Le Gâtinais est un plateau crayeux recouvert de sables et d’argiles peu perméables. C’est une région favorable aux cultures de céréales. C’était un pays bocager - nombreux pommiers, poiriers et une production laitière intéressante. Vers la fin du 19ème siècle la conjonction de la première révolution agricole, le début du machinisme, de l’essor industriel français et des aménagements urbains notamment ceux de la capitale et les travaux de Haussmann a attiré nombre de ruraux de notre Gâtinais vers l’extérieur et vers l’île de France, en particulier à Paris.
Ce furent d’abord ces hommes de toutes mains qui n’avaient de ressources que leur force et habileté à manier la faucille et la faux mais que chassèrent moissonneuses et faucheuses.
Par ricochet, ces départs tarirent la clientèle de tout un artisanat puis de tout un commerce rural dont les acteurs glissèrent hors du département.
L’hémorragie humaine en milieu rural s’accentua encore avec la guerre de 14-18 puis avec la seconde révolution agricole contemporaine.
On passera, dans la Commune, en un demi-siècle à un nombre d’exploitations d’environ 32 en 1950 réparties dans les hameaux à un nombre plus faible sur les sites de Ferrière, Les.Frégers, l’ Ecarris, Champgrand, Saint-Valérien, La.Champagne, la rue Champ d’Aulnaie, La.Cartauderie.
On notera que progressivement l’élevage disparaîtra ainsi que la production du lait ou de produits fruitiers. Dans les années 50 à 60 des «pyramides » de pommes s’élevaient dans la cour de la coopérative agricole.
C'est aussi une agriculture rajeunie, modernisée, organisée : naissance des GAEC, des CUMA, création de la coopérative agricole en 1934.
La population familiale agricole est en baisse ; Les ménages d’exploitants ont une activité souvent extérieure surtout pour les femmes.