On parle de La Forêt d'encre

Critique de L'Atelier de Ramettes

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J’ai découvert ce livre lors du salon du livre de Sigean. Son autrice a su titiller ma curiosité. A la suite de cette rencontre un partenariat a vu le jour.

J’ai retrouvé ce que Frédérique Chamayou avait laissé entrevoir, à savoir la création d’une fiction et en même temps un dialogue entre la narratrice-autrice et sa petite voix intérieure.

Nous avons donc de la narration (work in progress en caractère gras) et des dialogues sur et autour de l’acte de créer et en pointant le doigt sur ce qui vient d’être écrit. On a aussi parfois des informations sur le quotidien de la narratrice, ce qui vient nourrir ou perturber sa création.

Ce n’est pas du tout prétentieux, il y a de l’humour et de l’autodérision, un peu d’introspection. C’est ce qu’on dirait si on commentait notre production écrite, bien sûr elle a su mettre des mots sur ce qu’on n’aurait pas forcément su exprimer.

Au fur et à mesure, on voit que la narratrice-autrice prend de l’assurance, en même temps que sa fiction qui devient de plus en plus construite. Les réflexions autour du travail d’écriture s’en trouvent elles aussi plus développées.

C’est étrange mais lorsqu’elle parle de certains comportements d’écrivain en herbe, j’arrive à le transposer à l’acte de lire, et les progrès que j’ai pu faire depuis mes premières réflexions post-lecture, jusqu’aux chroniques de plus en plus étoffées d’aujourd’hui. Donc côté identification ça fonctionne.

Ce roman nous amène à réfléchir sur notre rapport à l’écrit, mais aussi sur le passé, la famille, la grande et la petite histoire.

On finit par entrer dans la partie fiction au fur et à mesure qu’elle s’élabore, on essaie de savoir où va nous mener la narratrice-autrice. Si parfois on fait ne pause après la conception d’un paragraphe ou deux, plus on avance dans le roman et plus on a des passages plus longs.

J’ai aimé les thématiques qu’elle a développées telles que celle de l’eau, les symboles et le monde onirique. En mettant en avant ces points qui sont sensés être sentis par le lecteur, la narratrice-autrice montre la face cachée des mots.

J’avais expérimenté ce type d’exercice littéraire avec « un roman d’aventure (ou presque) » de Yaël Hassan et j’avais bien aimé.

Vous vous demandez si on peut juste lire la partie « fiction ». Je pense qu’elle perdrait un peu de son intérêt, d’autant que parfois il y a des corrections et des transformations. En parlant de ça je me suis régalée avec le passage où la narratrice à besoin d’extérioriser des tensions et qui écrit un passage où elle se lâche complètement. Une fois sorti son trop plein, elle efface tout et recommence.

J’ai pris un grand plaisir à lire ce livre, dont les réflexions viennent nourrir mes propres questionnements. Pour ceux qui veulent se lancer dans l’écriture c’est très intéressant car les « conseils » sont en fait des mises en pratique. Cela peut permettre à certains de se sentir moins seuls puisque d’autres ressentent les même problèmes.

Je remercie Frédérique Chamayou de m’avoir permis de découvrir une de ces facettes, il faudra que je tente les autres...

Vous pouvez trouver ses livres sur Amazon, mais aussi dans les salons du livre et autres manifestions culturelles. Voici son lien vers son Agenda : ICI

Vous pouvez aussi suivre l'autrice sur Facebook : ICI

Critique de Marilyne Mornas

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Et si on se mettait dans la peau d'un auteur qui souhaite écrire un roman et dont la conscience aide à motiver cette envie ? C'est ce que l'auteur de "La forêt d'encre" nous livre ici et c'est une vraie réussite !

Quelle originalité dans ce court roman ! Nous nous retrouvons, nous lecteurs, dans la peau d'un auteur qui commence dans l'écriture d'un roman. Elle a du mal à avancer parfois, elle passe des journée sans écrire une ligne, elle oublie le reste lorsque des idées arrivent dans sa tête... Bref, on vit le quotidien d'une auteur, pas encore éditée, qui souhaite enfin réussir à poser le mot FIN à l'une de ses histoires. Car elle en a commencé des livres, mais elle ne les a jamais terminés. Alors cette fois-ci, elle compte bien poser le point final à son histoire.

Nous la voyons donc converser avec sa conscience et dans le même temps, nous découvrons son futur roman qui, je lui souhaite, sera un vrai succès. Nous avons donc deux romans dans un seul et même livre ! Sympa!

L'écriture de l'auteur est agréable, elle m'a fait sourire plus d'une fois. Lecture très agréable, un bon moment passé en compagnie de l'auteur et de ses personnages...

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Critique de Brigitte

Je sors à peine de la Forêt d'Encre avec le sentiment d'être passée par toutes les émotions... J'ai été très vite intriguée et happée par cette singularité qui fait que l'auteure tout en racontant l'histoire de "Roman" et de ses cauchemars, nous livre en parallèle ce qui se passe dans sa tête à elle lorsqu'elle écrit un livre, ses questions, ses doutes, ses colères... aidée par "sa petite voix", qui ne la ménage pas... Vraiment très intéressant et captivant... Je l'ai lu vite, très vite, parce qu'une fois commencé on ne peut pas s'arrêter... Merci.

Chronique de Marie-Nel

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Roman très intéressant à lire, rempli d'humour et d'émotions. La Forêt d'encre est tout simplement l'histoire d'une auteur qui écrit son roman. Je dis tout simplement, mais il fallait y penser, surtout de la façon dont il est raconté !

Tout démarre par une simple phrase inachevée écrite en gras...et on se retrouve dans un dialogue entre l'écrivain et sa petite voix ! Celle-ci n'est pas avare de critiques, de conseils avisés ou non, de moqueries aussi. Elle en fait voir de toutes les couleurs à l'auteur, qui doit se mesurer aux aléas de la vie d'écrivain, les doutes, les angoisses, les envies de tout arrêter..et à chaque fois, sa petite voix qui la reprend !

Il y a dans ce roman deux histoires dans une. Car ce qu'écrit l'auteur peut être considéré comme une nouvelle, intéressante d'ailleurs, où il est question de cauchemars récurrents rendant le personnage de plus en plus sombre. J'ai particulièrement apprécié rentrer dans la tête de l'auteur. On sait tous, je pense et j'espère, que ce n'est pas facile d'écrire, et Frédérique Chamayou montre bien toutes les questions qu'elle-même a dû se poser. Le livre va-t-il plaire ? Les critiques seront-elles bonnes ? Que va penser la famille ? Tous les doutes sont présentés, mais aussi les joies que procure la rédaction d'un roman.

Je découvre Frédérique Chamayou et j'apprécie beaucoup son style, sa façon de retranscrire les émotions. La vie d'écrivain n'est pas de tout repos, c'est ce que nous démontre l'auteur, et c'est très bien fait. Ce roman se lit trop vite, tellement il est agréable ! Il est plein de positivité, malgré un titre et une couverture plus sombre, mais ça je vous laisse découvrir pourquoi !

Sur son site, Frédérique Chamayou, dit de ce roman : "Après mon premier roman, La Bible d'Alexis, j'ai voulu raconter ma façon d'aborder l'écriture en décortiquant la construction d'un roman au fur et à mesure de sa rédaction. En même temps je me suis laissée entraîner, absorber même par les pouvoirs de cette forêt, au-delà même de ce que j'avais imaginé au départ..."

Il n'y a rien de plus à ajouter, car c'est tout à fait cela, elle a décortiqué la construction d'un roman avec beaucoup d'humour et de réalisme ! Et moi aussi en tant que lectrice, je me suis laissée aussi absorbée par les pouvoirs de la forêt !!

Je remercie chaleureusement Frédérique Chamayou pour l'envoi de son roman, c'est toujours un plaisir pour moi de découvrir une nouvelle plume. Je ne peux que vous conseiller de faire comme moi et de vous plonger dans cette forêt, vous verrez on y apprend plein de choses, et on en sort pas indemne !

Article du Midi Libre du 27 octobre 2016

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Article Midi Libre sur La Forêt d'encre