LA RELATIVITE

LA MASSE RELATIVISTE ET L'ACTION

Résumé

La masse n’est pas de l’énergie mais de l’action en mouvement.

v2 = mouvement relativiste, ou mouvement relatif du mobile par rapport au mouvement du champ de l’Espace/Temps égal à c 2.

1 / (1 - v2/c2 )1/2 = Vibration relative de la particule accélérée / Vibration relative de la particule immobile

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Avant de montrer comment les expressions de la masse, de l'espace et du temps de la Théorie de la relativité doivent être corrigées pour les mettre en accord avec la théorie développée ici, il est préalablement nécessaire pour les besoins de la démonstration et pour plus de clarté, de préciser la notation retenue pour les grandeurs relativistes, absolues et relatives.

Toute grandeur est indicée par :

  • deux indices pour les grandeurs absolues et relativistes

  • trois indices pour les grandeurs relatives :

1 - le premier indice précise la nature de la grandeur :

A qualifie une grandeur absolue ; EA désigne, par exemple, l’énergie absolue de la particule;

R qualifie une grandeur relative ; ER désigne une Energie relative. Rappelons que le carré d’une grandeur relative est égal au produit des grandeurs absolues des deux particules en interaction dans le champ de l’Espace/ Temps ;

r qualifie une grandeur relativiste, c’est-à-dire, une grandeur qualifiée dans les équations einsteiniennes étudiées. Ainsi, l’équation relativiste E = m*c2 est réécrite sous la forme Er = mr*c2 pour distinguer les grandeurs masse et énergie relativistes de cette équation des masses et énergies absolues et relatives définies par la présente théorie.

2 - le ou les deux indices suivants désignent la ou les particules auxquelles la grandeur s’applique ; un indice pour les grandeurs absolues et relativistes, deux pour les grandeurs relatives ; ainsi, la masse s'exprime sous trois formes :

mAp = masse absolue de la particule p,

mrp = masse relativiste de la particule p,

mRp1p2 = masse relative des particules p1 et p2.

3 - de plus, l’indice désignant la particule (p1, p2, p3, p4 ...) est complété par l’indice o, a, i ou c pour qualifier le lieu de la particule :

o qualifie la particule en son lieu naturel, celui pour lequel le nombre de son Mouvement N est égal au nombre de son action No. C’est le lieu de la particule au repos absolu (voir chapitre 13 - figure 13.5). Ainsi, VApo désigne la vitesse absolue de la particule p au repos, vitesse égale à 1/Nop dans le système d’unités SUN.

a qualifie le lieu du champ de l’Espace/Temps occupé par la particule accélérée ou décélérée, en déplacement dans le champ (le nombre de son Mouvement N varie). Ainsi, EApa désigne l’énergie absolue de la particule p en déplacement dans le champ de l’Espace/Temps.

i qualifie le lieu du champ de l’Espace/Temps occupé par la particule immobile dans le champ, dont le nombre de son Mouvement N est constant ; c’est la particule au repos relativiste synonyme d’immobilité dans la présente théorie, c’est-à-dire un lieu du champ de l’Espace/Temps où la Vitesse absolue de la particule est constante et supérieure à sa vitesse au repos absolu (N < No). Ainsi, EApi désigne l’énergie absolue de la particule p immobile dans le champ de l’Espace/Temps et Erpi son énergie relativiste en ce lieu.

c qualifie la particule dont la vitesse absolue atteint la vitesse de la lumière (le nombre de son Mouvement N est égal à 1). La particule rejoint alors le Mouvement du champ de l’Espace/Temps. Ainsi, mApc désigne la masse absolue de la particule p lorsque sa vitesse absolue atteint la vitesse de la lumière c.

La combinaison deux à deux des indices o, a, i et c dans l’expression des grandeurs relatives qualifie la même particule en deux lieux différents.

Ainsi, ERpapc désigne l’énergie relative de la particule p accélérée à la vitesse absolue c/Npa par rapport à son énergie lorsqu’elle rejoint le Mouvement du champ de l’Espace/Temps, c’est-à-dire lorsque sa vitesse absolue est égale à celle de la lumière c (Npc = 1). Cette énergie relative est liée aux énergies absolues de la particule en ces deux lieux a et c du champ de l’Espace/ Temps par la relation :

ERpapc 2 = EApa*EApc

Cette codification permet d’exprimer l’évolution des grandeurs masse, vitesse et énergie attachées à la particule lors de son déplacement d’un lieu du champ de l’Espace/Temps vers un autre lieu de ce champ, en rappelant que le lieu quitté par la particule n'existe plus alors que celui vers lequel elle se meut n'existe pas encore.

Dans la théorie de la relativité, les grandeurs relativistes d'énergie Er et de masse mr sont reliées par la célèbre relation d'équivalence :

Er = mr*c2

Les masse mrpa et énergie Erpa de la particule p déplacée sont, dans la théorie de la relativité, liées aux masse mrpi et énergie Erpi de la particule au repos relativiste par les relations :

mrpa = mrpi/(1 - vrpapi2/c2)1/2

Erpi = mrpi*c2

Erpa = mrpa*c2 = Erpi/(1 - vrpapi2/c2)1/2

Vrpapi est la vitesse relativiste de la particule déplacée, vitesse mesurée par rapport à la vitesse de la particule au repos relativiste, c’est-à-dire immobile dans le champ de l’Espace/Temps.

Ces relations traduisent l’évolution de la masse et de l’énergie d’une particule qui, dans son déplacement, quitte son lieu propre pour rejoindre le Mouvement absolu du champ de l’Espace/Temps lorsque sa vitesse atteint la vitesse de la lumière. Lors de ce déplacement et selon la présente théorie, la particule subit une modification de son Espace et de son Temps.

Comment, maintenant, interpréter les grandeurs relativistes à partir des expressions des grandeurs absolues et relatives de masse et énergie établies par la théorie ?

L’énergie relativiste de la particule en déplacement Erpa , produit de la masse relativiste mrpa par le carré de la vitesse de la lumière c2 confère bien à la masse relativiste la dimension d’une masse puisque, comme cela a été établi, l’unité de mesure de l’énergie est égale à um*c2 ou h*c3 dans le système d’unités de mesure SUM, produit de la masse, dont l’unité est égale à h*c, par celle du Mouvement c2 dans le système d’unités Shc.

En effet, si l’expression :

Erpa = mrpa*c2 = mrpi*c2/(1 - vrpapi2/c2)1/2

est réécrite sous la forme :

E pa = (mrpa/c)*c3 = (mrpi/(c2 - vrpapi2)1/2)*c3

les masses relativistes mrpi et mrpa divisées par la vitesse de la lumière c ont alors la dimension h

.de l’action. La Vibration ayant la dimension c3, il apparaît ainsi que la masse relativiste n’est masse que par son unité de mesure. L'énergie étant de l’action en Vibration en un lieu du champ de l’Espace/Temps, la masse relativiste n’est que de l’action qualifiée par la vitesse relative du lieu qu’elle occupe dans le champ par rapport à la vitesse du champ de l’Espace/Temps, c’est-à-dire, par rapport à la vitesse de la lumière. Le carré de la vitesse de la lumière n’est autre que le Mouvement du champ de l’Espace/Temps et le cube de cette vitesse, sa Vibration.

Nous allons montrer que la masse relativiste est un artifice qui, dissimulant l’action sous la masse, privilégie le Mouvement par rapport à la Vibration et ignore la conservation de l’action pour exprimer l’énergie.

L’expression :

mrpa = mrpi/(1 - vrpapi2/c2)1/2

mise sous la forme :

(mrpa2 - mrpi2)*c4 = mrpa2*c2*vrpapi 2

soit :

Erpa2 - Erpi 2 = Erpa2*vrpapi2/c2

fait apparaître le carré d’énergies relativistes qui n’est pas sans rappeler le carré de l’énergie relative ER de la théorie. Aussi, en identifiant l’énergie relativiste Er à l’Energie relative ER de la particule par rapport au champ de l’Espace/ Temps pris comme référentiel, nous pouvons écrire :

Erpa 2 - Erpi2 = ERpapc2 - ERpipc2 = ERpapc2*(vrpa pi2/c2)

soit :

EApa - EApi = EA pa*(vrpapi2/c2)

ou encore :

vrpapi2/c2 =1- (EApi/EApa)

avec :

Erpa2 = ERpapc2 = EApa*EA pc

Erpi2 = ERpipc2 = EApi *EA pc

En posant :

Eo = Erpi = ERpipc = Energie relative de la particule immobile par rapport à son énergie lorsque sa vitesse absolue atteint la vitesse de la lumière, ou énergie relativiste de la particule au repos = (4*Nop2/Npi3/2)*h*c 3

E = Erpa = ERpapc = Energie relative de la particule à la vitesse relativiste v par rapport à son énergie lorsque sa vitesse absolue atteint la vitesse de la lumière c, ou énergie relativiste de la particule à la vitesse relativiste v E = (4*Nop2/Npa3/2)*h*c 3

nApi = Vibration de la particule immobile dans le champ = (c /Npi )3

nApa = Vibration de la particule accélérée = (c /Npa)3

nRpipc = fréquence ou Vibration relative de la particule immobile par rapport à la Vibration du champ de l’Espace/

Temps = c3/(Npi3/2*Npc3/2)

nRpapc = fréquence ou Vibration relative de la particule accélérée par rapport à la Vibration du champ de l’Espace/ Temps = c3/(Npa3/2*Npc3/2)

l’action de la particule étant constante, nous pouvons écrire :

(1 - vrpapi2/c2)1/2 = (nApi /nApa)1/2 = (nRpipc /nRpapc)

Les équations einsteiniennes, mises en conformité avec la théorie, s’écrivent :

mo = mrpi = masse relativiste au repos = Eo /c2 = ERpi pc /c2 = (4*Nop2/Npi3/2)*h*c

m = mrpa = masse relativiste à la vitesse v = E /c2 = ERpa pc /c2 = (4*Nop2/Npa3/2)*h*c = mo/(nRpipc/nRpapc)

E /nRpa pc = Eo/nRpi pc = 4*Nop*h = constante = action de la particule

Ainsi :

1 - v2/c2 = Vibration de la particule immobile / Vibration de la particule accélérée

= nApi /nApa = (nRpipc/nRpapc)2 = (c /Npi )3 / (c /Npa)3

= (Vibration relative de la particule immobile / Vibration relative de la particule accélérée)2

v2 = vrpapi2 = mouvement relativiste

= c2 * (1 - (EApi /EApa))

m = mo / (nRpipc/nRpapc)

E = Eo / (nRpipc /nRpapc)

- la masse n’est pas de l’énergie mais de l’action en mouvement.

- l’énergie relativiste E d’une particule p est égale à son énergie relative ERpapc par rapport à son énergie dans le champ de l’Espace/Temps

- le carré de la vitesse de la lumière étant égal au Mouvement du champ de l’Espace/Temps (c2/Nc2=c2 car Nc=1), la masse relativiste mrpa d’une particule p accélérée est égale à son Energie relative par rapport au champ de l’Espace/Temps ERpapc divisée par le Mouvement du champ de l’Espace/Temps :

mrpa = ERpapc /c2

- le mouvement relativiste v2 de la particule p accélérée par rapport à son lieu de repos relativiste (lieu propre d’immobilité) est lié aux fréquences de la particule accélérée nRpapc et immobile nRpipc par rapport au Mouvement du champ de l’Espace/Temps c2, et aux Vibrations nApi et nApa par la relation :

1 – (v 2/c2) = ( nRpipc /nRpapc ) 2= nApi / nApa

- lorsque la vitesse d’une particule accélérée tend vers la vitesse de la lumière c, c’est-à-dire lorsque le nombre de son Mouvement N tend vers l’unité, sa masse mo tend vers 4*No2*h*c et non vers l’infini comme le prédit l’équation einsteinienne m = mo / (1 - (v2/c2))1/2. Dans la présente thèse, lorsque la vitesse de la particule tend vers la vitesse de la lumière sa masse tend vers son action.

- lorsqu’une particule est accélérée, si cette particule conserve son intégrité structurelle, c’est-à-dire, si elle n’éclate pas en plusieurs particules, son action A restant en conséquence constante, le nombre de son Mouvement Npa diminue, sa vitesse absolue égale à c/Npa augmente ainsi que son énergie EApa. Lorsque la particule atteint la vitesse de la lumière c, son énergie EApc est maximum et égale à 4*Nop2*h*c3, et sa masse, confondue alors avec son action, est comme reposée, posée à nouveau dans le champ de l’Espace/Temps où tout n’est qu’action. On peut alors écrire:

E = A * c3

pour signifier que l'énergie, plus que de la masse en mouvement, mv2, est de l'action en vibration, Av3 , et que lorsque la particule atteint la vitesse de la lumière, son énergie E n'est pas égale à mc2 mais à Ac3 , quantité finie alors que dans la Théorie de la relativité cette énergie tend avec la masse, vers l'infini !

Il n'y a pas d'équivalence entre la masse et l'énergie, il n'y a que de l'action en vibration dans le champ métaphysique de l'Espace/Temps.