Favoriser la coopération entre deux peuples, rapprocher les Hommes qui s’étaient heurtés violemment dans un passé encore récent, amener les hommes à ne plus se haïr mais à construire une paix durable.
1965 C’est au cours de la réunion du 16 Janvier 1965 du conseil municipal, présidé par M. Georges BOULLY que la possibilité d’établir un jumelage avec une ville allemande fut proposée par le Sous-préfet de Sens. Le conseil constatant l’échéance prochaine de son mandat eut la sagesse de laisser à l’assemblée municipale suivante le soin de prendre position, tout en émettant un avis favorable. Le nouveau conseil municipal sous la présidence de M. Jean CAPEL examina, dans sa séance du 16 Avril 1965, la même demande et décida «la consultation des associations locales et celle de la population de la Commune».
La proposition de jumeler SAINT-VALÉRIEN à RHAUNEN fut alors présentée par l’Amicale Bourgogne-Rhénanie-Palatinat. Une réunion publique eut lieu le 24 Juillet 1965 pour étudier «les conditions de l’opération envisagée» dont les intentions étaient les suivantes :
Favoriser la coopération entre deux peuples Rapprocher les hommes qui s’étaient heurtés violemment dans un passé encore récent. Amener les hommes même ceux qui avaient souffert à ne plus se haïr mais à construire une paix durable.
Les moyens étant de ne pas se contenter d’un geste officiel symbolique mais de mettre en place des relations sur les plans: culturel, sportif, professionnel, familial et administratif.
30 personnes participèrent à la réunion à l’issue de laquelle il fut décidé d’envoyer des «ambassadeurs» pour rencontrer les habitants et responsables de ce village du HUNSRUCK et connaître leur réaction.
Plusieurs conseillers municipaux, malgré cela, dans la séance du 29 Juillet 1965 proposèrent de remettre à plus tard cette réalisation arguant du fait de problèmes locaux plus importants à résoudre.
La création d’un COMITE de JUMELAGE fut néanmoins décidée : 4 Conseillers et un représentant de chaque association locale en constituèrent l’origine.
Monsieur le Maire et une délégation du Conseil municipal s’étant rendus à RHAUNEN rapportent dans la séance du 6 Octobre 1965 «qu’ils ont été accueillis chaleureusement».
Ils avaient assisté à des manifestations officielles à Dijon en Juin et ils indiquèrent que 4 membres de la municipalité de RHAUNEN avaient été reçus, à titre privé, à SAINT-VALÉRIEN.
1966 Ensuite tout se déroula très vite : 24-25 avril 1966 : une vingtaine de Valérianais ont constaté à RHAUNEN le « désir vif d’établir des relations amicales surtout à l’intention des Jeunes. »
1966 Le 4 Mai 1966 : Le maire et le premier adjoint vont à Mayence puis à RHAUNEN après les rencontres au niveau des Régions Bourgogne et Rhénanie-Palatinat. Début du mois d’Août 1966 Il est décidé que la jeunesse irait séjourner à RHAUNEN. C'est ainsi que 35 personnes de la MJC sous la direction de M. Philippe THOMAS campèrent une semaine au cours de ce mois et établirent des contacts fructueux. Ils en revinrent enchantés de l’accueil qui leur fut réservé.
Ce séjour fut déterminant pour la suite. Le comité de jumelage organisa alors les premiers échanges scolaires. 17-18 septembre 1966 : 8 Conseillers municipaux de RHAUNEN et la musique allemande vinrent à SAINT-VALÉRIEN à l’occasion de la fête patronale
1967 Avril & Mai 1967 : Une délégation allemande fut reçue à la coopérative agricole. Les 1er et 2 Juillet 1967 : L’union musicale de SAINT-VALÉRIEN se rendit à RHAUNEN. Profitant des cérémonies prévues pour le 14 Juillet, un échange interscolaire fut organisé à SAINT-VALÉRIEN.
Fin septembre 1967 des sportifs (tennis de table) et une douzaine de jeunes danseurs de RHAUNEN rencontrèrent les jeunes de la MJC à SAINT-VALÉRIEN. A la même époque Monsieur BRUBACHER, instituteur à RHAUNEN parlant parfaitement le français dispensait des cours de
français à une vingtaine de personnes à RHAUNEN. 60 personnes se rendirent en Allemagne et les enfants du collège continuèrent leurs échanges enrichissants.
A plusieurs reprises, pendant l’année , les Conseillers municipaux des deux villages se rencontrèrent, le plus souvent lors des journées d’échange organisées par l’Amicale Bourgogne Rhénanie-Palatinat à Coblence.
1970 Les 2 et 3 Août 1970 Monsieur CAPEL, Maire se rendit à RHAUNEN afin d' inviter la population et les Elus allemands à venir en Septembre à Saint- Valérien signer l’acte officiel du jumelage;
Les cérémonies eurent lieu les 17-18-19 Septembre 1970 à SAINT-VALÉRIEN et les 29 et 30 Octobre à RHAUNEN.
Dates Chronologie des décisions
16/01/1965 Projet de jumelage avec l'Allemagne (laissé à la prochaine municipalité)
04/08/1965 Accord de création du Comité de Jumelage
06/10/1965 Visite du maire et d'un adjoint à Rhaunen
26/08/1970 Le Jumelage avec Rhaunen est approuvé par vote .Proposition de créer un comité de jumelage
18/10/1970 Jumelage avec RHAUNEN Protocole et signatures
13/09/1972 2ème anniversaire du jumelage à Rhaunen 30/9 et 01/10
15/06/1974 Maire à Mayence pour assemblée Bourgogne Rhénanie Palatinat. Mr MULMANN nouveau maire
20/10/1975 Prix de la fondation culturelle franco allemande aux communes de St Valérien et Rhaunen à BONN
23/06/1984 Déplacement à Rhaunen 23 au 25 juin
20/05/1986 Subvention pour la course de relais St Val -Rhaunen 4,5,6 juillet 1986
24/04/1987 50 enfants du collège à Rhaunen
01/03/1989 Fête du Comité de jumelage les 16 et 17 septembre
27/10/1989 Jumelage 20ème anniversaire les 7,8 et 9 septembre 1990
14/05/1990 Cadeau à la commune de Rhaunen réalisé par Mr Hilaire
06/02/1995 Subvention exceptionnelle pour le Comité de Jumelage pour le 25ème anniversaire
24/06/1996 Jumelage avec la commune de DREBACH( Saxe)
1975 Réunis à CHEROY fin 1975 plusieurs sportifs du Canton décident de créer une nouvelle association au caractère intercommunal suite à l’implantation du COSEC complexe sportif évolutif couvert : gymnase du SIVOM . Ils décident de ne pas ajouter une équipe de football puisque plusieurs communes en possèdent une.
Les statuts sont déposés à la Sous-Préfecture de SENS . Le siège social sera à la Mairie de CHEROY.
Premier conseil d’administration :
Président : M. GOUPILLON
Vice-Président :M. PAYEN
Trésorier :M. BORNAT
Secrétaire : M. ROUSSET
M. GILBERT remplace
M.ROUSSET.
M. THOMAS entre au CA en 1976
1975 En novembre c’est la création de l’ USPG et une subvention de 1230 f est votée par le Conseil Municipal
1978 C’est le premier CROSS en Janvier . Exploit : l’ équipe première de la STELLA de SAINT-MAUR championne de France de Hand-Ball viendra le 24 JUIN 78 rencontrer une sélection de Handballeurs de l’ YONNE. L'USPG compte alors 247 adhérents. Mlle CLOUZARD, MM DODINET et AUBANELLE entrent au CA.
Grave accident lors d’un déplacement de l’ équipe masculine de Hand-Ball : Lionel PETIT est dramatiquement touché.
Démission de M. BORNAT. Entrée au CA de Mme LENOIR - 300 adhérents. Création d’une section de tir à l’ arc et d’une section de gymnastique volontaire.
M. PAYEN propose la création d’un jubilé Lionel PETIT pour le hand-ball.
Aménagement par le SIVOM d’un terrain de tir à l’ arc . M. BOSSEAUX est responsable de cette section .
Dates Chronologie des décisions
13/11/1980 USPG création sections tir à l'arc et gym volontaire
11/12/1985 Courts de tennis remis en état (remerciements)
04/05/1988 Construction de nouveaux courts de tennis
23/11/1992 Demande de sanitaire aux terrains de tennis
1960
Dans les années 60, autour de l’Union musicale qui avait organisé un festival de musique avec soirée théâtrale, avec l’accord de la municipalité, un groupe de jeunes gens du village se constitua.
C’était à une époque où les déplacements individuels n’existaient pas à grande échelle, où la télévision balbutiait dans les campagnes, donc à un moment propice à créer une association pour réunir les jeunes et leur proposer diverses activités dans leur propre village.
Sur une proposition de Mme BROSSARD, conseillère municipale un groupe accepta de se rendre à ANOULD près de Saint-Dié dans les Vosges.
Pourquoi ANOULD? Il faut savoir qu’au sortir de la seconde guerre mondiale, les habitants de l’Est de la France manquaient de tout et que la solidarité nationale était sollicitée.
A SAINT-VALÉRIEN, l’entreprise de transport DAVIAU, dont une des filles était membre de l’association nouvelle, avait noué des relations avec la municipalité d’ANOULD et avait apporté : couvertures, matériel divers, alimentation à la population du village vosgien.
Un voyage dans les Vosges déplacement en voitures personnelles, camping permettait de souder une équipe de jeunes, de donner un but à leur déplacement en dehors de l’aspect touristique important et peut-être préfigurer une relation amicale avec une association de jeunes d’ANOULD.
L’accueil fut formidable car les liens tissés par les adultes des deux villages étaient solides et cette rencontre basée sur des actes de solidarité concrets fut riche pour nos jeunes qui furent reçus officiellement et amicalement.
Certains doivent se souvenir des promenades au lac Vert, de la visite d’une papeterie …
Plus tard, l’association se structura en Maison des Jeunes et de la Culture La MJC est née.
1962 Le conseil décide la création de la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) qui se propose dans un excellent esprit laïque de permettre aux jeunes de se rencontrer et d’organiser des activités. Une assemblée constitutive de cette association est prévue le 3 Mars Elle réunira notamment les jeunes, la municipalité, les enseignants, les délégués des associations locales… Une subvention de démarrage de 200NF est votée. M. THOMAS est nommé directeur de la MJC.
Un local - face au portail de l’église, ancienne Mairie, ancienne École - fut mis à la disposition des Jeunes par la municipalité. Des veillées furent organisées, des danses collectives virent le jour, les jeunes se mirent à la disposition de la Commune pour servir les Anciens lors de leur repas de fin d’année.
Des feux de St-Jean en Juin rassemblèrent la population, des randonnées pédestres permirent de sillonner les chemins du canton, un labo-photos fonctionna, une équipe de Hand-Ball fut constituée et joua en championnat, des bals costumés fêtèrent Mardi-gras, une troupe théâtrale proposa des spectacles (elle collabora même avec l’Union musicale et une troupe issue du dynamique foyer rural de VILLEBOUGIS, le G.A.G -groupe artistique du Gâtinais).
1964 et 1965, avant la réalité officielle du jumelage avec RHAUNEN, avec l’aide de la municipalité, la MJC fut sollicitée pour prendre des contacts avec la future ville jumelle. Une trentaine de jeunes encadrés par des adultes partirent en Allemagne en voitures particulières pour un séjour de plusieurs jours. Accueil remarquable grâce aux liens qu’avaient déjà établis les Maires des deux villages. Installation sous tente au bord de la rivière, animations organisées chaque soir après les repas préparés par les jeunes eux-mêmes : sorties dans la communauté protestante, soirée à la brasserie, accueil par la chorale, visite de Bernkastel sur la
Moselle, excursion en bateau sur le Rhin, pique-nique en forêt de l’Idar encore sous occupation militaire, grillades avec les chasseurs devant le gibier abattu dans la journée. Que de souvenirs!
Ce déplacement après la délégation du conseil municipal et un voyage de l’Union musicale furent déterminants pour la suite du jumelage "les fiançailles étaient réussies" dixit M.CAPEL Maire à l’époque.
1970 L’acte officiel fut signé en 1970. Quelques temps plus tard, Mme VARET, conseillère municipale apprit que l’État pouvait accorder gratuitement un bâtiment car l’association avait été reconnue comme très dynamique par le Ministère de la Jeunesse et des sports. Ce fut le Club de Jeunes implanté près de la poste au fond de la place de la Paix, bâtiment donné à condition qu’il soit monté par les Jeunes eux-mêmes. Livré en kit, il fut installé sur un terrain communal, la Commune s’était chargée de réaliser les voies et réseaux divers.
Michel DUFEU donna personnellement beaucoup de son temps pour la construction qui prit le nom de "Club de Jeunes Josette THIBAULT" du nom d’une jeune valérianaise handicapée qui fut championne de tennis de table en fauteuil roulant.
Une structure dessinée par M. THOMAS et réalisée en bronze par M.CARIGI marquait l’entrée du local, elle représentait les difficultés de la vie mais aussi l’espoir d’un monde meilleur Elle disparut bien avant l’incendie qui ravagea le club.
Les activités se déroulèrent alors dans cette enceinte plus moderne et accueillante : baby-foot, bibliothèque, photographie, télévision.... Mais la société évoluant très vite, peu à peu la fréquentation faiblit.
Quand la direction changea, l’association eut du mal à continuer ses activités malgré les efforts du conseil municipal.
P. THOMAS
fondateur de la MJC et du Club
2011 Il ne reste plus rien du Mille Club ravagé par les flammes le jeudi 19 mai - L'incendie s'est déclaré vers 16h30.
Dates Chronologie des décisions
10/02/1962 Maison des jeunes et de la culture
24/03/1962 Mr Thomas directeur de la maison de jeunes
31/07/1968 Attribution d'un club de jeunes et de la culture
06/08/1969 Club des jeunes construit en 1 mois par les jeunes
26/03/1998 Club de jeunes essai de relance ( pas d'AG)
➕ 1906 Programme intégral MILAN 22 pages
Depuis sa création, voir le livre de M.VISSUZAINE , l’Union Musicale a connu un développement important. Elle n’était pas la seule formation musicale du canton puisqu’on note l’existence d’une fanfare à FOUCHÈRES, à DOMATS, à Vallery et une "batterie-fanfare" - seulement avec tambours et clairons - à CHÉROY. Des rencontres entre elles sont organisées.
Ces formations sont présentes lors des manifestations officielles et se produisent lors des fêtes dites "patronales". Elles avaient été aussi constituées pour répondre à une demande de "patriotisme revanchard" suite à la défaite de 1871. On notera que parallèlement à cette activité musicale des sociétés de gymnastique avaient vu le jour ainsi que des sociétés de tir préparant la jeunesse au sport mais aussi à la possibilité de se défendre ou d’attaquer un "ennemi proche".
A Saint- Valérien un stand de tir de plus de 100 m de long existait encore en 1960 parallèlement au gymnase actuel et s’étendait jusqu’au bois près de la route de LA BELLIOLE.
Le répertoire de ces formations outre les morceaux à caractère militaire: Sambre et Meuse, Oudinot, Saint- Cyr… reprenait des arrangements de pièces célèbres opéra, opérettes : "la Fille du Régiment, Carmen, La fille de Mme ANGOT Véronique…" ou des œuvres teintées de romantisme ou d’orientalisme c’était la mode comme "le Songe au désert" ou "Sur un marché persan".
Les musiciens qui composaient ces ensembles habitaient le village et ses hameaux. C’étaient les commerçants, les artisans, les agriculteurs, les ouvriers… A Saint- Valérien, la tradition établie depuis la création de l’Union musicale prescrivait que le directeur devait être un instituteur de l’école publique.
Ainsi se succédèrent MM Genêt, Colas, COLIN et THOMAS (ce dernier fut remplacé par un instituteur, M PAURON pendant son service militaire). Cette tradition a perduré jusqu’à la nomination d’un directeur non instituteur lors de la création de l’école de musique.
1906
L’Union musicale participera à des concours locaux mais aussi internationaux et s’était déplacée notamment à Milan en 1906 par le train pour obtenir un 3ème prix d’exécution.
Le voyage coûte cher mais fut passionnant.
Des rassemblements d’ensembles étaient organisés dans le département : c’étaient les "fêtes fédérales" SAINT-VALÉRIEN en organisa plusieurs et reçut les formations icaunaises à plusieurs reprises en dehors de la célébration du centenaire de sa fondation en 1962.
Un village entièrement décoré avec arcs de triomphe fleuris à chaque entrée accueillait les harmonies, les fanfares.
Un thème avait été dévolu à chaque rue et le soir, à la veillée la population confectionnait des milliers de fleurs en papier …disposées le matin de la manifestation pour une durée festive éphémère. Sur les façades, les grilles, les volets…
L’Union musicale organisait aussi des " concerts " avec musique, chants, saynètes. Les programmes conservés permettent de retrouver les noms des participants jeunes et adultes et le genre de productions présentées.
Les guerres obligèrent l’Union musicale à cesser son activité. Plusieurs noms de Valérianais sont gravés sur les monuments aux Morts et pendant la seconde guerre mondiale, des concerts furent organisés pour apporter un réconfort aux prisonniers de guerre et à leurs familles. La jeunesse du village et des villages voisins était associée à ces manifestations (première marque d’une intercommunalité positive dans la solidarité ?)
Des bals étaient organisés dans la salle des fêtes de l’école élémentaire où avaient lieu aussi les répétitions de l’UM. Le bénéfice servait à organiser des voyages ou des sorties pour découvrir la France et l’Etranger proche. On note la participation active de M. Foin Directeur de la coopérative agricole qui avec M. Pierre COMPÉRAT et quelques autres préparaient les déplacements prévus en se rendant quelques mois avant un départ programmé sur les lieux à visiter, retenir les hôtels, les repas…Naturellement, un repas était annuellement organisé lors de la Sainte-Cécile.
C’était une récompense pour les musiciens et leurs proches, un moment de joie, de chants, de rires, de monologues et histoires drôles ou coquines (qui peut fournir aujourd’hui les paroles du "petit rat" le succès incontournable de P.BARDELA ?)
Les Maires des villages où se produisaient les musiciens étaient invités et dans les années 70-80 une chorale des Elus agrémentait la fête.
L’avenir de la formation valérianaise, comme celui de toutes les formations du département, fut bien vite incertain et le recrutement devint difficile malgré les efforts des dirigeants et musiciens chevronnés qui tentaient de transmettre leurs connaissances musicales à des jeunes car les adultes se faisaient rares.
La Société avait changé : mode de vie nouveau, déplacements facilités, travail hors du village, nouvelles formes de loisir, développement de la télévision, du transistor. Le problème de la création d’une véritable école de musique fut posé année après année lors des assemblées générales de l’U.M. Seules les formations de Vallery et SAINT-VALÉRIEN existaient encore et s’unissaient souvent pour s’aider lors d’un concert.
Malgré cela l’Union musicale de SAINT-VALÉRIEN fut en "pointe" pour assurer la réussite du jumelage avec RHAUNEN avant même la signature d’un acte officiel. Des rencontres amicales ont été régulièrement organisées facilitant les relations entre les deux villages.
Enfin une école de musique vit le jour grâce aux Elus du SIVOM du Gâtinais mais sa direction n'était guère intéressée par une formation musicale amateur au répertoire considéré comme démodé – même si des efforts avaient été faits pour le modifier et le moderniser -
Peu d’élèves de l’école vinrent grossir les rangs de l’Union Musicale.
Il fallut convaincre de nouveau les Élus mais suite à la création par le Conseil général de l’ADDIM association chargée du développement de la musique dans l’Yonne les choses évoluèrent. Le SIVOM accepta bien vite la nomination d’un nouveau directeur dont une des missions fut d’assurer un lien étroit entre l’école de musique et les formations musicales du secteur.
Depuis l’existence d’une salle spécialement créée pour accueillir l’école de musique près du gymnase, les répétitions se déroulèrent dans ce local. Le caractère intercommunal de son recrutement entraîna les responsables de l’UM à changer de nom.
L’Orchestre d’Harmonie du Gâtinais en Bourgogne se développe presque naturellement sous la direction de M.AVY.
Il a atteint un niveau musical, suite à sa participation à 4 concours nationaux, tel qu’il figure parmi les meilleures formations régionales.
P.THOMAS
Dominique AVY
1906 L’union musicale se déplace à MILAN pour un concours.
1929 Un festival musical du groupement du canton de CHÉROY est prévu le 16 Juin à SAINT-VALÉRIEN. Des décorations sont à placer dans les rues. Un vin d’honneur et une fête foraine sont à organiser.
1960 Une subvention est accordée elle passe de 500 à 1000 Francs pour équiper l’ensemble en instruments et partitions.
1962 Le centenaire de l’Union musicale aura lieu le 8 Juillet
1967 Une nouvelle subvention de 1100 nouveaux Francs sera accordée pour l’achat d’instruments
1970 Malgré la proposition de la Fédération musicale de l’Yonne d’organiser un enseignement musical et instrumental à l’endroit des jeunes de 8 à 12 ans, le conseil vote une subvention à l’Union musicale à charge pour celle-ci de procéder à cet enseignement avec le concours du personnel enseignant et d’un professeur fédéral
1972 L’Union musicale organisera la fête fédérale de la musique le 17 JUIN 1973. Pour cela une subvention de 5000 Francs est votée.
Au delà de l’Union musicale que nous venons d’évoquer, les conseils municipaux ont pris des décisions sur des questions afférentes à la musique : Fanfare, Union musical
1902 La fanfare se déplace pour un concours à Grenoble.
1950 10.000 Francs sont accordés à l’union musicale.
1968 La halle ne sera pas détruite tant qu’un garage ne sera pas édifié pour le matériel d’incendie. Elle continuera à recevoir les concerts et autres manifestations
1985 Demande d’enseignement musical à l’école
1987 Succès de la fête des sociétés musicales de l’Yonne. Remerciements du conseil à toute la population et à l’U.M. La Commune a reçu une médaille commémorative.
1993 3 Juin le conseil décide de participer au financement et aux frais de fonctionnement de l’école de musique à raison de 50% du montant total, en fonction du chiffre de la population communale et de 50% en fonction du nombre d’élèves inscrits au 1er octobre de l’année précédant le recouvrement des frais.
1997 Les locaux de l’école élémentaire seront mis à la disposition de l’école de musique.
Dates Union musicale : chronologie des décisions
16/10/1925 Attribution de la classe supprimée à l'école de musique de la Fanfare
19/05/1939 Festival de musique du Canton de Chéroy à St Valérien
04/04/1958 Autorisation pour un bal de la Fanfare à l'école de garçons
27/12/1960 La subvention de l'Union Musicale passe de 500 à 1000 F
03/07/1962 Félicitations pour le Centenaire de l'Union Musicale le 1er juillet.
20/10/1986 Fête fédérale de musique fixée au 21 Jiin 1987
07/09/1987 Médaille à la commune pour la fête fédérale de musique
11/05/1992 Absence de l'Union Musicale à la cérémonie du 8 Mai
04/07/1994 Réflexions sur le devenir de l'Union Musicale
06/02/1995 Décision de l'Union Musicale de ne plus accompagner le défilé du 14 Juillet
12/02/1998 Subvention à l'Union Musicale pour le Concours à Villers Cotterets
1976 Le club de l’ amitié a vu le jour le 1er Juillet 1976 à l’initiative de M. Paul COUSIN. Ce dernier en a assuré la présidence jusqu’en 1980, année de sa disparition. Il fut d’ailleurs nommé Président d’honneur par M.de RAINCOURT. M. Jacques LEROY a pris la présidence du club jusqu’en 1983.
Le nom de club de l’ amitié a été nommé ainsi officiellement à cette date par la nouvelle présidente Mme BAUDOIN Germaine.
La Présidence fut assurée successivement par Mmes SUIRE Renée jusqu’en janvier 2000 puis par Mme BOISEAU Yvonne jusqu’en 2004 et M. GENTY jusqu’en 2010.
1990 Le club de l’amitié aura un nouveau local dans le cadre de l’aménagement de la place de la Paix. Ses responsables sollicitèrent une subvention pour l’achat de mobilier.
2010 A partir de 2010 c’est M. HALIN Pierre assure la présidence. Les activités sont nombreuses et variées : boules, cyclotourisme, marche, peinture, sculpture, travaux manuels, chant, histoire, jeux, voyages, rencontres interclubs… Le Club compte plus de 100 adhérents venant également des villages voisins.
Dates Chronologie des décisions
14/05/1990 Aménagement d'un local place de la Paix pour club 3ème âge
20/12/1990 Projet de Construction d'un club du troisième âge
25/03/1991 Aménagement du club de l'amitié Place de la Paix
24/10/1991 Inauguration de la salle de réunion pour personnes âgées