Saint-André-de-Sorède, (66) France

L'Ascension du Christ

L’abbaye bénédictine de Saint-André-de-Sorède fut fondée par l'abbé Miro et ses moines. Ils s’installèrent sur une terre donnée par Louis le Pieux en 823. En 1121, l’abbatiale est reconstruite.

La sculpture du portail ouest s’inspire de l’"Ascension" de Saint-Génis-des-Fontaines (https://skfb.ly/6WZn8). On retrouve le Christ en gloire dans une mandorle portée par des anges, encadré de séraphins et de quatre personnages auréolés (considérés comme étant des apôtres). Au-dessus, le tympan est occupé par une croix et un chrisme.

L’encadrement de la baie haute représente des personnages dans des médaillons : des anges deux par deux jouant du cor et les symboles des évangélistes Luc (le taureau), Marc (le lion), Jean (l’aigle) et Mathieu (l’homme ailé). Dessous, des lions ou des monstres dévorent des personnages.

Les sculptures ont été replacées dans la façade qui a été refaite en partie. Elles sont datées du début du XIe s. La croix et le chrisme sont en revanche plus tardifs. L’église possède également une table d’autel décorée de lobes, un bas-relief représentant un personnage avançant et une stèle funéraire musulmane.


Dominique Allios


Bibliographie :

Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, 2003.


Saint-André-de-Sorède, façade ouest.

L' "Ascension du Christ", détail.

L' "Ascension du Christ", détail : des apôtres, un chérubin et un ange.

Fenêtre haute : anges et évangélistes.

Le lion représentant saint Marc, un chérubin et deux anges jouant du cor.

Un chérubin, deux anges jouant du cor et le taureau représentant saint Luc.


Bas-relief représentant un personnage marchant.

L'aigle représentant saint Jean.

Pierre tombale musulmane avec une inscription en caractères coufiques.

Photos : Dominique Allios.