Chapitre 1: l'Amérique, puissance du Nord, affirmation du Sud

Les puissances du Nord sont le Canada et les États-Unis. Au Sud, il y a des pays émergeant, des PED, dont le Brésil. L'Amérique est vaste et va du pôle nord au pôle sud, de l'Arctique à l’Antarctique.

Dans ce continent, il y a des sous ensemble: l'Amérique du Nord, Centrale, du Sud et des Caraïbes. Le continent est caractérisé par la colonisation: Amérique Latine, coloniser par l'Espagne et le Portugal, de religion catholique, et l'Amérique du Nord, coloniser par la Grande-Bretagne, de religion protestante.

Problématique: Qu'est ce qui l'emporte des logiques d'intégration ou des tensions ?

L'intégration désignerais l'association économique. Sur le continent américain, il y a beaucoup de tensions. Par exemple il y a 67 000 tués par ans au Brésil, dû principalement aux guerre entre les gangs. Au États-Unis, c'est 1 millions d’immigrés légaux qui y parviennent chaque années, et beaucoup d'immigrés illégaux.

I. Un continent entre intégrations et tensions

1. Au Nord l'ALENA, une intégration dominé par les États-Unis

Depuis 2018, l'ALENA s’appelle aussi l'accord États-Unis, Mexique, Canada, l'AEUMC. L'ALENA a été signé en 1993 et mis en service en 1994. Elle comporte 460 millions d'habitant dont 312 millions au États-Unis, réparti sur 21,5 millions de kilomètre carrée. Cette accord permet la libre circulation des capitaux et des marchandises, mais pas des personnes. Il y a un contrôle de l'immigration. L'ALENA produit un quart des richesse du monde et son dominé par les États-Unis.

Il y a des zones transfrontalières très dynamique, comme la "Mexamérique" entre le Mexique et les États-Unis, ou le "Main Street" près des grands lacs. Ce sont des interfaces terrestres importante. Il y a aussi des "Maquilladoras", ce sont des entreprises américaine qui se sont délocaliser au Mexique, dans le cadre d'un délocalisement de proximité. Le fait de mettre ces entreprises côté Mexique fait que la main d'oeuvre reste au Mexique. Le Mexique voit 77% de sa production exporté au États-Unis, et 72% de la production Canadienne l'est aussi.

2. Au Sud des intégrations régionales en opposition aux États-Unis

Les associations régionale Latino Américaine sont trop nombreuses.

Il y a des associations économique:

• Le MERCOSUR (Marché commun du Sud), crée en 1991, il est composé de l'Argentine, du Brésil, du Paraguay, de l'Uruguay et du Venezuela.
• La CAN (communauté Andine), crée en 1969, elle est composé de la Bolivie, la Colombie, l’Équateur et le Pérou.
• L'UNASUR (Union des nations sud-américaines), fondé en 2008, qui regroupe la CAN et le MERCOSUR.
• Le CARICOM (Communauté caribéenne), né en 1973, qui regroupe des pays d'Amérique centrale.

Et des associations politique:

• L'ALBA (Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique), instauré en 2005 et compte a ce jour 10 membres. C'est une alliance de pays qui aime le moins l'influence des États-Unis.
• La CELAC (Communauté d'États latino-américains et caraïbes) crée en 2010, regroupant les 33 pays d'Amérique du Sud et centrale. Son but est de promouvoir l'intégration et le développement des pays latino-américains.

Simón Bolivar (El Libertador) est un général du XIXéme siècle (1783-1830, héros lors des guerres d'indépendance d'Amérique Latine entre 1816 et 1836. La guerre d'indépendance des États-Unis s'est déroulé en 1776. Une fois que ces guerre d'indépendance ont été terminé, la question a été sur l'unité au sud. Bolivar pensait qu'on pouvait faire d'un seul État, mais en 1836, il y a eu la mise en place de la carte politique d'Amérique du Sud. L'Amérique compte 35 états.

3. Pas d'intégration institutionnalisée entre l'Amérique du Nord et l'Amérique Latine

En 1947, les États-Unis ont crée l'OEA (organisation des états américains) qui regroupait 35 états, leurs but était d'empêcher le communisme de venir en Amérique. En 1994, la ZLEA (zone de libre échange des Amériques) est proposer par les États-Unis pour un grand marché unique. Mais ce projet a fait peur au pays d'Amérique du Sud, pour eux les États-unis voulaient les dominé. La ZLEA est à l'origine de plusieurs autres associations. Pourtant les intégrations économiques sont en hausse.

L'Amérique du Nord échange avec l'Amérique Latine: Des capitaux: IDE, APD (Aide public au développement, instauré en 1975 par l'ONU, qui permet au pays de consacré 0,7% de leurs PIB s'il le veulent au pays pauvre), l'argent de l'immigration (une partie des immigrés renvoie dans leurs pays d'origine une partie de ce qu'ils gagnent). Le Nord exporte des produits fini a forte valeur ajouté, des touristes (exemple à Cancun). Depuis 1990, le FMI donne de l'argent, il veut qu'il y est une ouverture des frontières, ...

L'Amérique Latine envoie des matières premières au Nord: pétrole, drogue, ... et aussi l'émigration.

4. Des tensions limitées mais réelles

a. Des tensions historique et culturelle

La volonté hégémonique des États-Unis sur le continent:

En 1923 est crée la Doctrine Monroe, prônant "L'Amérique aux Américain", c'est à dire que tout le continent doit être sous influence américaine et uniquement a eux. Elle est à l'époque adressé aux Européens, et en échange les États-Unis ne se mêle plus des guerres en Europe. En 1898, les Américains récupèrent Cuba et les Philippines. Entre 1961 et 1965, Napoléon III a essayé d'implanter au Mexique une influence française, mais elle a été rejeté après la guerre. On appelle cela l'ingérence des États-Unis dans l'Amérique.

Au XIX éme, Theodore Roosevelt applique la politique du "Big Stick", le grand bâton: les États-Unis interviennent dans les pays d'Amérique Latine pour y placer des gouvernement qui leurs sont favorable. C'est pendant la guerre froide que l'ingérence a été la plus forte, avec la création de l'OEA, Organisation des États Américains.

En 1959 éclate la crise de Cuba qui durera jusqu'en 1962. Entre 1979 et 1989, il fait la guerre avec le Nicaragua qui a instauré une dictature communiste. Les États-Unis ont soutenue des dictatures militaire, ou en ont installé en Amérique du Sud. Par exemple en 1973, au Chili, ils ont soutenu le coup d'état de Pinochet. Depuis les années 1990, les pays d'Amérique latines sont démocratique. La domination des États-Unis est alors plutôt économique, avec par exemple Monsonto, fabriquant d'OGM.

En Amérique du Sud, les contestations de frontières du au morcellement du continent en 35 États a entraîner des conflits. En 1982 a lieu la Guerre des Malouines, confrontant l’Argentine au Royaume-Uni, ce dernier gagnant.En 1992, la conférence de MontegoBoy, en Jamaïque attribut des ZEE dans les pays des caraïbes afin d'arrêter leurs conflits. En 1995, une guerre entre l'Équateur et le Pérou.

Un héritage de la colonisation:

Au départ, les Amérindiens peuplé l'Amérique, ils étaient entre 1 et 18 millions en Amérique du Nord et entre 10 et 100 millions au Sud. Par la suite, les européens, anglo-saxon au nord et hispanique et portugais au sud ont conquis ces terres. Les indiens d'Amérique sont marginalisé. Une partie a été tué directement, mais il y a aussi eu un choc microbien, qui a apporté de nouvelle maladie introuvable sur le continent: la grippe, la variole, la syphilis, ... qui a fait de nombreuse victime. De plus la traite négrière au XIXéme a apporté de nouvelle vague européenne du à la démographie.

Ces différentes vagues de peuplement ont construit des sociétés originales, fondé sur le multiculturalisme et le métissage, mais ce sont des sociétés violente: la hiérarchie sociale correspond à celle ethnique. Ces société ont aussi des tensions intercommunautaire comme à Charlottesville en 2017

Quand les européens ont conquis l'Ouest, Colt a produit des armés à la chaîne "Dieu à crée l'homme et Colt les a rendu égaux". Ce droit a possédé l'arme est inscrit dans le deuxième amendement de la constitution américaine. La liberté de possédé des armes était là pour défendre la liberté.

La lutte contre les narcotrafics:

L'Amérique du Sud est le principal producteur mondial d'opium, de cocaïne, ... Les États-Unis essayent de limité ces trafics: ils font des épandages d'herbicides sur les plantations. Les trafics dans les "ghettos", quartier pauvre, ou bidonville, "favelas", font que les trafiquant remplace l'état dans certains de ces quartiers: Il y a une forte ségrégation sociaux spatiale, des conflits entre narcotrafiquant et force de l'ordre, ...

Le trafic de drogue fait aussi corrompre les politiques. De plus, les trafiquant utilisent la manière forte. Au Brésil, c'est près de 67 000 morts par ans, 60 000 au Mexique. Ce trafics prend des proportions énormes.

b. Les tensions économiques et sociales:

Il y a des écarts de développement à toute les échelles: Continent: Les États-Unis et le Canada sont des PID, ayant plus de puissance que les PED d'Amérique latine.

Chapitre 2: L’Afrique, Les défis du développement et de la mondialisation

Lorsqu’il est question de l’Afrique, vision optimiste et pessimiste se contredisent. C’est un continent immense (30 221 532 km², soit 22% superficie mondiale, 54 Etats) qui a atteint le seuil du milliard d’habitants (15% de la population mondiale) qui enregistre le PIB le plus bas de la planète : 2 513 milliards de dollars en 2013 (correspond à celui de la France) soit 4.45 % du PIB mondial.

Problématiques :

Facile: Quelle est la situation de l’Afrique face aux questions de développement et d’intégration dans la mondialisation ?

Ou Quels défis démographiques, économiques, environnementaux et politiques l’Afrique doit-elle encore relever ?

Mieux: Quelles sont les perspectives de décollage économique pour l’Afrique ?

L’Afrique qui est un « objet » de la mondialisation a-t-elle les potentialités pour en devenir un acteur ?

I. Etude de cas: Le Sahara: ressources et conflits

Introduction:

Al-sahra signifie désert en arabe. Le Sahara est un désert qui s’étend sur 9,4 m de km² et 10 Etats de l’Afrique du nord de part et d’autres du tropique du cancer. Pourtant depuis une dizaine d’années, le Sahara n’a cessé d’être présent sur la scène politique internationale et médiatique.

Problématique:

Pourquoi le Sahara est-il devenu un enjeu géopolitique ? Ou Quels sont les enjeux de l’espace saharien ? Ou Quels sont les enjeux du développement et de l’insertion du Sahara dans la mondialisation ?

1. Un espace marqué par de fortes contraintes physiques

Le fort ensoleillement lié à la présence permanente d’un anticyclone (hautes pressions atmosphériques), la chaleur, l’aridité (moins de 100mm par an), la forte évaporation en font un des milieux les plus hostiles au monde. De plus les écarts thermiques entre les températures diurnes et nocturnes sont importants. Les seules ressources en eau accessibles sont les oasis dans le désert et le Nil.

Au sud se trouve le Sahel, zone de transition entre le Sahara et la savane. Il s’agit d’une zone plus arrosée. Quand on l’associe au Sahara, on parle de zone saharo-sahélienne. L’enclavement continental par certains Etats (l’enclavement : pas de littoral océanique, faiblesse ou absence du réseau de communication terrestre. Difficile connexion aux flux de la mondialisation) : Mali, Niger, Tchad

Schéma intermédiaire: Les ressources du Sahara

Il s’agit également d’un espace marqué par la pauvreté: Parmi les 10 Etats sahariens, 5 font partis des plus pauvres du monde (Mauritanie, Tchad, Niger, Mali, Soudan) et ils sont tous situés au sud du Sahara.

2. Un espace qui recèle de grandes ressources naturelles et de fortes potentialités économiques

Le Sahara dispose d’importantes ressources énergétiques et minières :

• De l’eau : sous la surface de la terre, le Sahara possède d’importantes nappes phréatiques, très anciennes mais également très profondes : il s’agit des nappes aquifères fossiles. Le forage et le pompage de ces cavités naturelles nécessitent d’importants capitaux et des capacités technologiques avancées mais ils permettraient l’irrigation (fronts pionniers agricoles), l’urbanisation, le développement…la vie.
• Du pétrole et du gaz naturel (=hydrocarbures) : le premier gisement a été découvert par la France en 1958. Depuis, ce pays, la Libye et l’Egypte sont les principaux producteurs et exportateurs.
• Des phosphates au Maroc et en Tunisie destinés à l’industrie chimique, du minerai de fer en Mauritanie, de l’uranium au Niger (Arlit)

De fortes potentialités :

• Le gisement du bassin de Taoudeni en Mauritanie/ Mali : futur Eldorado ?
• Des projets de parcs solaires photovoltaïques.
• Le tourisme d’aventure (Paris-Dakar jusqu’en 2007… depuis il se court en Amérique latine).

La plupart des Etats du Sud Sahara sont des PMA alors qu’ils possèdent des ressources naturelles Ex : Mali 0,35 IDH, 175° rang mondial.

Ces richesses sont convoitées : Des FTN étrangères (ex : BP, Total) et des puissances étrangères (Chine, Europe…) extraient les ressources du sous-sol saharien car beaucoup d’Etats n’ont ni la technologie, ni la main d’œuvre qualifiée, ni les finances pour prospecter, exploiter, valoriser (Ex : transformer l’uranium brut en produit fini enrichi pour les centrales électriques) ou même construire les infrastructures (projet gazoduc transsaharien du Nigeria vers la Méditerranée) pour acheminer le produit. De ce fait, les revenus de cette exploitation bénéficient surtout aux FTN et aux dirigeants locaux corrompus mais peu ou pas aux populations locales. Schéma intermédiaire: Les ressources du Sahara

3. Un ensemble politiquement fractionné mais parcouru par de nombreux flux

a.Un ensemble politiquement fractionné :

Les frontières actuelles ont été tracées par les puissances européennes colonisatrices avant les indépendances et déclarées intangibles en 1964 par l’OUA.

Ex : les populations touaregs: Des populations délaissées par les pouvoirs publics: dont le niveau de vie stagne, voir se dégrade, pour lesquelles le maillage des services publics reste insuffisant : santé, éducation des populations. L’accentuation de la sècheresse liée au réchauffement climatique entraîne la dégradation des conditions de vie par la perte des troupeaux.

Des Etats tentent de les sédentariser pour mieux les contrôler car ce sont des nomades qui ne tiennent pas compte des frontières étatiques. Ainsi, au Mali, la proclamation de l’indépendance du nord du Mali, l’Azawad (signifie terre de transhumance) par le MNLA (Mouvement National de libération de l’Azawad). Ce qui suscite des tensions et conflits car certaines ethnies ont été divisées entre plusieurs pays (Ex : les Touaregs) ou alors elles ont été obligées de cohabiter. Ex. Soudan : nord musulman et sud chrétien ou l’annexion du Sahara espagnol par le Maroc.

b.Un espace de plus en plus peuplé, urbanisé et traversé

Depuis des siècles, seule la vallée du Nil était densément peuplée. Depuis les années 1950’, le Sahara enregistre une croissance démographique : aujourd’hui 7 millions de personnes y vivent, 12 en comptant la vallée du Nil. 80 à 90% de ces habitants sont des citadins. L’urbanisation constitue une transformation majeure du Sahara. Ce réseau urbain transfrontalier s’appuie sur des oasis anciennes, des cités d’exploitation minières récentes et des villes nées de grands projets de développement menés par l’Algérie, la Libye et l’Egypte.

Ce phénomène est amplifié par les migrations transsahariennes (exemples : ville de Nouadhibou en Mauritanie ou d’Agadez au Maroc), car la croissance urbaine est liée à la circulation des marchandises en augmentation : Des routes caravanières sont anciennes dans le désert. Du sud provenaient du bétail du sel, des arachides, du sésame, du henné, du nord, des biens manufacturés, des produits alimentaires.

Aujourd’hui, la contrebande explose : drogue, armes, migrants, prostitution, trafics en tous genres. Ainsi un peuplement qui oppose le Sahara vide au Sahel plein des villes .

4. Un espace soumis à de multiples tensions et conflits

a. Les conflits traditionnels

Le Sahara est un espace de conflit traditionnel qui oppose : les éleveurs nomades aux agriculteurs sédentarisés, les ethnies d’Afrique subsaharienne (Bambara, Bantous, Pygmées…) au tribu arabes (sémites) et berbères d’Afrique du Nord. Les musulmans du Nord aux populations animistes et chrétiennes du sud.

Cet antagonisme est renforcé par la montée de l’islam politique (islamisme depuis quelques années.

b. Des frontières issues de la colonisation qui sont contestées:

Exemple: Maroc / Sahara occidental ou touaregs.

c. L’« Africanistan » :

C’est le président du Niger qui a employé ce néologisme pour illustrer le risque que court toute la zone géographique du Sahara.

L’origine de la montée du fondamentalisme religieux : AQMI est créé en 2007 (Al Qaida pour le Maghreb Islamique) est issu du FIS algérien (Front islamique du Salut à l’origine de la guerre civile à partir des années 1990). En difficulté en Algérie, certains activistes ont « glissé » vers le Sahara aux immensités plus difficiles à contrôler. AQMI c’est aussi du business : -Des otages français. 4 ont été enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit (Niger) et sont des employés d’Areva (groupe nucléaire), 2 kidnappés en 2011 dans leur hôtel à Hombori au nord du Mali. Des islamo-trafiquants : drogues, armes, clandestins. Les trafics servent à financer la lutte armée.

Mais cette insécurité qui en découle rendent problématique la mise en valeur des ressources naturelles et sont autant de camps d’entraînement pour les djihadistes. Le Nord du Mali puis la Lybie où des djihadistes afghans et pakistanais officient comme formateurs dans des camps d’entrainement.

La lutte contre AQMI : La France dispose ainsi de plusieurs bases militaires (Sénégal, Tchad …) et vient de rentrer en conflit au Mali : opération serval 2013. Les Etats-Unis ont fondé l’Africom afin de lutter contre le terrorisme. Ils sont également présents au Mali depuis 2001.

d. Le « printemps arabe »

Le « Printemps arabe » est mouvement de contestations qui est animé par la population urbaine éduquée. Elle est d'ampleur et d'intensité très variables. Ces mouvements dénoncent la kleptocratie (dictature vieillissante et corrompue), le manque de libertés individuelles et publiques (démocratie), le chômage et le coût de la vie élevé. Ces révolutions recourent initialement aux méthodes de contestation non violente et s’appuient sur l’usage des réseaux sociaux. Pourtant l’effondrement des dictatures a débouché, après des élections, sur l’arrivée au pouvoir des islamistes avant d’être chassé (Egypte et en Tunisie) ou contesté (Libye).

Les pays arabes sont plongés dans une transition longue et difficile vers la modernité qui n'a été nulle part évidente.

e. Les entreprises et Etats étrangers en concurrence

De nombreux Etats du Sud Sahara incapables d’organiser financièrement et techniquement l’exploration, l’exploitation et l’acheminent vers les ports. Ex : Mali /gisement d’hydrocarbures de Taoudéni, pétrole du Soudan / Chine, Malaisie. Il y a aussi une multiplication des projets de l’UE : gazoduc transsaharien / Nigeria, projet DESERTEC des panneaux solaires dans le Sahara couvrirait 15% des besoins européens.

Conclusion

Pourquoi le Sahara est-il devenu un enjeu géopolitique ? Ou Quels sont les enjeux de l’espace saharien ?

Le Sahara, n’est pas qu’un désert vide et stérile, c’est un espace en voie de peuplement et d’urbanisation. Inégalement développé entre le nord et le sud, il est au centre d’enjeux économiques et politiques que se disputent aussi bien les FTN, des Etats non-africains et même les islamistes. Du fait de la faiblesse des Etats, c’est une zone d’instabilité de plus dans le monde. De par sa complexité, il est très convoité et est représentatif d’une Afrique qui change.