaouais.
GRAEME WYNN, Histoire du commerce du bois Encyclopédie canadienne
Mario Mimeault, La construction navale en Gaspésie au XIXe siècle, Régions historiques : Gaspésie, Gaspésie (général) [1830 - 1870], Encyclobec
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3. Agriculture
4. Effets de l’activité économique sur le développement des transports
6. Chronologie
2.2. Facteurs de développement du commerce du bois au début du 19e siècle
a) Facteurs contribuant au développement du commerce du bois dans la colonie au début du 19e siècle
Blocus continental de Napoléon
Citation 2
"Après 1806, les ventes de pelleteries deviennent une composante secondaire des exportations du Bas-Canada. En 1810, (...) les fourrures ne comptent que pour 9,2% du total des exportations au port de Québec. Les expéditions de produits agricoles atteignent alors 14,7% des exportations totales.
Source : Ouellet, F., Le Bas-Canada, 1791-1840, Changements structuraux et Crise, éd. Université d'Ottawa, 1980, p.84.
Citation 3
"Les commerçants de bois de la métropole tournèrent leur attention vers les colonies de l'Amérique britannique, et conçurent le projet de venir chercher chez nous le bois que les flottes françaises les empêchaient d'importer des pays de l'Europe septentrionale".
Source : Arthur Buies, L'Outaouais supérieur, IMPRIMÉ PAR C. BAÏTEAD, Québec, 1889, p. 68.
D'après ces citations et ces images, quels sont les facteurs du développement du commerce du bois au début du 19e siècle ?
Citation 1
"(...) en 1803, lorsque les hostilités reprennent entre la France et l'Angleterre, l'empereur Napoléon décrète un blocus contre les Iles Britanniques. Il interdit tout commerce avec elles. Ce geste est suivi par les États-Unis. L'Angleterre est donc forcée de compter sur ses colonies pour s'approvisionner en certaines matières premières.«
Source : Charpentier et coll., Nouvelle Histoire du Québec et du Canada, Montréal, CEC, 1985, p. 148.
Blocus continental et les guerres de Napoléon de 1806
Le Blocus continental et les guerres de Napoléon forcent l’Angleterre à privilégier le bois des vastes forêts du Bas-Canada. La vallée de l’Outaouais possède alors les plus belles forêts de pin de l’empire britannique, notamment dans la Vallée de la Gatineau et dans le Pontiac. La Grande-Bretagne se tourne vers le Bas-Canada pour se ravitailler en bois nécessaire à la construction de la flotte navale et de ses navires de guerre. L’abondance des forêts attire des investisseurs vers l’industrie forestière canadienne.
Guerres de Napoléon
Bataille navale sur le Lac Champlain (1812-1813)
Construction de navires de guerre
Le chantier naval de Sa Majesté, Plymouth ( Angleterre )
21 mars-2 mai, 1786
Bibliothèque et Archives Canada C-002502
SOURCE: ICON 180733
Mise en place de tarifs préférentiels par la Grande-Bretagne
Matière première recherchée : Bois
Vue panoramique de Québec depuis la pointe de Lévis ( Québec. )
1849
Le chantier naval Davie est à gauche et les édifices de Québec à l'arrière-plan. Il y a plusieurs types de navires sur le fleuve Saint-Laurent
Bibliothèque et Archives Canada, C-096435 - 3 feuillets
SOURCE: ICON 184125
Tarifs préférentiels
En 1806, Napoléon promulgue le décret de Berlin (Loi amenant au Blocus continental de Napoléon), retirant à la Grande-Bretagne son accès traditionnel au bois de la mer Baltique. Ce n'est toutefois pas une surprise, car la Grande-Bretagne utilise déjà les tarifs préférentiels pour encourager le développement de l'industrie forestière en Amérique du Nord britannique. Cependant, avec le décret de Berlin, la Grande-Bretagne s'engage beaucoup plus sérieusement pour assurer son approvisionnement en bois à partir de ses colonies.
Source : Chad Gaffield,
Histoire de l'Outaouais,
Institut québécois de recherche sur la culture,
Québec (Québec),
1994,
p. 132.
b) Mesures mises en œuvre par des commerçants pour faciliter les opérations financières et l’accès aux capitaux
Fondation des banques
1817 : Banque de Montréal
1817 : Banque de Québec
1835 : Banque du Peuple, fondée en 1835 à Montréal.
1858 : première monnaie canadienne (le dollar canadien divisé en cent cents)
1874 : Banque d'Ottawa (surnommée la Lumberjack Bank)
Les guerres napoléoniennes bouleversent l'économie du Bas-Canada. Londres exerce maintenant un système de protectionnisme ( tarifs douaniers préférentiels ) envers ses colonies. Cette situation permet à la Grande-Bretagne d'avoir accès au bois qui est la ressource essentielle à la construction de ses navires de guerre. La circulation des capitaux connaît alors un accroissement important au Bas-Canada et au Haut-Canada. L'augmentation des chantiers de coupe de bois et de scieries et l'essor des nouvelles industries en région exigent des investissements considérables dans la mise en place des infrastructures et du transport.
L'augmentation de la production et des échanges exigent des mesures pour faciliter les opérations financières au Bas-Canada. En 1817, la bourgeoisie montréalaise se donne un nouvel outil d’investissement, la Banque à charte. L'élite anglophone fonde la banque de Montréal en 1817. Les capitaux demeurent difficile d'accès à la bourgeoisie canadienne-française. Cette dernière met en place ses propres services bancaires. La Banque du peuple est plus modeste. Ces nouvelles banques augmentent la circulation des capitaux dans la colonie. Elles permettent le réinvestissement des capitaux ou le crédit.
Banque Molson, rue Saint-Jacques, Montréal, Qc, vers 1897
VIEW-2952
© Musée McCord
Hall de la Banque de Montréal
1887, 19e siècle
II-83294
© Musée McCord
La Banque du Peuple, Montréal, QC,
peinture de William Raphael, 1872
1932, 20e siècle
MP-0000.30.11
© Musée McCord
Émission de papier-monnaie par les banques
Papier-monnaie
Sept pence et un demi-penny, quinze pence, un demi-dollar
1837, 19e siècle
M18882
© Musée McCord
Papier-monnaie
Banque Molson, Bas-Canada
1837, 19e siècle
M19680
© Musée McCord
Papier-monnaie
Vingt shillings. La Banque du Peuple
1854, 19e siècle
M16638
© Musée McCord
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4. Effets de l’activité économique sur le développement des transports
6. Chronologie
2.3. Effet du développement du commerce du bois
a) Effets du développement du commerce du bois sur les groupes sociaux au Bas-Canada
Augmentation du nombre d’ouvriers et d’artisans
Scènes du travail en forêt, 1871-1872, copie réalisée en 1882
1882, 19e siècle
Plaque sèche à la gélatine
17 x 12 cm
Achat de l'Associated Screen News Ltd.
II-65594.0
© Musée McCord
b) Les régions de colonisation se développent avec le commerce du bois.
Outaouais
Rivière des Outaouais, chutes de la Chaudière
1850-1885, 19e siècle
M930.50.7.515
© Musée McCord
Mauricie
Les vieilles forges du Saint-Maurice, Canada-Est ( Québec )
ca. 1841-1842
Bibliothèque et Archives Canada C-000820
SOURCE: ICON 180768
Saguenay
Ha! Ha! Baie-Saguenay ( Québec )
ca. 1838-1842
Bibliothèque et Archives Canada C-000819
SOURCE: ICON 180767
Gaspésie
A view of the bridge at Rivière-du-Loup, ( Quebec. )
ca. 1785
Bibliothèque et Archives Canada C-045560
SOURCE: ICON 46
Mario Mimeault, L’industrie forestière en Gaspésie de 1763 à 1875, Encyclobec
c) Effets du développement du commerce du bois sur la population dans la première moitié du 19e siècle
Les travailleurs migrent en raison de l’ouverture de régions forestières. Les colons adoptent un mode de vie autour de l'agroforesterie. Cette situation encourage la transition d'une agricu
En été : Les travailleurs exploitent leurs terres agricoles.
Chargement du foin au broc
Source : Fonds Société historique Nouvelle-Beauce, ville de Sainte-Marie, SH-F-13.
En hiver : Les agriculteurs montent au chantier. Le travail en forêt leur procure un revenu d’appoint car, leurs productions agricoles ne suffisent pas à leur subsistance.
Chargement des grumes, vallée supérieure de la rivière des Outaouais, Ont.-QC, 1871
1871, 19e siècle
© Musée McCord
Transport du bois au moyen d’un traineau (sleig)
tiré par des boeufs, à Saint-Côme en 1940
Source : Société historique de Saint-Côme,
fonds Monsieur et madame François Champagne (34-17).
Pour aller plus loin
CRAO, Industrie forestière et la vie en chantier en Outaouais de 1860 à 1960.
Sous la direction de Matthew Hatvany, La forêt et l'agriculture, Redécouvrir ... Beauce, Etchemin, Amiante. Encyclobec.
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4. Effets de l’activité économique sur le développement des transports
6. Chronologie