Au début du siècle, la ressource en eau potable est uniquement assurée par les nappes phréatiques peu profondes (entre 5 et 15 m) qui s’écoulent dans des veines sableuses de la couche d’argile. Elle est captée par des puits individuels, situés à proximité des habitations, ou communaux tels que le puits de la place Saint Louis dont on peut voir encore les restes du support de la pompe à piston. L’évacuation des eaux usées et surtout des eaux de pluie issues des toitures et de ruissellement des rues, est assurée par un réseau de fossés sillonnant le village qui se déverse en final dans le Lunain.
Mais les eaux des puits sont souvent contaminées et le réseau de fossés entraîne des nuisances olfactives dont se plaignent les riverains. D’autre part, de nombreuses villes françaises se sont équipées d’un réseau d’un réseau de distribution d’eau potable doté d’un traitement de désinfection assurant la bonne qualité sanitaire de l’eau.
Dès 1930, la mairie de Saint Valérien confie à une équipe spécialisée l’étude du captage et du transport de l’eau provenant de la source de Fontaines jusqu’au bourg. Il convient ici de signaler que St Valérien est un des premiers villages de France à s’équiper d’un tel réseau, certaines communes ont attendu les années 1990 pour bénéficier de ce service !
L’eau est captée à l’amont de l’exsurgence de la source de Fontaine et elle refoulée vers le bourg par une pompe animée par une éolienne, la structure de cette éolienne était encore visible dans les années 1950. Il a fallu attendre la fin de la 2ème guerre pour remplacer le système de pompage par des pompes centrifuges animées par des moteurs électriques. L’adduction d’eau est gérée par la commune.
Après la mise en place du réseau de distribution, il est décidé de construire un nouveau lavoir sur la commune elle-même, évitant ainsi de se rendre à Fontaines pour le lavage du linge. Le développement des appareils électroménagers a entraîné son abandon dans les années 1950. Il sera ensuite vendu et transformé en habitation.
La ressource est abondante et plusieurs communes alentour, notamment Chéroy et Dollot, demandent à se raccorder au réseau. C’es la naissance du syndicat de communes pour l’alimentation en eau. Ce syndicat gèrera lui-même l’adduction jusqu’en 1966, date à laquelle la gestion en sera confiée à la Compagnie Générale des eaux, Veolia maintenant.
Dès 1948, la mairie étudie la possibilité de réaliser un réseau d’assainissement pour remplacer les fossés de drainage existant. Mais il faudra attendre 1955 pour lancer les travaux de pose des canalisations. Le réseau permet d’évacuer les eaux usées vers le Lunain. Mais ces eaux non traitées risquent de polluer la ressource d’eau potable de Montacher. Il faut alors créer une station d’épuration. Le coût de cette installation étant très élevé pour la commune, Mme Varret réalise une enquête sur les solutions alternatives et propose de recourir au lagunage d’un coût nettement moindre. Cette technique n’est pas encore utilisée en France mais elle se développe rapidement notamment au Canada. L’agence de Bassin Seine Normandie ne connaissant pas cette technique, refuse de subventionner sa construction.
Il faudra attendre 1972 et un complément d’enquête de M. Goupillon pour enfin obtenir la subvention des services de l’état. La station d’épuration sera implantée au lieudit « Les prés de la Noue ».
Mais la station d’épuration ne fonctionne pas correctement notamment en période pluvieuse, le réseau étant unitaire. Il faudra attendre les travaux de réhabilitation du réseau d’eau potable dans les années 1990, pour créer un second réseau de collecte des eaux usées, dont l’étanchéité évite les risques de contamination des nappes aquifères. L’ancien réseau d’assainissement collectera les eaux pluviales.
💡Les décisions marquantes étant nombreuses, nous vous les présentons par période afin d'en faciliter la lecture
1904 Les fossés du village seront curés en régie aux frais des riverains, le nivellement du fond desdits fossés sera effectué par le « voyer municipal ».
1906 Refus du curage du LUNAIN considérant que la perte des eaux est due non à un défaut de curage mais à la présence de gouffres dans le cours de la rivière en aval de Saint-Valérien, que ces gouffres dus à la nature du sol continueront dans l’avenir, même après un curage, à engouffrer les eaux et que dès lors ce curage serait inutile et qu’il imposerait inutilement les riverains » le conseil refuse cette opération.
1909 Les eaux du puits communal place Saint-Louis, près de l’école de garçons, sont contaminées. Des analyses sont commandées
Les pompes communales seront entretenues par la Commune sous l’autorité du Maire.
1910 Septembre Écoulement des eaux : Un accord est trouvé , après plaintes des habitants de l’ouest du village pour donner suite à des émanations mauvaises , avec la direction d’une entreprise installée dans ce secteur. Une canalisation réalisée aux frais de l’entreprise conduira les eaux hors de la commune.
1928 21.09.28 « considérant que le bourg n’est pas suffisamment alimenté en eau, que cette eau fournie par les puits est de qualité médiocre il est urgent de faire étudier un projet d’alimentation en eau potable en quantité suffisante ». Un conseiller demande que l’alimentation soit étendue aux hameaux les plus importants. Une enquête hydrogéologique est confiée à un professeur spécialisé. Les analyses chimiques seront confiées au service de surveillance des eaux de la ville de Paris. Le conseil sollicite aussi la présence d’un ingénieur du service vicinal.
1929 Décision est prise d’acquérir le terrain sur lequel sera creusé le puits d’alimentation en eau potable avec une zone de protection. L’entreprise Van Hove fera les travaux.
1930 Le projet d’adduction d’eau potable est accepté mais le conseil, devant le peu de ressources communales, demande le concours de l’État sous la forme d’une subvention prise sur les fonds du Pari mutuel et le concours du département.
1932 En février la subvention pour le captage des eaux est accordée
1933 Attribution des lots pour les travaux d’adduction d’eau potable. À l’endroit du captage des eaux, une surveillance du fonctionnement de l’éolienne est prévue mais…
1934 Pour donner suite à l’effondrement de la plateforme soutenant l’éolienne des travaux sont engagés
1935 Les enfants de moins de 15 ans compteront pour le décompte des membres d’une même famille utilisant les bornes fontaines.
1937 La commune de Dollot demande le raccordement à la canalisation de la commune de Saint-Valérien pour alimenter le hameau de la Haute-Borne.
Grosses difficultés pour percevoir la taxe sur la consommation d’eau aux bornes fontaines à la suite de fuites importantes.
1938 On envisage d’accorder une réduction de la taxe pour les usagers modestes qui prennent l’eau aux bornes fontaines mais on s’inquiète car « la gratuité entraînerait le risque de voir les abonnements se résilier ». D’autre part, l’eau serait prise sans limite de consommation : le gaspillage n’aurait pas de frein.
Une proposition de remplacement des fossés par un aqueduc est trop chère… des buses seront utilisées.
1939 On suggère de supprimer l’éolienne pour la remplacer par un moteur électrique.
Les bornes fontaines - sauf celle de la place du village - seront fermées à partir du 01.01.40 pour cause de gaspillage effréné et d’injustice vis-à-vis des propriétaires ayant une concession.
1940 M. SAVARIT sera chargé de la surveillance et de l’entretien de la station de pompage.
L’extension du service des eaux est prévue pour les hameaux.
1944 Le conseil règle à la société PONT à MOUSSON la somme de 2345.62 francs pour des réparations sur les canalisations d’eau potable endommagées lors du bombardement de Juin 40.
1945 Le prix de l’eau augmente et les compteurs sont loués. L’eau de la source qui alimente le village est demandée pour alimenter les communes de Fouchères, Villeneuve la Dondagre, Villeroy. Le conseil n’accepte que « lorsque la preuve sera faite qu’un tel prélèvement n’apportera aucun trouble dans l’alimentation en eau potable de Saint-Valérien.
1946 Le prix de l’eau est augmenté « en raison des grosses dépenses qu’entraîne l’exploitation du service de distribution ».
1947 On augmente la rémunération du service de l’inspection des viandes et…les subventions demandées pour le centre de secours, les réparations des chemins et des bâtiments communaux sont accordées.
Le marché à la volaille sera ouvert à 14 h 30 , celui aux œufs à 14 h 45. Les forains pourront s’installer sous les tilleuls de l’église.
1948 Il est prévu de changer le moteur de la station de pompage… mais devant les essais qui sont organisés par le syndicat intercommunal, une réorganisation pourrait entraîner des modifications dans ce service…
Le conseil décide de temporiser. La vente de l’éolienne est réalisée pour 50.000 francs.
Le projet d’assainissement du bourg actuellement à l’étude prévoit la disparition des « cloaques » (certains riverains comblent partiellement les fossés en y déversant leurs détritus. En attendant la réalisation de l’assainissement, les riverains devront procéder à un curage partiel.
1949 Le 18.11 Un accord pour la réalisation par le syndicat intercommunal du Plateau du Gâtinais de travaux de captage et recherches d’eau est sollicité. Il est décidé de mettre à la disposition du syndicat les sources communales en « prenant toute garantie et en faisant toutes réserves pour que la commune ne manque jamais d’eau ».
1950 La canalisation d’eau potable sera prolongée (aux frais du demandeur) sur la route de Chéroy
1951 Le prix de l’eau passe de 10 à 15 Frs le m3.
La première tranche de travaux d’assainissement est réalisée.
Le prix de l’eau est augmenté en fonction du débit :
Compteur de 12 mm.de 100 à 125 Frs
Compteur de 15 mm.de 150 à 200 Frs
Compteur de 20 mm.de 200 à 250 Frs le m3
1952 Mai 1952 : l’alimentation en eau, pour donner suite à la réunion du syndicat intercommunal, des communes de Chéroy et Dollot utilisant le captage et les canalisations communales se fera à condition que les « irrigants et autres usagers de l’eau soient indemnes de tous les dommages qu’ils pourront prouver leur avoir été causés par la dérivation des eaux ».
1953 On note que le fonctionnement du système de mise en route et d’arrêt des pompes assurant la distribution de l’eau est défectueux. Une commission suivra cette constatation avec le concours du fontainier.
La question est posée concernant les conditions d’entrée de la commune dans le syndicat des eaux du Plateau du Gâtinais aux tarifs différents qui seront demandés aux communes bénéficiaires du réseau, aux garanties d’alimentation en eau qui seront données aux Valérianais.
1954 Le projet d’assainissement du bourg ne donne pas satisfaction au conseil.
On apprend en octobre 54 que les travaux d’assainissement seront financés par l’État pour 600.000 Frs.
La déclaration d’utilité publique des travaux demandée par le syndicat pour la distribution de l’eau est accordée.
La proposition de rattacher le réseau d’eau potable au syndicat intercommunal par la vente de ce réseau est faite.
1955 L’arrêté de déclaration d’utilité publique du réseau d’égouts a été pris par l’autorité de tutelle. La première tranche de travaux a été approuvée le 10.07.55.
1956 Les établissements Van Hove sont retenus pour les travaux.
1957 Des bordures de trottoirs compléteront l’aménagement et une taxe de déversement à l’égout sera instituée (45 % du loyer matriciel des immeubles raccordés).
Le maire exprime le désir d’obtenir que les dépenses du service des eaux soient couvertes intégralement par les recettes des concessions d’eau. Il faudrait augmenter le prix de location des compteurs et rétablir un minimum de consommation. Faut-il garder l’autonomie communale avec les charges inhérentes au mauvais état du réseau et du matériel ? Faut-il s’intégrer au réseau intercommunal ?
En attendant une réponse à ces interrogations, on augmente de 125 francs à 500 francs la location du compteur et on créée un abonnement de 500 francs par an qui s’ajoutera à la consommation relevée : le prix du m3 doit passer de 20 francs à 40 francs. Lourde augmentation qui fait débat (augmentation décidée par 8 voix contre 4)
Le conseil envisage la construction de collecteurs de stations d’épuration des eaux usées et verse une subvention au syndicat de drainage de Saint-Valérien- Montacher.
1958 À la suite du rapport exposé par le conducteur des travaux au sujet de la participation des propriétaires dont les immeubles sont raccordés à l’égout (175 à cette date), le conseil décide d’établir un prix moyen uniforme par branchement avec possibilité de régler en 4 versements annuels.
1959 La commune de Montacher craint pour la pollution de sa source d’alimentation en eau potable par la présence voisine des eaux résiduaires de la commune de Saint-Valérien. Le conseil demande la prolongation de l’émissaire et l’étude d’une station d’épuration à l’ouest du village en raison de la faible pente.
Vers l’est en direction de l’ORVANNE, le collecteur sera prolongé vers une seconde station.
Mais les pompes sont en panne et le gaspillage s’intensifie aux bornes fontaines, il faut étudier de nouveaux tarifs et se pencher vers une autre organisation.
Assainissement : On allonge l’émissaire en direction du LUNAIN en attendant l’étude d’une station d’épuration. Mme VARET , pharmacienne , propose d’utiliser les eaux usées pour engager un processus de fertilisation. Solution qui serait plus économique qu’une station. Une étude préconise un dispositif d’épuration biochimique par le sol avec épandage, neutralisation par la chaux et utilisation agricole des boues obtenues. L’eau ainsi épurée irait dans le fossé d’assainissement. On note que 300 habitants sont raccordés à l’égout. Les analyses sont faites régulièrement sur différents points aussi bien en période sèche qu’en période humide avec prélèvements tous les 200m.
1960 Le Président du syndicat propose de racheter le réseau communal.
1961 Une évaluation du réseau d’alimentation en eau potable, dans l’éventualité d’une cession, est présentée : Total : 11.600.000 francs avec en plus d’autres charges donc nouveaux tarifs à prévoir. Après discussion le conseil se prononce pour :
La mise en place de nouvelles pompes pour remplacer les équipements en panne.
Une augmentation du prix du m³
De nouvelles négociations avec le syndicat
Faire des économies (égouts, lavoir, bornes)
Si le rattachement se fait il faudra qu’il apporte des propositions plus avantageuses pour la commune.
Février 1961 : Une partie du conseil semble s’orienter rapidement vers une adhésion au syndicat, une autre demande des précisions complémentaires avant de procéder à un vote décisif trop tôt présenté selon elle. Cependant, par 7 voix contre 6 le rattachement est adopté.
Avril 61 : Le nouveau conseil (élu en partie par des électeurs favorables à l’autonomie communale en matière de distribution d’eau) déclare nulle la délibération de février et attend de nouvelles propositions du syndicat.
Juillet 1961 : Des mesures révèlent un trop grand gaspillage et obligent à envisager de sérieuses économies. Un nouveau rapport conclut qu’il est possible à la commune de rétablir sa distribution d’eau de manière autonome. Cette solution serait plus économique que le rattachement au syndicat mais de nouvelles négociations sont envisagées.
Décembre 1961 : Après un achat en septembre de deux pompes un accord est établi entre la Commune et le Syndicat : chaque partie a fait preuve de bonne volonté pour éviter une procédure judiciaire.
1962 L’eau du réseau analysée se révèle d’excellente qualité.
1963 Une extension est réalisée route de Chéroy et la seconde pompe est actionnée
La taxe de raccordement à l’égout s’élèvera à 550 Frs
1964 Le hameau des Allants est raccordé ainsi que d’autres hameaux. Pour réduire le déficit les prix sont modifiés :
L’abonnement passera de 5 à 10 Frs par an pour les économiquement faibles.
Le branchement coûtera 200 francs - Une borne sera posée à la Champagne et celle de l’Oasis sera posée aux frais de la Sonacotra.
Cependant, la sécheresse exceptionnelle obligera le conseil à envisager de prendre de l’eau dans la source de l’ORVANNE (analyse faite donnant satisfaction) mais on interdira l’utilisation du lavoir de Fontaine. Un captage provisoire donne satisfaction.
1965 Une nouvelle municipalité est installée et se penche à son tour sur le problème de l’eau à Saint-Valérien :
Un certain nombre d’habitants ne sont pas encore desservis cela apparaît comme inadmissible.
La pression actuelle sera-t-elle suffisante pour desservir les étages supérieurs des nouveaux HLM ?
Le réseau sera-t-il suffisant vu l’expansion du village : collège, lotissement, zones industrielles ?
Un rapprochement avec le syndicat devient indispensable…mais sans pour autant abandonner la gestion autonome ! En attendant, le syndicat prend en charge l’extension vers la Prudhommerie (les habitants desservis par le syndicat bénéficieront d’une ristourne…financée par une augmentation légère des abonnements du réseau communal !). Enfin cette année-là d’autres hameaux seront raccordés en régie communale !
1966 Après discussion mais à l’unanimité du conseil il est décidé que les coûts des extensions réalisées en régie ou avec le concours du syndicat se traduisent par un prix identique demandé à chaque abonné (au village ou dans les hameaux) De plus, à l’unanimité, une demande sera faite à la COMPAGNIE GENERALE des EAUX de fournir l’eau en cas de besoin urgent.
1967 Enfin un accord est en vue entre la Commune, le syndicat et la CGE. Cette décision prise à l’unanimité du conseil est soulignée par le MAIRE. Il a fallu 8 années pour arriver à trouver une solution convenable.
La location des compteurs sera augmentée - 3 poteaux d’incendie sont posés , Un budget spécial du service des eaux et de l’assainissement est créé (redevance portée à 0.40 Franc/ m³
1968 On étudie l’aménagement d’une fosse de décantation au débouché du collecteur ouest doublé vu les nouveaux raccordements réalisés. Un accord est trouvé entre la commune et la société SONACOTRA pour régler le litige concernant le paiement de la consommation d’eau de l’Oasis.
La pompe immergée de la source de l’Orvanne sera vendue à la CGE (compagnie générale des eaux)
1969 Pour la première fois, la commune paye une redevance à l’agence de bassin SEINE-NORMANDIE
Le service des Ponts et Chaussées signale la saturation du collecteur ouest d’assainissement. Il semble nécessaire de construire une station d’épuration des eaux usées. Le conseil demande l’inscription de nouveaux travaux en 2 étapes :
Une étude technique et financière d’un projet
L’inscription au plan au reçu de cette étude.
En attendant on procèdera au curage des fossés et de l’effluent du réseau.
Le prix de vente de l’eau est fixé à 0.60 f /m3 et la taxe d’assainissement est fixée à 0.50 f/m3
1971 Une réclamation est posée à la CGE concernant la consommation de l’eau sur la base d’une consommation moyenne s’élevant à 134.000Frs mais sur la présentation pour 1970 d’une facture de 350.000 Frs.
Le conseil demande la révision générale des compteurs, la recherche des fuites et leur réparation, le réglage du débit dans les chasses d’eau des égouts. M. GOUPILLON, maire, présentera un système d’étangs où l’épuration se fera par oxygénation… donc moins cher que le système prévu dans une station habituelle.
1972 Le syndicat consent de prendre à sa charge 1/3 de la consommation d’eau constatée en 1970.
La Direction Départementale de l’Équipement exprime ses réticences devant l’adoption possible d’un système d’épuration par lagunage système peu connu en France "mais courant au Canada indique M. GOUPILLON revenant d’une visite d’un tel système au Grau du Roi"
Le 27 Mai un géologue indique qu’un terrain imperméable à la sortie de l’égout principal pourrait être retenu. 5 parcelles de 50 ares au lieudit « les prés de la Noue » pourraient être achetées.
1973 On envisage de remplacer les poubelles par des sacs en plastique dur
Le 05.02 le conseil adopte un système séparant les eaux usées et pluviales par un relevage dans une station de refoulement au lotissement « Champlaisant ». Il décide la construction d’un étang de traitement par lagunage à l’ouest de la commune avec un émissaire conduisant l’eau épurée au Lunain.
Le prix du m3 d’eau passe à 0.80 et la redevance pour l’assainissement passe à 1 f/m3
1975 Un écran de verdure (peupliers) sera planté autour de la station d’épuration pour 1400 Frs
La taxe pour l’assainissement est de 1 f / m3. La taxe de branchement est portée à 300.00 f
1975 Le prix de l’eau passe à 1 franc le m3 , la taxe pour l’assainissement est de 1 f / m3. La taxe de branchement est portée à 300.00 f
1976 La commune demande son rattachement au service des eaux du SIVOM avec incorporation de son réseau dans celui de ce syndicat.
Le m3 d’eau sera facturé à 1.50 f - le m3 d’eau usée sera facturé à 1.50 f et le branchement au réseau coûtera 1500 f.
Les prix varieront encore en 1977 et le branchement au réseau s’élèvera à 2500 f en 1978.
1985 Un programme de travaux est présenté pour l’année concernant l’assainissement, l’assainissement pluvial du secteur des silos….
1986 Des travaux sont réalisés pour les chemins, les trottoirs, l’assainissement, le réseau pluvial…
1987 Le budget sera établi, entre autres, pour les réalisations concernant l’assainissement des HLM et de Fontaines…
1988 En liaison avec la réalisation des logements (secteur du silo , rue du Gâtinais et rue de la Mutualité un nouveau dimensionnement du réseau d’assainissement est nécessaire et sera réalisé
Taxe de raccordement à l’égout : 3010 Frs
2.38 Frs par m3 pour l’assainissement
1989 Redevance d’assainissement : 2.45 Frs / m3
Taxe de raccordement : 3100 Frs
1991 Le conseil envisage des travaux importants à la station d’épuration.
1993 324 763 Frs seront consacrés à la station d’épuration avec 50% de subventionnement.
1995 Le service de l’assainissement doit avoir un budget équilibré. La redevance est donc augmentée raisonnablement mais le conseil vote la prise en charge d’une somme à prendre sur le budget général mais vote également la réduction des dépenses d’exploitation de ce service.
1996 En octobre une étude de l’assainissement du hameau de Fontaines est lancée.
1997 Un contrat d’entretien est passé avec la SMAB pour le réseau d’assainissement
Dates Chronologie des décisions
12/08/1906 Curage du Lunain
31/01/1909 La station d'épuration en suspend
18/06/1909 Pompes communales
01/08/1909 Prise en charge de la réparation des puits et pompes communaux
02/09/1910 Ecoulement des eaux prés de la Noue
18/01/1914 Ecoulement des eaux route de Montacher
08/02/1914 Etude d’un projet de nettoyage du fossé en amont du pont de la Noue suite aux inondations
08/04/1921 Réparation du puits de l'Escarris et des Frégers
07/04/1922 Installation dune pompe sur la Fontaine St Blaise
21/09/1928 Projet d'alimentation en eau du Bourg
23/08/1929 Equipement d'un puits pour eau potable
17/12/1930 Adduction eau potable
19/02/1932 Projet de captage d'eau
24/02/1933 Adduction eau potable
11/06/1937 Projet assainissement du bourg
16/01/1940 Extensionde la distribution d' eau aux hameaux
31/07/1942 Assainissement du bourg
31/05/1946 Assainissement du bourg
18/04/1949 Adhésion syndicat des eaux du Plateau du Gâtinais
08/04/1955 Rattachement au syndicat des eaux à l'étude
10/06/1955 Utilité publique réseau d'égouts
10/06/1955 Assainissement du bourg ( 1ère tranche) quartier ouest
02/09/1955 Réseau d'égouts (2ème tranche)
22/11/1957 Dépenses réseau d'assainissement
20/12/1957 Taxe de déversement aux égouts
12/09/1958 Projet d'une épuration des eaux d'égouts
02/10/1959 La station d'épuration en suspend
12/03/1960 Proposition de rachat du réseau par le Syndicat de communes
27/05/1960 Projet d'épuration des eaux d'égouts par un dispositif biochimique
21/01/1961 Demande de meilleures conditions pour le rattachement du service des eaux de la commune au
21/01/1961 syndicat du gâtinais.
11/02/1961 Malgré les protestations le service des eaux passe au Syndicat par un vote 7 voix contre 6
17/06/1961 Nullité de la délibération de rattachement du service des eaux au Syndicat du Gâtinais
06/11/1964 Captage de la source de l'Orvanne
17/11/1965 Projet de plan d'eau en aval de la source de l'Orvanne
08/02/1967 Fourniture d'eau par le Syndicat du Gâtinais et la Cie des eaux
18/12/1968 Etude d'un programme d'amélioration du réseau d'assainissement
25/03/1970 Projet de création de l'AHVOL
04/11/1970 1ère évocation d'une station d'épuration suite à l'expansion du village
15/09/1971 Exposé sur l'assainissement par oxygénation
12/04/1972 DDE favorable au lagunage
30/06/1972 Achat des terrains pour une station d'épuration au prés de la noue
05/07/1973 1ère tranche assainissement séparatif
16/01/1975 Etude ramassage des O/Ménagères Mme Varet prône le tri
16/01/1975 Pour le ramassage des O.M Sivom ou sté privée
29/01/1976 Service des eaux rattaché au Sivom
13/02/1979 Assainissement quartier est programme 1976
13/11/1980 Arrété prefectoral pour collecte des O.M
02/03/1981 Recépage Orvanne et Lunain
24/11/1982 Participation à un ouvrage à Dollot sur l'Orvanne
14/03/1984 Assainissement dans le secteur des silos
27/03/1985 Décision d'un réseau d'assainissement pluvial zone des silos
01/08/1986 Projet d'assainissement aux HLM et rue Ch.Boullé
14/05/1990 Enlèvement des « monstres » 4 fois par an
25/02/1991 Assainissement eaux pluviales : La Picarderie et L'Ecarris.
04/06/1991 Changement des turbines de la station épuration vieilles de 16 ans
26/12/1991 On parle de la collecte sélective des ordures ménagères (opération Pélican)
09/03/1992 Collecte des papiers et journaux
06/04/1992 Assainissement Place de la Paix
11/05/1992 Acquisition de terrain de captage de l'Orvanne
03/06/1993 Extension du système d'aération de la station d'épuration
25/10/1993 Assainissement général au hameau de Fontaine
02/09/1994 Travaux d'assainissement pluvial chemin de césar
22/05/1995 Travaux d'assainissement pluvial angle rue des allants et chemin de César
21/10/1996 Projet assainissement au hameau de Fontaines
12/02/1998 Redimensionnement du réseau d'assainissement quartiers des silos jusqu'au cimetière
25/06/1998 Assainissement des eaux usées au hameau de fontaines
20/12/1999 Création d'un réseau d'eaux pluviales Z.I des Martinières
26/06/2000 Travaux d'assainissement rue de la république et à l'Oasis