1896 On accordera un crédit à la fabrique de l’église. Une fabrique est l’ensemble des personnes nommées par l’Évêque pour administrer les biens d’une église, dresser la liste des pauvres et les aider…
Plus tard des laïques élus par les paroissiens seront membres de la fabrique … Supprimées à la Révolution. Rétablies comme établissements civils par le premier Consul avec comme membres de droit le Maire et le Curé. Notons que les fabriques existent encore en Alsace-Moselle).
1901 On interdit par 5 voix contre 3 et 2 votes blancs le port du costume ecclésiastique sur la Commune. La demande d’autoriser la Congrégation de la Providence d’intervenir à SAINT-VALÉRIEN est repoussée par le conseil qui demande la suppression des Congrégations et de la loi Falloux.
1905 Le conseil refuse de faire classer le monument de Pierre DAUVET dans l’église comme monument historique.
Même si l’école de SAINT-VALÉRIEN ne tombe pas sous le coup de la loi la majorité du Conseil fait observer que « l’enseignement dans les deux écoles laïques dispensé est intelligent, éducatif et libéral » au contraire de l’enseignement congréganiste anti-démocratique et antirépublicain.
Les écoles rivales entretiennent l’inimitié et la désunion entre les enfants et les familles.
➕ En 1905 Les « fabriques » seront remplacées par des « associations cultuelles ». Les biens des fabriques seront attribués aux établissements d’assistance ou de bienfaisance
1907 Madame de WAVRIN a fait don d’un bâtiment pour devenir le presbytère dans certaines conditions (page 120 du registre de 1895 à 1924).
Le conseil refuse de prendre en charge l’entretien du presbytère et les impôts et assurance qui le frappent.
Il refuse aussi de « payer à partir de janvier 1907 la rente annuelle de 170 francs à verser à la fabrique ».
Le conseil abandonne aux donateurs « la pleine et entière possession du presbytère… ».
Le conseil refuse aussi le projet de contrat d’abandon de l’église à l’exercice du culte.
On sursoit jusqu’à réception d’instructions précises de l’autorité supérieure.
1920 Le conseil par 6 voix contre, 4 non et 2 bulletins blancs proteste contre la reprise des relations avec le Vatican.
1922 Décision est prise de procéder à la réfection de la toiture de l’église et du clocher. Une subvention sera demandée. Une autre sera accordée pour l’érection du monument de l’armée noire et pour celle du monument à la mémoire de M. Cornet.
1923 Hors séance Protestation contre le retour des Congrégations Jésuites, retour jugé contraire aux « lois de laïcité revendiquées par les vrais démocrates ». On note une « opposition à cette proposition anti-démocratique demandée par le gouvernement du Bloc national ». Majorité du conseil moins une voix.
1924 Les travaux sur l’église et le clocher ont été plus chers que prévus : le conseil vote des crédits supplémentaires pour l’architecte et les entreprises
1928 Le 29 mai : suite à un coup de foudre, la toiture du clocher a été endommagée. La commune interviendra à la hauteur de 825 francs qui seront remboursés par l’assurance.
1943 Suite au bombardement de Juin 40 les réparations seront effectuées sur l’église - une demande d’indemnité pour dommages de guerre est déposée
1945 Les salaires du fontainier et du remonteur de l’horloge du clocher seront révisés à la hausse.
M. le Doyen du village demande avec insistance que l’église soit réparée.
1952 Le 13 décembre une tempête a endommagé l’église et l’école de garçons.
Les réparations seront faites sous la conduite d’un architecte.
1953 L’entreprise Beau & Tourlier sera chargée de la réfection du toit de l’église. Un conseiller municipal ancien maçon suivra le déroulement des travaux qui concerneront aussi le pignon ouest à recrépir
1954 Le remontage du mécanisme de la pendule de l’église est confié à M. COMPÉRAT horloger.
1967 Suite aux tempêtes des 12 Mars et 16 Mai la toiture de l’église a été endommagée.
Le Conseil prépare des nouveaux contrats d’assurance les précédents étant obsolètes.
Un don de 1000 francs fait par le prêtre M. FOUQUEAU est consenti pour aider à la réfection du toit de l’église.
1970 Des travaux sont programmés pour l’église pour un coût de 31512 Francs HT avec financement par emprunt, par souscription publique et avec une demande auprès de l’archevêque (qui refusera en 1972).
1971 Des travaux sur la toiture de l’église deviennent indispensables ainsi que le chaînage des murs
1972 Des travaux sont programmés pour l’église pour un coût de 31512 Francs HT avec financement par emprunt, par souscription publique et avec une demande auprès de l’archevêque (qui refusera en 1972).
1977 Faut-il démonter, sur la demande de l’Abbé, les grilles du chœur de l’église ?
1980 L’entreprise BODET installera une horloge électrique dans le clocher.
1982 Engagement d’un poste temporaire de l’église.
1983 La toiture et le clocher de l’église seront réparés.
1984 Les portes des grilles du chœur de l’église ont été enlevées; Le conseil avait pris l’avis des Bâtiments de France en 1978.
Les portes vont être remises en place et une demande de classement de ces grilles était souhaitée. Le classement est accordé ainsi que celui des stalles et d’un tableau.
1986 Installation de l’abbé PLATTER prêtre du diocèse de Varsovie. Le conseil paroissial prendra à sa charge les heures de travail réalisées par les employés communaux pour la remise en état du presbytère.
1987 L’architecte chargé de la restauration propose le transfert de la sacristie au pied de clocher et la suppression de l’existante qui a été ajoutée au bâtiment ancien. Le 15 Juin le conseil approuve cette proposition (qui sera annulée plus tard suite à l’installation du chauffage dans l’église)
1989 Une subvention exceptionnelle de 13500 Francs est accordée au conseil paroissial pour la restauration du Chemin de croix de l’église.
1990 On ouvre la 5-ème tranche de la restauration de l’église.
1990 On ouvre la 6-ème tranche de la restauration de l’église.
1991 On ouvre la 7-ème tranche de la restauration de l’église.
1992 Restauration d'un tableau classé de l'Église