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Selon les versions de la cosmogonie égyptienne, les textes évoquent un tertre primordial qui émerge du Noun, sur lequel l’oiseau benou, (le grand caqueteur, le héron cendré) pond l’Œuf originel qui contient l’Oiseau de lumière (Textes des Sarcophages) ou bien encore le Lotus blanc immaculé qui jaillit des Eaux primordiales et porte le Soleil-Enfant (Rê / Râ), dont les larmes donneront naissance aux abeilles et aux premiers hommes.
Dans la mythologie égyptienne, le Noun ou Nouou (Nwn) est l’Océan primordial (où ni l'espace ni le temps n'existent) qui a fait la Vie et qui fera la Mort ; sans créateur, il s’étend autour du monde.
C’est en son sein que naquit le premier dieu, Atoum / Aton.
Ptah, Atoum-Rê, Khnoum-Rê… émerge du Noun par sa volonté puis engendre les dieux, le monde et la Vie…
Références :
L'Œuf orphique de Jacob Bryant, 1774
J’invoque Prôtogonos aux deux sexes, grand, qui vagabonde dans l’Aithèr, sorti de l’Œuf, aux ailes d’or, ayant le mugissement du taureau, source des Bienheureux et des hommes mortels, mémorable, aux nombreuses orgies, inénarrable, caché, sonore, qui chassa de tous les yeux la noire nuée primitive, qui vole par le Kosmos sur des ailes propices, qui amène la brillante lumière, et que, pour cela, je nomme Phanès. Bienheureux, très-sage, aux diverses semences, descends, joyeux, vers les sacrifices des Orgiophantes !
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