Le Transit de Saint Benoît : Cette œuvre n'était pas destinée à l'origine à cette église et a été apportée ici en 1824 par Nicola, Mario et Paolo Tolomei depuis le monastère olivétain abandonné de Saint Benoît, situé à l'extérieur de Porta Tufi. Cette œuvre a été sauvée de la destruction et apportée ici par les descendants de Bernardo Tolomei, aujourd'hui saint, fondateur de l'ordre des Olivétains. Une plaque apposée derrière l'autel atteste de cette démarche. Le groupe sculptural en marbre a été réalisé par Giovan Antonio Mazzuoli, disciple du Bernin, en 1693 et a été commandé par l'abbé général de Monte Oliveto Maggiore Ippolito de Vecchis, comme l'indique une autre inscription située derrière l'autel. Le sculpteur saisit ici le moment où, selon la biographie de Grégoire le Grand, saint Benoît, le père du monachisme occidental, est mort debout, en priant, soutenu par deux moines traduits ici par deux anges ; sur les côtés, deux anges portent des cierges.
"Six jours avant sa mort, il fit ouvrir son tombeau. Assailli alors par la fièvre, il commença à être prostré par une chaleur brûlante. Son épuisement s'aggravant de jour en jour, le sixième jour, il se fit porter par ses disciples à l'oratoire, où il se fortifia pour le grand passage en recevant le Corps et le Sang du Seigneur.
Soutenant ses membres privés de force dans les bras des disciples, debout, les mains levées vers le ciel, au milieu des paroles de la prière, il rendit le dernier soupir".
D'après : Grégoire le Grand, Dialogues, Livre II
Vitrail : il représente le saint dédicataire de l'église et a été réalisé à Florence par Bruno Masini en 1939. Il donne sur le cloître situé à l'arrière.
Autel : Après avoir abandonné l'idée de commander un autel néo-roman pour l'église, cette structure, ainsi que l'ambon et les sièges, a été incrustée par Aladino Biagini en 1997.