Thème 4:

Classes, stratification et mobilité sociale

Chapitre 1: Comment analyser la structure sociale


A.Le caractère multiforme et cumulatif des inégalités économiques et sociales

a. L'approche notionnelle d'inégalité

Une inégalité est une répartition non uniforme au sein d'une population des ressources socialement valorisante: la richesse, le pouvoir, le prestige. Une différence est un caractère d'un individu qui lui permet de se différencier d'un autre mais ça n'entraîne pas un classement hiérarchique, par exemple la couleur des cheveux. Une inégalité est une différence des individus ou groupe sociaux perçu comme injuste ou illégitime. Une différence ne devient qu'une inégalité qu'à partir du moment où elle est traduite en terme d'avantage ou d'inconvénient. Par exemple,l'inégalité entre deux élèves des chances à l'école.

L'égalité est quant-à-elle la similitude des ressources. Il existe trois formes d'égalité: de droit, nous sommes tous égaux devant la loi, des chances, tout individu peu accéder au position qu'il veut en fonction de ces capacités, et de fait/situation, même condition matérielle d'existence.

L'"habitus" de classe, terme de Bourdieu, peut-être illustré par la visite a des musées, par exemple, s'il on est habitué dans notre enfance a aller au musée, on aura plus de chance d'y aller plus tard.

b. Les inégalités économiques et sociales

Les inégalités sont multidimensionnelles. Il existe des inégalités de revenu, de patrimoine, des inégalités sociales: chance, culturelle, ... Les inégalités sociales proviennent de l’inégalité des positions sociales, par exemple le sexe, le niveau de vie, ... Les inégalités sont donc plurielles et prennent plusieurs formes, elles sont multiforme.

1. Les inégalités économique

Aujourd'hui les hommes naissent égaux en droit mais naissent inégaux en faits. Il y a des écarts de revenu et de patrimoine avant la redistribution, et que cette dernière ne comble pas.

Le revenu va permettre d'obtenir, avec l'épargne, du patrimoine, qui va nous permettre de gagner en revenu avec par exemple les loyers. Les revenus et le patrimoine s'alimentent entre eux.

Les inégalités de revenu se creuse alors par le haut; Les revenus les plus élevé augmenteront plus vite que les plus bas. Le patrimoine est encore plus inégalement répartie que les revenus. Le patrimoine est l'ensemble des biens que possède un agent économique. Les inégalités sont nombreuse et multiformes.

Face a cette hausse des inégalités, l'État va intervenir via la redistribution et les prélèvements obligatoire pour réduire ces inégalités. Les inégalités de revenus alimentent des inégalités de patrimoine car ce dernier va généré des revenus. De plus, nous pouvons ajouté des inégalités sociales aux inégalités économiques.

Une inégalité économique est la différence de ressources à l'intérieur d'une société: différence de revenu et de patrimoine.

2. Les inégalités sociales

Les inégalités sociales sont plus difficilement mesurable.

Il existe des inégalités culturelle, certaines famille dont mieux doté en capital culturelle, à l'inverse des milieux populaire.

Il existe aussi une inégalité au niveau scolaire, qui provient souvent d'inégalité économique car une famille ayant un fort revenu pourra plus facilement aidé sont enfant via des professeurs particulier ou en payant une meilleurs scolarité, de meilleures étude, ...

Il existe aussi des inégalités de classes sociale. Si l'enfant est né dans une famille de cadre supérieure, il aura plus de chance de réussite dans les études, il pourra être mieux accompagné, ... Il existe toujours des différence entre des enfants d'ouvrier de de cadre supérieur. De plus leurs diplômes seront plus valorisé.

Le tissus relationnel, le Capital social de Bourdieu, va permettre a trouvé plus facilement du travail.

Les inégalités hommes femmes sont encore présente, que sa soit dans les salaires, les places dans l'entreprise ou dans la politique, ... Le genre va fondé la hiérarchisation et les inégalités. Ces inégalités sont de plus en plus ressentit comme injuste car les femmes sont en moyenne plus diplômé que les hommes pour des salaires plus bas.

On constate aussi une forte inégalités en terme de santé. Il y a une inégalité face à la mort, en moyenne un cadre supérieur vie 6 à 7 ans de plus qu'un ouvrier.

Une inégalité sociale est une différence de ressource socialement valorisé. Un fils d'ouvrier aura ainsi des relations moins utiles que le fils d'un cadre.

c. Le caractère cumulatif des inégalités

D'une génération à l'autre, les inégalités se reproduisent. Les inégalités sont cumulatives, ont dit aussi qu'elles s'auto-entretiennent. Les plus démunis vont cumulé leurs handicap lorsque les plus favorisé cumuleront leurs avantages. Une inégalité de patrimoine va crée une inégalité de salaire qui créera une inégalité de patrimoine... Tout comme une inégalité de revenu provoquera une inégalité de crédit, et donc une inégalité d’accès au logement, donc une inégalité à l'emploi,... Ainsi, les riches s'enrichissent et les pauvres s'appauvrissent.

Ces inégalités dorme un système, elles sont en interaction et vont soi cumulé les avantages, soit les inconvénients. Les sociologues parle d'un système des inégalités où celles-ci sont interdépendantes.

En France, la hausse de chômage a vu naître une hausse de la précarité. Les ménages ont alors de plus en plus de mal d'accéder à l’emploi. Ces inégalités ce cumule et se nourrissent mutuellement, elles font système. Les inégalités de patrimoine sont supérieure au inégalité de revenu.

La Loi psychologique fondamentale de Keynes nous a montré que si le revenu augmente, la part à la consommation elle n'augmente pas. En effet si un ménage perçoit 1200€ et doit utiliser chaque mois 400€ pour la consommation alimentaire, soit 33%, si sont revenu augmente, il utilisera moins de 33% de son revenu, par exemple s'il perçoit 3300€, il n'utilisera pas 1000€ pour consommer mais peut-être que 600€ car il ne mangera pas du caviar parce qu’il gagne plus. Ces dépenses incompressible, qui sont les dépenses qu'on ne peut pas supprimer (nourriture, loyer, ...) n'augmenterons pas de façon proportionnelle au salaire, le revenu restant ira à l'épargne.

Les diplômes donnent un accès à l'emploi et à la formation, mais parfois un manque de capital social peut affecter notre employabilité. L'emploi peut être aussi plus précaire, c'est à dire plus de CDD, travail à mi-temps... car les patrons veulent avoir un "réservoir de main d'oeuvre" Marx. Le CDI assure la stabilité sur le temps de travail.

Nos chance d'employabilité proviennent souvent de notre revenu. La richesse appelle la richesse, c'est un cercle vertueux, mais qui est vicieux pour les plus pauvres. Il existe aussi de travailleurs pauvre, qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, c'est à dire moins de la moitié du Revenu médian, qui est environ à 1770€ net, soit moins de 900€ par mois.

Le patrimoine des ménages peut s’accroître uniquement si leurs revenus augmentent et que les ménages épargne plus que ce qu'ils consomment. Plus le revenu augmente, plus la part à l'épargne est forte. Si le revenu est faible, le salarié va plus consommé que épargner. Les dépenses incompressibles occupent une part importante.

Les inégalités s'entretiennent de génération en génération, dans un système de reproduction sociale, les enfants des milieu favorisé bénéficierons du capital des parents. Cela va leurs permettre d'asseoir leurs positions sociale. Dans les milieu de population où le capital est faible, il sera difficile d'améliorer les position sociales des enfants. Les positions sociales s'héritent.

Nous avons don cvu qu'il existe des liens étroit entre le revenu et le patrimoine. D'une part, le revenu génère du patrimoine, si le revenu augmente, l'épargne augmente donc les placements financier, immobilier, ... vont s'accroître ce qui va réalimenter le patrimoine. D'autre part, le patrimoine procure des revenus: les intérêts, loyers, dividendes, ... donc permettent l'augmentation des revenu des ménages.

B. La mesure des inégalités

Dans une société, pour étudiez les inégalités, on a recours a des indicateurs, outils statistiques qui permettent de mesurer les inégalités, mais elle reste toujours difficiles à mesurer.

a. Les principaux indicateur et outils statistiques de mesures des inégalités

Voir fiche méthodologique sur les indicateurs de valeur centrale et de dispersion.

b. permettent des comparaisons des inégalités

L'ensemble des outils utilisés dans le doc 14 p 282 nous permettent de mesurer des inégalités au niveau mondial. Lorsque l'on fait des comparaisons internationale, nous nous apercevons que les inégalités peuvent fortement varié d'un pays à l'autre. Les pays scandinaves sont souvent les plus égalitaire et les pays pauvres les plus inégalitaire.

Ce document nous montre que les inégalités de revenu par tête sont beaucoup plus forte au Royaume-Uni qu'en France, et cela quelque soit l'indicateur. Ce constat peut s'expliquer par un marché du travail beaucoup plus flexible au Royaume-Uni. Le Royaume-Uni a un État providence moins présent et une redistribution des revenus moins favorable au plus pauvre. Le pays possède un système de protection sociale plus libéral. L' État providence doit permettre le bien être collectif.

En général, et la Courbe de Kuznets, en U inversé, (cf document 15 p 282) le montre, on s'aperçoit que les inégalités tentent a se réduire. Ces inégalités se sont réduite lors de la période des Trente Glorieuses, mais en 1980, le début de la mondialisation est venu changé l'évolution de la courbe: les entreprises recherchant désormais de la main d'oeuvre ailleurs car étant moins cher, le chômage a augmenté donc les inégalités aussi.

Aujourd'hui nous sommes dans une société ou les écarts entre les plus riches et les plus pauvres sont les plus importants. Pendant les années 1960 à 1970, on a assisté a une "moyennisation", terme de Henri Mendras signifiant l'émergence d'une vaste classe moyenne dans la société française. De 1960 à 1980, l'État providence français s'est améliorer, via par exemple la sécurité sociale.

Pendant les Trente Glorieuses, terme de Jean Fourastié, le pays était proche du plein emploi. La richesse et le niveau de vie se sont accru, la scolarisation des enfants s'est allongé, la classe moyen a augmenté. Cette vaste classe moyenne regroupait alors tous les cadres moyen, les ouvriers, ...

La vaste classe moyenne a vu une uniformisation des mode de vie, les différences se sont atténué, mais à partir des années 1980 cette analyse a été remise en cause: l'État providence redistribue mais les inégalités dû à la mondialisation augmente. Même si les inégalités étaient réduites, elles réapparaissent.

Simon Kuznets, 1901-1985, est un économiste et statisticien américain d'origine biélorusse, ayant obtenu le prix Nobel d'économie en 1971 pour ces travaux sur la croissance économique et la structure économique et sociale. Il a conçut sa courbe des inégalités en 1955.

La loi de Kuznets dit que la croissance économique provoque débord une augmentation des inégalités des revenus. Les revenus augmentent, le pouvoir d'achat aussi, donc la compétitivité prix va s’accroître et les coûts fixe et les prix unitaires vont baisser par effet d'échelle, puis on va assister a une augmentation du niveau de vie de la population.

Depuis 1980, les inégalités fortes du à mondialisation remettent en cause la courbe de Kuznets. En 1980 les gens avec des revenus élevées ont pu avoir un fort patrimoine. Le partage des profit s'est fait inéquitablement, en faveur des patrons qui ont acheté du patrimoine qui leurs a apporté plus de rémunération que le travail.

En 1993, 12,6% de la population active était au chômage. Un système ou les inégalités sont plus forte et se cumule s'auto-entretient, les inégalités font système. Sur le long terme, il peut y avoi rune réduction des inégalités, mais la tendance est contre carée depuis les années 1980: une forte compétitivité ou l'on recherche les meilleurs et la baisse des coûts de production donc la baisse des coûts salariaux.

C. L'Analyse de la structure sociale dans la théorie sociologique

a. L'analyse des classes sociales chez Karl Marx


Les Phrases Utiles pour le BAC:

Phrase avec deux écart inter-déciles, l'exemple du doc 14 p 282: Au Royaume-Uni, en 1999, les 10% des ménages les plus riches touchent 13,8 fois plus que les 10% des ménages les plus pauvres, contre 9,1 en France, selon le PNUD, 2010.

Phrase avec deux revenu par habitant, l'exemple du doc 14 p 282: Au Royaume-Uni, en 1999, le revenu national brut par habitant était de 35087 dollars ppa de 2008, contre 34341 en France, selon le PNUD, 2010.