C. Loubet
De Vermeer à Rembrandt : lumière dans l'atelier
par Christian LOUBET
Professeur d'histoire de l'art à l'Université de Nice
Lundi 25 septembre 2006 à 18h
La République des Provinces-Unies constitue au XVII siècle le modèle d'une societé moderne "bourgeoise". Un nouveau type de commande artistique se répand hors des palais et des églises et la peinture devient un l'art majeur d'expression.
La lumière traverse les nuages pour organiser une vision(Ruysdaël). Les portraits de groupe confortent le pouvoir des instances locales (F. Hals). Les natures mortes symboliques rappellent qu'au-delà des biens de ce monde, tout est vanité (P. Claezs). Dans les scènes d'intérieur se révèle la vie quotidienne (Jan Steen) et le travail domestique (de Hooch, Ter Boch).
Plus qu'aucun autre J. Vermeer (1632-1675) exerce une "magie" de
peinture du rayonnement de la lumière.
La jeune fille à la perle
Mais Rembrandt (1609)-1669) dépasse et assume tous les genres dans une pratique anti-conformiste. Il fait du tableau un objet d'art, et met sur le marché des toiles brossées dans la pâte, où l'éclairage manifeste l'irruption de la transcendance.Autoportrait