Thème 2:

Mondialisation, finances internationale

et intégration européenne

Chapitre 1: Quels sont les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la production ?


A. Les grandes évolutions du commerce mondial

Le commerce mondial désigne l'ensemble de biens, services, capitaux, travail, ... échangé entre les nations, ce sont les échanges internationaux.

Problématique: Le commerce Mondial est-il un facteur de croissance économique pour les nations ?

Le commerce mondial apparaît à partir de la seconde guerre mondiale, avec la création du General Agreement on Tariffs and Trade (GATT), actuel Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

Nous allons assister à un monde qui va s'ouvrir sur l'extérieur, une mondialisation des économies à partir de 1980, et l’émergence d'un vaste marché mondial, qui va se libérer de toutes les frontières. Les États ont plus de mal à avoir un impact sur l'activité domestique car les échanges modifient la structure de l'économie et de la société des pays basés sur la spécialisation.

Les pays sont dépendant entre eux, c'est l'interdépendance des nations. (cf image p62)

Le rythme de la croissance du commerce mondial semble être plus élevé que celui de la croissance des États, le PIB. Il semblerait que le commerce mondial tire sur la croissance économique. Au cœur du commerce mondiale sont apparu des Firmes Multi National (FMN = FTN). Le chiffre d'affaire de certaines entreprises est plus élevée que certains PIB des États les plus pauvres. L'Union Européenne essaye de résister aux inégalités liées à la Mondialisation, mais elle est encore loin d'avoir achevé ce défi.

Une grande partie du commerce est un commerce intra-firme, c'est à dire qui se déroule à travers les filiales des firmes:

Les FMN (ou FTN) sont des entreprises, souvent de très grande taille qui, à partir d'une base nationale, va implanter une ou plusieurs unités de production à l'étranger, ce qu'on appelle des filiales. Elle est le cerveau, c'est à dire qu'elle contrôle les filiales et élabore les stratégies d'implantation à l'étranger. Les FMN s'implante en fonction des différentes structures socio-économique du pays dans lequel elles vont s'implanter: main d’œuvre peu cher, fiscalités basses, normes pollution basse, ...

Ces maisons mère s'implante à travers leurs filiales à l'étranger, les filiales sont des sociétés détenues à plus de 50% par la maison mère, elles possèdent très peu de liberté dans leurs décisions.

La tendance mondiale est pour une accélération des échanges, avec une forte croissance du commerce mondial alors que la production mondiale croît moins fortement (corrélation entre l'accroissement du commerce mondial et celui du PIB). Cet économie de libre échange est positive, car elle tire la croissance économique, mais elle crée une interdépendance des économies.

Le Taux d'exportation est un pourcentage de répartition: Part Exporté sur l'ensemble de la production (PIB). Plus ce pourcentage est élevé, plus l'économie est dite ouverte. Il est donc un indicateur d'ouverture de l'économie sur le monde et mesure l'internationalisation des économies. Cette ouverture est en croissance depuis 1950, ce qui montre l'internationalisation des économies.

a. Des transformations dans la structure des produits

La structure signifie la composition des exportations. Traditionnellement, ce qui représente le plus grand poids depuis 1945 sont les productions primaires: 2/3 du commerce mondiale. Mais après la guerre il a fallut tout reconstruire et modernisé l'appareil productif, ce qui a fait apparaître une forte industrialisation.

Les pays riches s'industrialise depuis 1945, il y a une augmentation du poids des productions manufacturés qui depuis 1990 représente 2/3 du commerce mondial. Les pays se développent, ils passent de l'industrialisation à la tertiarisation. Les exportations reflètent le développement du pays, il y a donc augmentation de des exportations industrielles et tertiaires par rapport à celle agricole, car on échange que ce que l'on produit.

Dans ces pays, il y a une part des échanges Intrabranches, des échanges à flux croisés, qui portent sur des produits qui appartiennent à la même branche de production. Par exemple, en France on exporte des voitures vers l'Allemagne et en Allemagne on exporte des voitures vers la France. Ces échanges intrabranches s'accroissent dans le cadre de la Division International du Travail (DIT). La production Mondial se répartit entre les pays au niveau du Monde. L'exemple peut être un métaphore au Fordisme et au travail à la chaîne, où chaque pays représentent une partie chaîne. Les échanges Intrabranches se basent sur une différenciation des biens, services,...

b. Des évolutions dans le poids et la nature des échanges entre zones géographique

Le poids signifie la quantité, la nature est quant à elle le type de produit.

Le commerce international a progressé plus vite à l'intérieur des pays développés. On peut donc dire que le commerce international est d'abord un commerce entre pays riches qui se spécialisent dans le cadre de la DIT. Ces pays font partie de la Triade (Europe de l'Ouest, Amérique du Nord, Japon) et ces pays échangent entre eux de façon Intrabranche et à travers les filiales des FMN. 65 à 70% du commerce mondial se fait entre les pays riches, mais en grande partie c'est du commerce intrafirme.

"Un commerçant n'est citoyen d'aucun pays." Adam Smith

Le commerçant à comme champs d'action le monde, c'est à dire qu'il y a une ouverture internationale du commerce. Les échanges mondiaux se sont accru plus vite que la production de richesses. Cet ouverture des économies, c'est le libre échange, le libéralisme.

"Laissez faire, laissez passer, le monde va de lui même" Vincent De Gournay en 1758

Le commerce international fait qu'il y a une tri-polarisation: les 3 pôles sont l'Europe (de l'Ouest), l'Amérique du Nord et l'Asie (de l'Est). Il y a des régions du monde qui se développent et l'Europe est une des plus développés: L'UE, l'ALENA, le MERCOSUR, l'ASEAN, ...

À partir des années 1980, il y a un essor du libre échange politique et commercial qui se traduit par la disparition progressive des barrières douanières: l'Uniformisation du monde, la libéralisation des échanges, la baisse des taxes. Si l'on taxe, le produit perd en compétitivité prix, donc il sera moins exportés, la demande des consommateurs baissera, puis le chiffre d'affaire de l'entreprise, ...

"Quand un pays est malade, son voisin éternue" Nominé 2019

Il y a une interdépendance des pays pour s'intégré dans la mondialisation, à ce propos, David Ricardo disait:

" L’échange lie entre elles toutes les nations du monde civilisé par les nœuds communs de l’intérêt, par des relations amicales, et en fait une seule et grande société"

B. Les déterminants des échanges internationaux et de la spécialisation

Problématique : Quels sont les causes de l'ouverture des économies et de la spécialisation ?

Si un pays a des avantages naturel, cela lui permet d'être plus compétitif sur ces productions dont il est naturel bien doté. Exemple: si tu fais 1m 50 tu n'es pas bien doté pour faire Basketteur. De même pour un pays, s'il est peu peuplé il aura peu de facteur travail, s'il y fait froid il pourra plus difficilement développé la culture de bananes, ... On doit ainsi se spécialiser là où l'on est le moins mauvais ou là où l'on est le meilleur. Le but de la spécialisation est d'avoir des coûts de productions bas afin d'améliorer sa compétitivité et d'augmenter le pouvoir d'achat des consommateurs, c'est à dire augmenter la demande.

a. Les échanges internationaux et la spécialisation sont déterminé par les conditions de l'offre et de la demande

1. Les conditions de l'offre à travers les théories du commerce international

Ces théories vont mettre en relief le libre échange, qui est le système libéralisme. Le commerce mondial procure ainsi des gains à l'échange au lieu de vivre en autarcie (État d'un pays qui se suffit à lui-même ; économie fermée.) Ces gains font qu'il y aura plus de produit qui seront moins chers.

Adam Smith (1723-1790) est un économiste écossais, qui reste dans l’histoire comme le père des sciences économiques modernes. Le commerce enrichit les nations, elles ont donc intérêt à se spécialiser dans la production où elles ont un avantage absolus, c'est à dire là où elles sont les plus productives, où elles ont des coûts de productions le plus bas et réaliser des gains de productivité, c'est à dire que la production augmente plus vite que les moyens mis eu œuvre pour l'obtenir.

On peut réaliser des gains de productivité avec la réalisation d'une économie d'échelle, qui fait que lorsque la production augmente le coût unitaire baisse, ce qui fait une baisse du prix unitaire et rend les produits plus compétitifs.

Mais la vision de Smith a des limites, ceux qui n'ont aucun avantage n'ont pas la place dans le commerce international.

David Ricardo (1772 - 1823) va essayer de combler les limites de l'analyse d'Adam Smith. Il va construire la théorie des avantages comparatifs (ou avantage relatif). Cette nouvelle loi dit qu'un pays n'ayant aucun avantage absolue va quand même bénéficier du libre échange en se spécialisant dans la production où ils sont les moins désavantagé en terme de coût de production, où la productivité du travail est la moins mauvaise.

D. Ricardo va montrer que tout le monde peut participer au commerce international, car tous les pays sont gagnant au libre échange. La thèse ricardienne est reprise de nos jours pour le libre échange. Si la condition nécessaire est suffisante, c'est qu'il existe une différence entre les coûts comparatifs, chaque pays se spécialise dans la production pour la quelle sa productivité comparative est la plus élever. Ainsi le libre échange "profite à tous".

Mais le commerce international peut aussi être un facteur d'appauvrissement des nations.

En Angleterre, il faut le travail de 100 hommes pour produire une unité de drap. Pour Adam Smith, c'est le Portugal qui devrait se spécialiser dans le drap et le vin, car il possède un avantage absolu, alors que pour Ricardo, le Portugal doit se spécialiser dans le vin et l'Angleterre dans la production de drap. Dans les 2 visions, on s’intègre à la Division International du Travail (DIT). En Angleterre il faut renoncer à la production de 1,2 unité de drap pour produire une unité de vin.

L'origine des avantages comparatifs est la compétitivité, naissant des différentes productivité du travail et coût de production dans les différents pays. Celui qui a les prix les plus bas les répercutent sur ces prix de vente. Pour Ricardo "Tout les pays ont un intérêt à l'échange".

En Angleterre il faut renoncer à la production d'1,2 unité de drap pour produire 1 seule unité de vin.

Le Commerce International fait ainsi des gagnants et des perdants. Les agents dont la production (par exemple le blé), pourraient être remplacées par des exportations sont ceux dont les intérêts sont menacés par l'application du libre échange (on importerait le blé car cela revient moins cher que de le produire).

Cette thèse Ricardienne est critiquée, car cette spécialisation ne profite pas à tous les pays. Le modèle de Ricardo n'avait pas imaginé les échanges Intrabranches. De plus, une des hypothèses de son modèle a exploser: l'immobilité des facteurs de productions, qui ne fonctionne pas dans le cadre des délocalisations, ... Mais ce modèle reste encore d'actualité.

De nos jours il y a un replis sur soi des nations, le nationalisme et le protectionnisme. Ils représentent un coût supplémentaire, mais mettre des taxes peut-être le prix à payer pour sauver des emplois et les structures sociales, car un des problèmes du commerce international est le chômage et la cohésion sociale.

Le modèle Ricardien a des limites, car pour gagner de plus en plus de profit il n'est pas acceptable de payer un africain 1€ de l'heure, car les entreprises cherchent les coûts de productions les plus bas.

Un pays se spécialise dans la production où il a un avantage comparatif, car il a intérêt à être spécialisé dans la production où il est le meilleur ou celle où il est le moins pire.

Si le capital se déplace librement, la dotation en capital ne peut expliqué la spécialisation internationale, il faudrait dans ce cas tenir compte des dotations en facteurs immobiles: cet avantage comparatif s'explique par les dotations factorielles, en facteurs de production (Travail et Capital). C'est les économiste Eli Heckscher, Bertil Ohlin et Paul A. Samuelson qui instaure le Modèle de HOS de la théorie des dotations factorielles. Ce sont en rapport des facteurs de productions que les pays prédisposent qu'ils ont intérêt de se spécialiser, donc dans les productions où ils ont un avantage en terme de facteur de production, par exemple en Australie, il y a beaucoup de capital en terre, donc d'après HOS l'Australie devrait se spécialiser dans les productions qui ont besoin de la terre, c'est à dire là où ils ont un facteur de production le plus abondant.

cf: Dessine-moi l'éco : Qu'est-ce que l'avantage comparatif ? https://www.youtube.com/watch?v=ip9d1UJ4RYg

Synthèse

Les libéraux se positionnent du côté de l'offre, de la production. Pour eux, "tous les pays ont un intérêt à l'échange", le Commerce mondial permet la hausse de la production, qui est fait à grande échelle, avec moins de facteurs de productions, car il y a des gains de productivité et cette hausse de la productivité provient de la spécialisation dans les activités où ils sont le plus efficaces. On peut comparer le commerce international avec une cuisine cloisonnée qui devient une cuisine ouverte, ce qui représente l'ouverture des pays. Ces gains de productivités font: baissé les coûts de productions et les prix, ce qui fait augmenter la compétitivité, qui fait augmenter les tailles de marchés, les exportations, ce qui crée des économies d'échelles, car plus de quantité produite, cela fait augmenter les profit, cette hausse des profits permet de financer l'investissement qui véhicule le progrès technique, c'est un facteur d'innovation.

Dans ce contexte de forte compétitivité et baisse des prix, les chefs d'entreprise vont chercher à avoir une hausse de leurs profit et à jouer sur la compétitivité prix et hors prix en innovant afin d'essayer d'avoir un monopole et donc une rente de monopole temporel, car les autres entreprises vont imiter, mais lors de cette rente de monopole, l'entreprise à put faire une hausse des profits donc hausse des investissements pour innover.

Conclusion

Le libre échange permet d'accroître ces gains de productivité avec les économies d'échelle et il stimule l'innovation.

2. Les conditions de la demande

À partir des années 1960-1970, la demande va être de plus en plus une demande de produit similaire, le commerce Intrabranche, car on s'échange la même nature de produit et les techniques amenées grâce à l'innovation. L'innovation a permis la mutation de la demande.

Paul Krugman (1953- ), prix Nobel en 2008, va remettre en cause la thèse de Ricardo et celle des Dotations factorielles de HOS.

Dans le modèle de Ricardo, ce sont les différences de productivité qui déterminent les échanges. On échange en fonction de là où l'on est le meilleur ou le moins mauvais. Mais pour Krugman, ce n'est pas le cas. Déjà, en 1961, Linder voit l'importance des échanges intrabranches dans le commerce mondial, car il y a une demande semblable entre les pays, c'est à dire qu'on va chercher à se différencier des autres consommateurs.

Dans la seconde moitié du XXéme siècle, les échanges se font entre les pays développés, les PID. La triade représente la majorité des échanges mondiaux alors que les pays en développement (PED) sont marginalisés. Du temps de Ricardo, les PID exploitaient leurs colonies, comme par exemple le Royaume Uni exploitais l'Inde qui fournissait à l'Angleterre des matières premières afin de fabriquer des produits finis. C'était des pays à structure différente qui commerçaient entre eux.

L'innovation pousse aussi à l'échange, car si à un moment donné un pays est incapable, à cause de son retard de développement technique, de produire un produit, il va l'importer, car il ne maîtrise pas les techniques de production. Cet écart technologique se fait, car les entreprises commencent par exporter leurs produits avant de délocaliser leurs productions.

b. Les déterminants des échanges internationaux dans la nouvelle théorie du commerce international

Ces déterminants sont les conditions de l'offre et de la demande.

Pour les nouveaux économistes tel Krugman, les théories traditionnelles comme celle de Smith ou Ricardo sont irréalistes, car elles prennent en compte uniquement le commerce interbranche, comme par exemple la France échange des voitures en Afrique contre du cacao, ce qui signifie des produits à forte valeur ajoutées contre des produits à faible valeur ajoutées, ce qui fait que les pays les plus pauvres ne se développent pas.

De nos jours ce sont les échanges intrabranches ou échange croisé de produit similaire qui sont issus des mêmes branches et du commerce intrafirme. Ils sont dus à la volonté des consommateurs à différencier leurs biens, c'est la différenciation des produits et la diversification de la consommation qui donne lieu à des concurrences monopolistique.

Sous Ricardo, les échanges était complémentaires ou de complémentarité, par exemple du Drap contre du Vin. De nos jours il y a un commerce mondial entre des pays semblables en terme de développement. Cet échange entre les pays identique permet de renforcer la concurrence et donc de faire baisser le pouvoir des monopoles et oligopoles. Ils sont donc profitable s'il y a des rendements d'échelle croissant, c'est à dire si la production augmente plus vite que les moyens mis en œuvre pour produire (travail et capital).

Pour Krugman, la production de chaque produit va devenir efficace non pas car elle a été réalisée dans le pays le plus productif, mais parce qu’elle est réalisées grâce à la spécialisation et surtout car on la produit à grande échelle. Dans son modèle à rendement croissant, la spécialisation est indéterminé. Elle ne permet pas toujours le développement. Il faut pour cela réaliser des économies d'échelle.

Les nouvelles théories considèrent ainsi que les avantages comparatifs sont plus une conséquence qu'une cause. Pour Ricardo, avoir des avantages comparatif permettait l'échange mais leurs coûts de productions évoluent.

Pour Krugman, "les pouvoirs publics peuvent et doivent intervenir dans le commerce mondial, dans l'économie"

Si les entreprises produisent à petite échelle, cela peut les défavoriser si l'état adopte une politique de porte ouverte, c'est à dire d'ouvrir les frontières au marchés, le libre échange, car les pays exportateurs ont les produits moins chers et des coûts de productions plus bas. L'entreprise va faire face à la concurrence, mais vu qu'elle n'est pas assez compétitive, elle va se faire "flinguer". L'État peut intervenir en subventionnant ces entreprises ou en fermant les frontières. Par exemple les subventions à Airbus ont fait qu'il est de nos jours au même niveau que Boeing.

Mais fermer les frontières comporte des risques, les entreprises pourrait arrêter de se développer car elle aurait tout le marchés et qu'elle n'aurait donc aucune compétitivité avec d'autre entreprises.

Pour Krugman ce sont les échanges qui procurent des avantages comparatif:

"Ce n'est pas essentiellement parce qu'un pays est plus compétitif dans une production qu'il exporte mais c'est surtout en exportant qu'un pays devient plus compétitif."

Si la taille de la production augmente à l'aide d'une augmentation de l'exportation, les entreprises vont pouvoir vont avoir une production à grande échelle qui va leurs permettre d'étaler leurs coût fixe sur une plus grande quantité produite, donc il y a une baisse du coût unitaire du produit qui se répercute sur les prix, ce qui fait que l'entreprise est compétitive au niveau des prix. On voit ainsi que pour Krugman les coûts de productions peuvent diminuer avec l'ouverture des marchés.

Ricardo pensait quant à lui que ce prix bougeait qu'avec la productivité, "ce qui fait la valeur d'un bien c'est la quantité de travail incorporé dans ce bien" ce qui signifie que si la productivité du travail augmente, il y a une baisse du coût de production. Cette hausse de la production provenait de la spécialisation et de la dotation en travail et capital du modèle de HOS.

Selon Krugman, ces dotations factorielles jouent un rôle mineur dans les échanges internationaux. L'insertion au commerce mondial va crée des avantages. Un pays se spécialisant dans un production, qui en plus serait de faible valeur ajoutés, ne va pas s'enrichir (exemple le cacao). On appelle ces avantages des avantages construit.

Ces échanges procure 3 avantages:

  • Un effet de Dimension, c'est à dire une hausse de la production qui permet des économies d'échelles et un effet d'apprentissage, qui fait que plus l'on produit, plus l'on apprend a mieux produire.
  • Un effet de Diversification, qui fait que les pays échanges pour avoir une différentiation des produits pour satisfaire un même besoin, à travers le développement d'une concurrence monopolistique et du commerce intrabranche, intrafiliale et intrafirme qui permet d'obtenir des biens diversifié et moins coûteux pour les producteurs.
  • Un effet de Concurrence, qui permet aux entreprises d'être plus compétitive afin de ne pas perdre de part de marchés, ce qui fait que les prix et le niveau de production sont plus performant et se rapprochent du prix d'équilibre du marché. De plus cela insiste les entreprises à l'innovation afin d'essayer de dégager des profits de monopole.

Ces gains cumulatifs permettent ainsi la croissance.

Les entreprises essayent de profiter d'un protectionnisme éducateur, c'est à dire une protectionnisme à la naissance de l'entreprise afin qu'elle puisse se développer, comme l'a fait l'Europe avec Airbus, qui n'aurait jamais vu le jour si on aurait laissé Boeing.

Il y a un développement de la compétitivité prix et hors prix qui sont facilités par le progrès technique. Par exemple le porte-conteneur a permi la réalisation de gains d'économie d'échelle, car une plus grande quantité transporté pour un coût de transport plus faible. l'exemple du Marco Polo, porte conteneur de 396 mètres de long capable de transporté 16000 conteneur. La baisse du coût de transport permet une baisse du coût unitaire.

Les états ont aussi formés des institutions de marchés et des union régional (OMC, UEM, Mercosur, ...) afin de faire baisser les tarifs douanier.

De plus le commerce mondial a permis au états de pouvoir acheté des produits qu'ils ne peuvent pas produire car il ne possède pas les qualités requise ou les ressources naturel pour en produire, comme par exemple l'Uranium, le pétrole, le cacao ou les bananes.

C. Libre échange ou protectionnisme ?

Le Libre échange est une politique commerciale qui va visé a supprimer tout entrave à la circulation des biens et des services entre les pays, par exemple les droits de douane, les quotas, ... Le libre échange s'appuie sur les thèses libéral qui préconisent la spécialisation internationale et la suppression des entraves aux échanges.

Des économistes classique tel Adam Smith et David Ricardo, avec leurs théories des avantages absolus et comparatifs, étaient pour le libre échange car ils étaient libéraux. De nos jours des institutions régulent le libre échange tel l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Ces institutions ont pour but de diminuer les droits de douanes. Pour tout les économistes libéraux, le Libre échange est toujours plus favorable que l'autarcie.

a. Quels sont les avantages et inconvénients du libre échange ?

1. Les avantages du Libre échange

Le commerce international permet une meilleure allocation des ressources et une spécialisation des économies dans le cadre de la DIT. Le libre échange permet la spécialisation, le développement d'une activité économique pour laquelle on a un avantage.

Nous nous sommes rendu compte à l'aide du document 14 p70 que l'augmentation du PIB par habitant n'est pas causé par la hausse ou baisse du taux d'exportation, car celle ci ne forme pas une droite d'une fonction de forme ax+b, donc il n'y a pas corrélation ou relation simple entre la hausse des exportation et celle du PIB.

Une entreprise qui exporte fait néanmoins augmenter la croissance économique, car les exportations sont une composante de la demande globale, c'est la demande des pays externe, il faut donc produire pour la satisfaire. L'effet de dimension, du à l'exportation, joue un rôle important dans la compétitivité productrice des entreprises.

la compétitivité est la capacité d'une entreprise ou une économie national à maintenir ou accroître ses parts de marché. Il existe deux sorte de compétitivité, celle des prix, qui dépend du coût de production, des marges des entreprises et du taux de change, et celle hors prix qui dépend de la qualité,...

Le commerce international permet des gains de productivités et pousse à l'investissement et l'innovation. En plus produire a un prix plus bas permet d'augmenter le pouvoir d'achat et la diversité des biens disponible permet de favorisé la consommation, composante de la demande globale.

Grâce au commerce international, les entreprises vont pouvoir acheter des biens de consommation intermédiaire moins cher ce qui fera encore baisser les prix et coûts de productions. L'effet de concurrence permet aussi une baisse des prix.

Pour résumer, le Libre échange permet: hausse des exportations, extension des marchés, économies d'échelle, baisse des prix, hausse du pouvoir d'achat, augmentation des importations, hausse de la concurrence, augmentation de la compétitivité prix et hors prix, hausse de la productivité, hausse de l'innovation et de l'investissement, l'augmentation des revenus et enfin l'augmentation de la demande globale.

2. Les inconvénients du libre échange

Le Libre échange n'a pas que des avantages, de nos jours ce sont surtout les pays riches qui en profitent et qui imposent au autre pays une DIT qui les avantages à travers leurs FMN. La délocalisation de certaines filiales des FMN afin de trouver de la mains d'oeuvre peu qualifié moins cher fait que le pays qu'elles quittent a des salariés supplémentaires au chômage et ces salariés étant peu qualifié, ils auront des difficultés à trouver un nouvel emplois.

Le but des entreprises étant d'avoir des coûts de productions le plus bas possible afin d'avoir un bénéfice maximum, elles ne se préoccupent donc pas des destructions d'emplois.

La mondialisation a ainsi touchée les salariés les moins payés qui était les moins qualifiés, car il se trouve que cette même main d'oeuvre était moins cher à l'étranger pour faire le même travail. En France, c'est presque 1,5 millions de personnes qui sont inemployable, et au niveau mondial se sont des pays entier avec leurs salariés qui sont confrontés au prix des salaire, le coût salarial.

Le Coût Salarial est le Salaire Brut (c'est à dire Salaire Net + les cotisations sociales, la part Salarial) + les cotisations sociales, la part patronal.

Ce salaire coûte plus cher dans les pays développés car ceux-ci ont des prestations sociales importantes (allocation chômage, retraites, ...)

L'ouverture à la mondialisation a donc fait accroître l'intensité de la concurrence avec des pays au salaire plus bas ce qui a crée des vagues de délocalisation: transfert de la production d'un pays à l'autre afin d'y trouver des avantages. Les entreprises ne pouvant pas délocaliser peuvent faire faillite face à cette concurrence produisant à l'étranger.

Les délocalisations touchent essentiellement les secteurs qui sont intensif en facteur travail peu qualifiés. De plus on assiste à des grandes inégalités de salaire entre les personnes étant de la main d'oeuvre qualifier et celle qui ne le sont pas, car la demande de travailleur qualifié augmente alors que celle peu qualifié baisse. La demande de travailleur qualifié augmente car les entreprises cherchent a voir des innovations et du progrès technique via les technologies et le numérique, de plus la main d'oeuvre qualifiée est plus productive.

Il y a aussi une substitution du capital au travail qui détruit les emplois des industries vieillissantes qui était intensive en facteur travail.

Il y a donc une menace pour les Pays Développés à Économie de Marché (PDEM), avec des effets direct, tel la fermeture de site de production qui détruit des emplois et donc augmente le chômage dans la région concerné, et des effets indirect, les nouveaux chômeur ne peuvent plus consommer donc toute l'activité économique est touché (fermeture des commerces, entreprises sous traitante faisant faillite, prix de l'immobilier s'effondre, les recettes des impôt locaux chute...)

Aussi on peut expliquer les inégalités salariales dans les PDEM par un fort développement d'activités qualifier dans les pays développés qui fait qu'il y a une hausse de la demande de la main d'oeuvre qualifier et une baisse des travaux peu qualifié, et simultanément, le travail peu qualifié, qui est délocaliser dans les pays en développement, fait qu'il y a une hausse de la demande en travail peu qualifié et donc une hausse des salaires des travailleurs non qualifié dans les PED. De plus les pays riches ont une rigidité des salaires dans le marché du travail (ex le SMIC), donc le prix de l'offre de travail ne pouvant pas s'ajuster, les quantités de travail demandées s'ajuste, ici à la baisse.

On voit ainsi que le libre échange favorise les entreprises et pays qui exploitent leurs mains d'oeuvre, on voit donc que ce n'est pas comme Ricardo disait "tout les pays ont un intérêt à l'échange."

Les entreprises et les pays vont pratiquer le Dumping, c'est à dire vendre à perte pour s'introduire sur le marché, accroître ces parts de marché ou éliminer ces concurrents.

Il existe 2 type de Dumping:

  • Dumping Social: certains pouvoir public propose une protection sociale faible, ce qui permet au entreprises d'avoir un coût salarial plus bas et donc un coût de production plus bas.
  • Dumping Monétaire: certains pays prennent des mesures monétaire afin de dévalué ou sous évaluer leurs monnaies, c'est à dire rendre leurs monnaies moins cher, ce qui crée des salaires plus bas et des biens produit moins cher. (La Chine est accusé de Dumping monétaire par les USA).

Le libre échange génère aussi une dépendance des industries stratégiques, comme par exemple la France qui est dépendante des importations de pétrole.

Le commerce mondial peut aussi faire une détérioration des échanges, car des produits à forte valeur ajouté contre des produits à faible valeur ajouté. De plus il inonde le monde de culture, comme par exemple les MacDo en France qui vendent la culture américaine, il y a une acculturation, qui est un processus par lequel une personne ou un groupe assimile une culture étrangère à la sienne.

Conclusion:

Ce contexte pousse les pays et entreprises à toujours être plus compétitif avec des coûts de productions de plus en plus bas. En période de crise, le libre échange et la mondialisation peuvent avoir des effets pervers délétère, d’où les nombreuses tentation au protectionnisme.

b.Le protectionnisme: une réponse efficace aux limites du libre échange ?

Le libre échange a des effets négatifs et certains pays sont attirés par le protectionnisme surtout en période de crise, car il y a des importations que nous ne produisons pas nous-même qui génère des pertes d'emplois et ne crée aucune richesse dans le pays. Les pays recherche des prix bas afin d'être compétitif et d'accroître leurs exportations. De plus le libre échange a un impact sur l’emploi avec les délocalisations et la baisse des salaires car c'est un coût (coût salarial) dans les coûts de production.

Le Protectionnisme est l'ensemble des mesures qui ont pour but de protégé la production d'un pays contre la concurrence étrangère. C'est une politique commerciale qui favorise l'activité national au détriment de la concurrence étrangère en instaurant des barrières douanières,... Il peut être fait de façon tarifaire (droits de douane) ou non tarifaire (quota).

Le protectionnisme protège ainsi un pays de la concurrence étrangère. Il est souvent temporel et il est fait afin d'aider les entreprises naissantes en les protégeant de la concurrence étrangère.

1. Le fondement des mesures protectionnistes

Les mesures protectionniste doivent protéger les industries stratégiques, comme par exemple le secteur énergétique. Il faut bien s'entendre avec ces pays car on en est dépendant, comme par exemple les pays producteur de pétrole. Il faut donc essayé d'être indépendant.

Friedrich List (1789-1846) est un économiste allemand, partisan et théoricien du « protectionnisme éducateur ». Pour lui les pays doivent adopté un protectionnisme temporaire qui consiste a protégé toute les industries naissantes, c'est à dire les industries dans l'enfance, car elles n'ont pas encore eux le temps de baisser leurs coûts de production et n'ont donc pas une forte productivité ni des coûts unitaire bas. Elles ne serait donc pas compétitive car auraient des prix trop élevés.

Pour List ces entreprises ont besoin d'un protectionnisme éducateur afin de leurs laisser le temps d'être plus compétitive. Il faut donc instauré des barrières tarifaire et non-tarifaire, mais un protectionnisme ciblée uniquement sur les importations qui peuvent causé un problème.

Nicholas Kaldor (1908-1986) est un économiste britannique. Pour lui il faut aussi protéger les entreprises vieillissantes car sinon il risque d'y avoir un chômage pour des personnes qui sont dans l'entreprise depuis longtemps, donc qui sont vieille et qui ont une faible probabilité d'être réemployé.

Ce sont les bases du protectionnisme, la concurrence peut mené à mal nos emplois donc les pays craigne le libre échange et limite donc l'impact de l'ouverture, qui exerce une pression à la baisse sur les salaires.

Un exemple de protectionnisme: L'entreprise Airbus a été subventionné par l'Union Européenne afin de pouvoir concurrencé Boeing. Cependant, le gouvernement Américain de Trump a décidé de mettre des mesures de rétorsion sur ces aides, il y par exemple Taxés les vins français.

Les pays riches se protège du Dumping social car ils ne peuvent pas rivaliser avec.

De nos jours, bien sur que la concurrence mondiale fait pression sur les salaires des employés des pays riches et développés, mais elle fait moins pression que la substitution du capital au travail, qui est dû au progrès technique et au innovations, ce qui fait que les moins qualifiés seront délaissés. Ils sont déjà les plus touché par la mondialisation, par exemple les caissières qui seront remplacé par des machines. Ricardo ne pensait pas qui fallait limité le protectionnisme a certains secteur.

L'État protège les industries de concurrence étrangère et les branches stratégique comme l'énergie, ce qui avait été mis en relief dans les années 1980 par Krugman.

2. Les instruments du protectionnisme contemporains

Il existe 2 outils essentiel: (cf document 12)

  • Les barrières tarifaires: Droit de douanes sur les importations, exemple taxe américaine sur les vins français, ...
  • Les barrières non-tarifaire: Il en existe plusieurs, par exemple les quotas: limité la quantité d'importation d'un produit. Il y a aussi les normes, comme les normes technique, environnemental, sanitaire,... Par exemple Perrier qui a vu son nombre de vente diminuer au États-Unis suite à une politique visant a dire qu'il était dangereux pour la santé, ou l'exemple des fromages français qui ne respectent pas les normes sanitaire.

Mais pour les contrer, les États peuvent donner des subventions au importations qui permettent aux producteur d'être plus compétitif.

3. Les avantages du protectionnisme

Le protectionnisme peut procurer de nombreux avantages:

  • Pour F.List, il donne la chance de faire évoluer les coûts de productions des entreprises naissantes, en favorisant des avantages que pourra avoir potentiellement une entreprise dans le futur. Ce n'est pas parce qu’une entreprise n'est pas immédiatement rentable que sa lui empêche de l'être dans le futur.
  • Il faut aussi protégé afin de pouvoir bénéficier de retombé technologique de l'entreprise, de l'innovation.
  • La protection du Dumping, qu'il soit social ou monétaire, essaye d'évité une concurrence déloyale qui peut désavantager les producteurs locaux.
  • Il permet aussi d'évité que les importations soient trop supérieur au exportations, ce qui déstabiliserais l'équilibre des paiement car le pays ne pourrait payé ces importations avec l'argent de ces exportations et payerais donc avec l'argent de la production national qui partirais à l'étranger.
  • Il protège et défend les emplois nationaux des délocalisations car il réduit les importations et les remplace par une production national.
  • Il permet l'obtention de recette fiscale tout en protègent les emplois. Les taxes sur l'importations sont des recettes de l'État.

Mais de nos jours, il y a de nouveaux arguments qui ont vu le jour, tel:

  • Les représailles entre les pays avec des mesures de rétorsion, car un pays peut s'opposer à nos exportations et donc on peut s'opposer à ces importations.
  • Pour N.Kaldor, la protection des industries vieillissantes afin d'évité qu'elle ait trop de concurrence frontale afin qu'elle ne disparaissent pas définitivement, ce qui provoquerais une hausse du chômage de personne vieille qui aurait plus de difficulté a retrouvé un emploi.
  • La réduction des échanges à l’international ferait aussi baissé le gaspillage des ressource énergétique dans le transport et atténuerais donc les désastres écologique. Cela permet aussi d'évité une trop forte dépendance des autres pays.

La Chine consacre une grande partie de sa production à l'importation. Si l'Europe est malade, elle toussera. Cela signifie que si les pays riches ayant une demande solvable pour les produits chinois n'ont plus cette demande, elle devra fermer des usines car elle aura moins besoin de produire.

Le protectionnisme vise à réduire les inégalités car la mondialisation profite principalement au financier et au grand patron des FMN. Ceux qui en sont exclus se heurtent au dumping social et acceptent une baisse des salaires. Il permet d'augmenter la demande intérieure/domestique, ce qui est un facteur de croissance pour la production d'un pays donc un facteur de croissance économique.

Le protectionnisme permet donc de faire augmenter la production national, via la protection des entreprises, du coût du travail de l'étranger, des mesures de rétorsions,... et fait baissé le déséquilibre économique via une certaine balance commerciale entre les importations et les exportations, en défendant les emplois des salaires des autres pays, en luttant contre le chômage, en protègent l'environnement,...

Au niveau Européen, le protectionnisme protégerais les pays riches des pays riches mais moins développés comme par exemple les écarts de niveau de vie entre la France et la Pologne.

En général, le peuple est plutôt contre le libre échange. À travers la mondialisation, "les forts sacrifient volontiers les faibles".

4. Les risques du protectionnisme

Protégé sa production de la concurrence étrangère peut aussi avoir des effets négatifs. (cf document 13)

Il protégerais les pays avancés, mais l'essentiel des échanges se font entre pays avancé et principalement des échanges intra-branche. Les pays vont donc avoir des mesures de rétorsion entre-eux ce qui risque un baisse des exportations des pays qui font trop de protectionnisme.

Si l'on protège trop nos producteur nationaux, ils ne vont pas cherché à innové car elle n'en auront pas besoin, elle ne seront donc pas plus productive, ce qui fait qu'elle ne verront pas leurs coût unitaire baisser, ni plus compétitive. Elles auront du mal à s'intégré dans le commerce mondial car ces produits seront a une compétitivité prix trop élevé. De plus le fait qu'elle ne baisse pas ces prix fait baisser le pouvoir d'achat des ménages des pays de production.

Les entreprises protégé ne prendront pas de risque, elles n'essayeront donc pas d'innover. Le manque d'innovation est dangereux car c'est un facteur de la croissance économique qui est mis à mal et il risque d'y avoir rapidement un retard technologique.

De plus l'exportation stimule la production. Trop protéger une entreprise peut faire effondrer ces débouchés international.

Le libre échange est un facteur de croissance économique, il permet l'augmentation de l'économie d'échelle et stimule l'innovation.

Le protectionnisme peut donc apportés des effets négatif comme des mesures de rétorsion, la hausse du prix des biens importé, la baisse des capitaux et de l'épargne mondial, qui permet pourtant le financement de l'innovation, ...

Pour Friedrich List: "la protection douanière est notre voie le libre-échange est notre but"

c. Les conséquences d'une variation des cours de change sur l'économie des pays concernés

1. Présentation du fonctionnement du marché des changes

Le marchés des changes (en anglais, le Forex, pour Foreign exchange) est le marchés sur lequel les devises sont échangés. Une devise est la monnaie d'un autre pays que le sien, toute monnaie devient devise dès lors quelle est détenu par des non-résidents. L'euro n'est pas, pour un européen, une devise.

L'échange de ces devises s'effectue entre deux pays ayant une monnaie différente afin de pouvoir payer l'autre pays. C'est plus précisément le marché sur lequel l'offre et la demande de monnaie étrangère (ou devises) et ou se fixent les taux de change (le cours d'une devise).

Sur ce marché, on y vend de la monnaie, qui va s'apprécié ou se déprécie. Une monnaie devient une devise dès lors qu'elle est détenu par un résidant.

La confrontation de l'offre et de la demande de monnaie aboutit à la création d'un prix d'équilibre. Le prix des devises fixés sur le marchés des changes s’appelle le taux de change ou parité de change. Il va être exprimé dans une autre monnaie. Ce taux est fixé sur le marché des changes. C'est une système flottant car la valeurs des monnaies change tout le temps.

Si l'offre est supérieure à la demande, il y a une dépréciation, le taux de change et le prix décline. Si l'offre de monnaie, c'est-à-dire les ordres de vente de la monnaie contre une autre monnaie étrangère, dépasse la demande, c'est à dire les ordres d'achat de la monnaie, donc la monnaie se déprécie et au contraire elle s'apprécie si l'offre est inférieure à la demande.

Dans le cas du commerce mondial, parallèlement à l'échange de biens et de services, on échange aussi de la monnaie. Il va y avoir un problème de conversion des devises. Les marchés financiers joue un rôle majeur dans le cadre de l'économie mondiale.

Dans le régime de change flottant (ou flexible), les taux de change varient librement en fonction de l'offre et de la demande de devises sur le marché des changes. Dans ce système, les taux de change ne sont pas fixé par des autorités monétaire. Dans le régime du cours de change actuel les variations sont très fréquente et d'ampleur plus ou moins importante.

Les graphiques comparant l'euro au dollars débute en 1999 car l'euro a été créée en 1999. Lors de la création de l'euro en janvier 1999 il fallait environ 1,18 dollars pour 1 €, d'après la Banque de France.

Entre 1999 et 2001 l'Euro se déprécie, car il peut au départ nous permettre d'obtenir 1,18 dollar, alors qu'en 2001, il ne nous permet plus que l'achat d'environ 0,85 dollars.

À partir de 2002 l'euro va s'apprécier par rapport au dollar. Cette appréciation culmine jusqu'en 2008 où il fallait 1,59 dollars pour avoir 1 €. À partir de 2008 on assiste à une dépréciation de l'euro par rapport au dollar.

Il n'est plus possible aujourd'hui de dévalué une monnaie parce que les dévaluations sont décidés par les autorités monétaires.

Une appréciation de la monnaie va faire que le prix des exportations va s'accroître, les exportations risque alors de diminuer. Les importations vont voir leurs prix baisser donc la demande d'importation sera plus importante. Il y a donc un risque que l'on exporte moins et que l'on importe plus. Le solde commercial risque que donc d'être déficitaire.

À l'inverse, une dépréciation de la monnaie fait que le prix des exportations va diminuer, donc les exportations risque d'augmenter parce que les entreprises seront plus compétitive à l'international au niveau des prix. Les importations vont quant-à-elle baisser, parce que leur prix va augmenter.

Les exportations sont l'offre et les importations sont la demande. Mais autant les appréciations que les dépressions ne sont pas toujours positive ou négative pour l'économie.

Synthèse:

Les taux de change varient, ce qui a des effets sur l'économie du pays. Lorsqu'un taux de change est élevé, la monnaie s'apprécie par rapport à l'autre. Par exemple on mettra plus de dollars pour avoir 1 €. L'euro sera plus cher, donc il y aura une augmentation des prix des exportations ce qui dégrade la compétitivité prix des entreprises françaises, donc il y a donc une baisse des exportations en volume.

Les exportations en volume sont les exportations déflaté, ou les exportations réel. Si l'euro s'apprécie face au dollar le prix d'exportation va baisser. Si les prix baissent, il y aura une plus grande compétitivité prix.

Une monnaie qui s'apprécie est, en général, le signe d'une économie solide, avec des excédents commerciaux. Cette monnaie attire les capitaux et investissements étrangers.

S'il y a une perte de la valeur de la monnaie nationale, elle se déprécie. il faut donc beaucoup moins de dollars pour acheter 1 €, donc il y a une hausse des exportations et une baisse des importations. Cela va engendrer une hausse de la compétitivité prix des entreprises françaises exportatrices, donc une hausse du volume des exportations, mais la dépréciation fait que les prix des importations augmentent, elle va renchérir le coût des exportations.

Si ce qu'on achète aux autres et plus cher, c'est-à-dire que le prix des importations augmente, il risque d'y avoir une forte inflation. Il faut donc constamment réguler et améliorer le solde de la balance commerciale.

La hausse de la compétitivité suis une courbe en J. À la suite d'une dépréciation, le solde commercial va se détériorer dans un premier temps puis il va s'améliorer.

Dans un premier temps, il y a un effet prix. Les importations vont coûté plus cher et les exportations moins cher. Il va y avoir une détérioration de la balance commerciale.

Mais dans un second temps, il va y avoir un effet volume. On va se rendre compte qu'il y a une hausse des prix des importations, donc on va baisser nos importations. Parallèlement il y a eu une baisse des prix des exportations. On va donc exporter plus, il y aura une augmentation du volume exporter. L'exportation va dépasser les importations, il y aura donc une amélioration de la balance commerciale.

Ça peut donc avoir des effets sur le long terme lorsqu'une monnaie s'apprécie, cela signifie que l'économie et solide, ce qui dégage des excédents commerciaux et attire les capitaux étrangers.

D. La Mondialisation de la Production

Les entreprises ont deux buts, deux stratégies, afin d'augmenter au maximum leurs profits: soit par compétitivité prix, soit par compétitivité hors-prix ou en structurelle ou de qualité.

a. la progression des échanges internationaux

De nos jours, ce qui caractérise les échanges internationaux, à la différence de l'époque de David Ricardo, c'est la montée des Firmes Multi-Nationales (FMN) ou Firme Trans-Nationale (FTN).

Une FMN est une entreprise de grande voire de très grande taille. Cette entreprise, à partir d'une base nationale, va implanter une ou plusieurs unités de production, des filiales, à l'étranger, en fonction d'une stratégie qui est conçu par la maison mère, qui construit donc un tissu de filiale.

Les FMN font travailler des sous-traitants, des entreprises dépendant d'une autre entreprise. C'est sous-traitants exécute les ordres des FMN. La firme qui donne des ordres a ces sous-traitants va externaliser sa production.

Par exemple Nike, donc le but de maximiser ses profit, fait faire aux autres une activité, elle sous-traite sa production dans des pays où main d'oeuvre est peu cher, elle l’externalise sa production. L'entreprise se recentre alors sur le métier et se déleste des acteurs qui coûte cher.

Par exemple Renault abandonne aux entreprises sous-traitantes pour par exemple surveiller les parcs automobiles, dans ce cas ce sont des entreprises intermédiaires. Ce sont ces entreprises intermédiaires qui paye le travail qui est donc plus flexible.

Le but de l'entreprise est utilisé au maximum des salariés à contrat à durée indéterminée (CDI) pour avoir une main d'oeuvre malléable et flexible.

Les FMN sont des acteurs majeurs de la mondialisation. Elles s'implante à l'étranger et elles réalisent des investissements. Ce sont ces investissement direct à l'étranger (IDE), qui se développent depuis les années 1980 et la mondialisation.

Les FMN vont fabriquer dans plusieurs pays. Le processus de production va être divisé et répartie au niveau mondial en fonction de la Décomposition Internationale du Processus Productif (DIPP). La DIPP est répartie sur plusieurs espaces nationaux.

Au cœur de cela, il y a un développement des FMN qui sont le moteur du développement des échanges internationaux depuis les années 1980. Elles sont intéressé par la conquête des débouchés, essentiellement vendu dans les pays qui ont une demande solvable, c'est à dire les pays riches. On conquiert cette demande solvable en ayant des coûts de productions bas.

Ces FMN vont implanter des filiales dans les pays qui produisent à bas coût, qui ont des salaires bas, ... Les filiales et les FMN sont au cœur de la mondialisation. En effet, elles commercent principalement entre-elles depuis les années 2000 et sont donc un moteur puissant de la mondialisation économique.

Elles échangent avec des clients et des fournisseur dans le monde entier, à l'échelle des filiales ou du commerce intrafirme ou du commerce captif qui se déroule au seins d'une FMN, entre ces unités de productions. Les principes de ces échanges intrafirme échappent au principe des libéraux classique comme Ricardo.

Désormais, il y a un développement des réseaux des firmes. Ce que nous appelons la Multinationalisation des firmes est un facteur déterminant de la mondialisation. La Multinationalisation est le fait pour une entreprise de s'implanté ou d'importé une ou plusieurs unités de production à l'étrange, elles deviennent des FMN.

b. Le choix de localisation des entreprises et leurs stratégies

Les Stratégies des FMN s'élaborent à l'échelle mondiale et non plus à l'échelle nationale. La seul logique des FMN est la maximisation de leurs profits. Elles vont essayé d'élaborer des stratégies où elles vont se retrouver en concurrence avec d'autre FMN.

Les FMN ont deux problèmes: Elles doivent être rentable, afin que l'argent reparte en grande partie aux investisseurs et au actionnaires, et elles doivent être concurrente par les prix, elle exploitent leurs avantages comparatif pour réaliser des économies d'échelles.

De nos jours, elles ont un rôle de premier plan dans la mondialisation. Par exemple, la FMN Ferrero, qui possède de nombreux site de production à l'étranger, par exemple pour la production du Nutella, il y a un site au Brésil, en Argentine, en Australie, en Russie, en Pologne, en Allemagne, en France et au Canada.

Le Nutella est un produit mondialiser car les différents ingrédients qui le compose proviennent des différents pays du monde: la Sucre du Brésil, l'huile de palme de Malaisie, le cacao du Nigéria, la vanille de Chine, les noisettes de Turquie.

Le Nutella est produit dans différent pays de manière a approvisionner les consommateurs de différentes zones géographiques, car si la production est loin du lieu de consommation, le prix du transport augmente, ce qui est un coût de production, donc il augmente aussi, et cette augmentation aura une répercussion sur les prix de vente.

1. Le Constat

Les FMN et cette multinationalisation de l'économie est caractérisé par la forte progression des Investissements Direct à l'Etranger, les IDE. Les IDE ce font lorsque l'on engage des capitaux dans le but d'avoir un intérêt qui soit durable à l'étranger. On acquiert soit des capitaux, soit une entreprise déjà installé.

Les IDE sont des flux de capitaux engendré par les entreprises qui développent leurs activités productive à l'étranger.

Ces IDE ont plusieurs formes:

  • Création d'entreprise par des investissement à l'étranger,
  • L'acquisition d'au moins 10% du capital d'une société qui est étrangère pour l'investisseur,
  • En réinvestissant des bénéfices par la filiale sur le territoire d'implantation,
  • En faisant des opérations financières entre la maison mère et la filiale à l'étranger.

Les IDE ne sont pas de la Formation Brut de Capital Fixe (FBCF) mais c'est des investissement financier tel les crédit ou l'achat d'action, ...

Il faut aussi distinguer les flux et les stocks. Il existe deux types de flux. Il y a les flux sortant, en provenance d'un pays, et rentrant, qui vont dans un pays.

Lorsqu'une Firme du pays A effectue une IDE dans un pays B, il s'agit d'une IDE sortant pour le pays A et entrant pour le pays B.

Jusqu'au années 1990, la majeur parti des IDE rentrer dans les pays développés et provenait des pays développés. À partir des années 1990, de plus en plus de filiales des FMN ont été implanté dans les Pays en développement et pays pauvre car ils ont cherché à attirer les FMN afin de se développé et d'accroître leurs propre croissance. Depuis les années 2000, la domination des Firmes originaire des pays riches devient moins importante qu'elle ne l'a été auparavant.

Les flux d'IDE sortant sont quant à eux majoritaire dans les pays riches et développés, car c'est dans ces pays que siège les maisons mères des FMN.

Nous nous apercevons que la majorité des investissements sont des IDE, mais il peu aussi y avoir des investissements de porte-feuille: ce sont des flux internationaux de capitaux, c'est l'acquisition d'obligations ou d'actions, qui correspondent à des opérations conduites selon une logique financières, et non pas pour développés une activité à l'étranger.

De nos jours, il y a un essor majeur des IDE dans le monde car les FMN recherchent sans cesse à accroître leurs débouchés, à produire plus avec des coûts de productions plus bas, donc à produire à grande échelle et réalisé des économies d'échelles afin d'avoir de vaste débouchés.

Nous découvrons qu'en réalité le commerce mondiale ne répond plus à des règles des avantages comparatif. Il est atteint par les stratégies des FMN, qui sont des échanges intra-branche. Le monde devient un village planétaire et l'économie est au dessus des nations, c'est une économie trans-nationale.

Le risque est que les FMN ont une seule logique de profit et aucune de bien être social. On cherche ainsi à s'aligner sur les prix les plus faible, on peu imaginé que l'on aligne les salaires sur ceux des pays pauvres.

Les seuls qui peuvent essayé de faire respecté les règles sont les états. Mais quel est donc le pouvoir des états face à celui des FMN ?

2. Le développement des FMN va transformer la Division Internationale du Travail (DIT)

La DIT est la répartition de la production de bien et de service au niveau mondial, entre des pays ou des zones spécialisé. La DIT reflète la spécialisation des pays.

La spécialisation rend les pays interdépendant entre eux. Ils deviennent complémentaire et indispensable entre eux.

Les FMN modifient la DIT. À ce jour, ce ne sont plus les pays qui commercent entre eux mais les filiales ou les firmes, à travers un commerce intrafirme ou commerce captif.

Le concept de DIT paraît donc dépassé car de nos jours apparaît une économie sans frontière. Les FMN ont mis en place une nouvelle stratégie, la Décomposition Internationale des Processus Productifs (DIPP).

La DIPP est la répartition des différentes étapes de production d'un même produit entre les différentes filiales d'une même FMN. Elle intervient dès le moment où un stade du processus de production se déroule dans un autre pays que celui où est assemblé le produit fini. Ce phénomène, qui correspond à une division verticale de la production, a donné naissance à un commerce international de pièces et de composants et à des réexportations de produits finis après montage. Ces échanges se réalisent entre filiales des FMN ou dans le cadre de sous-traitance ou d'accords inter-firmes.

Les entreprises peuvent aller s'installer dans un pays par souci de sécurité. Ce choix de localisation peut aussi dépendre de la qualification de la main d'oeuvre. On peu aussi recherché un coût salarial plus bas, des avantages en terme de droit du travail, de la fiscalité, ...

Les entreprises peuvent aussi s'implanté à côté des marchés où la demande est présente, comme par exemple l'entreprise espagnole de prêt-à-porté Zara qui fabrique proche de là ou elle vend afin d'avoir un temps de réaction rapide et pour abaisser les coût de transport par unité produite.

Certaines entreprises emploient des "usines tournevis", ce sont des usines qui fabriquent ou assemblent des morceaux du produit fini.

Toyota possède la moitié de sa production à l'étranger. Elle s'est installé dans des pays à demande solvable pour avoir une baisse du coût d'exportation et contourner les barrières douanières et le protectionnisme. Les automobiles sont faites pour un consommateur mondial, elle sont donc standardisé.

La DIT a été transformer par les FMN en DIPP. La DIPP oblige les pays riches à redéployer leurs appareils de production.

Boeing est une entreprise qui utilise la DIPP. L'entreprise multinationale américaine fait ainsi fabriquer les parties de ces avions dans plusieurs états: Italie, Corée du Sud, Japon, France, Royaume-Uni, Australie, ... et les assemblent par la suite. De cette manière, elle fait fabriquer au plus performant chaque partie de ces avions, par exemple l'entreprise Rolls-Royce du Royaume Uni fabrique les moteurs des boeing, car elle s'est spécialisé dans cette production qui requiert un savoir faire important. Ceci a permis à Rolls-Royce de se spécialiser dans la production de moteur en général.

La DIPP de Boeing et la production mondialisé de ces pièces va avoir pour effet de faussé les statistiques du commerce international. En effet les pièces produites vont se déplacer entre les pays pour être monté sur l'appareil, elles vont apparaître comme des exportations alors qu'il ne s'agit que d'un commerce intrafirme entre les filiales du groupe.

3. Les stratégies des FMN

Avec leurs essor, on assiste aujourd'hui à des stratégies plurielles, et parmi ces stratégies, il y a:

  • Des stratégies d’approvisionnement, c'est des FMN primaire, firmes centré sur la production de matière première comme le pétrole.
  • Des stratégies de Marché, avec l'aide de filiales relais, c'est une filiale implanté dans un pays pour y accroître le ventes et se rapprocher des consommateurs. On va donc produire des biens de consommation à l'étranger au lieu d'y exporter.

La motivation de cette seconde stratégie est d'être à proximité de la demande afin d'avoir une baisse des coûts de transports et de jouer sur la compétitivité prix.

De nos jours, les transports de production restent un problème car ils sont sous la pression environnementale du développement durable.

l'Entreprise Zara produit essentiellement en Europe. Son chiffre d'affaire est passé de 2 milliards à 11 milliards d'euro entre 2000 et 2010. L'entreprise possède une forte réactivité à la demande des clients. À l'inverse des entreprises qui délocalisent afin d'avoir des coûts de production bas et être compétitif au niveau des prix, Zara ne joue pas sur le coût de travail.

  • Des stratégies de rationalisation, produire à l'étranger pour avoir des coûts de productions bas car on y trouve des coûts salariaux bas.

Les Entreprises vont crées des filiales-atelier: c'est une filiale qui s'implante dans un pays où la main d'oeuvre est peu chère. Dans ce contexte de rationalisation, les FMN vont mettre en place la DIPP. La DIPP va stimuler le commerce mondial et stimuler le commerce intra-firme (ou commerce captif).

Ces multinationales vont avoir recours à de la sous-traitance, elles vont externaliser une partie de leurs productions. La DIPP modèle la DIT, le commerce mondial, et elle permet surtout d'augmenter la compétitivité prix. Ces FMN profitent d'une différence internationale des coûts de productions, elles profitent d'une stratégie de productivité qui leurs permet de maximiser leurs bénéfices.

Cette DIPP va exploité les différences de conditions de production entre les pays: par exemple les chaussures seront designer par des ingénieurs dans la société mère, ils feront toute la conception, mais elles seront fabriquées dans ces filiales. Les pays du modèle de Ricardo sont des entreprises.

Par exemple, dans un aéroport, l'avion qui atterrit fait que les personnes ont plus ou moins de pouvoir d'achat. Les magasins implanté ayant un chiffre d'affaire à remplir, ils vont cherché à profité de ce pouvoir d'achat élevée pour vendre. Les FMN vont cherché à profiter de tout ces avantages selon ces objectifs.

De nos jours, les FMN cherchent à être de plus en plus compétitif avec des avantages de compétitivité tel la proximité avec les consommateurs ou des coûts de productions bas.

En fonction de la culture, la productivité n'est pas égal, par exemple la chine qui s'implante en Afrique va être confronté à de la main d'oeuvre moins qualifié et moins productive.

Les FMN vont aussi chercher des différences de fiscalités, comme le fait Google en s'implantant en Islande pour avoir un accès au marché européen. L'Europe aurait dû s'entendre afin de possédé un politique de taxes et d'impôt commune.

Le développement du commerce intra-firme permet le développement de la DIPP.

Le but d'une entreprise et d'être plus compétitif en terme de prix et de hors prix. Elle va suivre une stratégie de globalisation où les FMN vont en tenir compte à l'échelle mondiale, elles vont organiser leurs productions au niveau mondial pour généré des économies d'échelle.

Pour rappel, lorsque l'on produit en grande voire à très grande échelle, cela permet d'étaler les coûts fixe sur une grande quantité produite et donc de faire baisser les coûts unitaire de production. Dans un contexte de mondialisation des économies et de forte concurrence, les entreprises peuvent répercuté leurs coûts de productions directement dur leurs prix de vente afin d'être compétitive ou de maintenir des part de marché.

La mondialisation contribue a renforcé la concurrence et les FMN vont rationaliser leurs appareils productifs avec leurs stratégies. Les Nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) accélère la mondialisation.

Les grandes marque, pour gardé des part de marché, jour sur le matraquage publicitaire. La recherche de la baisse des coûts est importante mais les entreprises recherchent aussi des acheteurs avec la publicité.

Les entreprises peuvent aussi rechercher d'avoir de bonne infrastructure. Si elle est proche des clients, elle s'adapte plus rapidement à la demande.

Les FMN jouent sur les externalisations et la délocalisation: ce sont des phénomènes de mobilité géographique où le capital s'installe, se place, là où il peut avoir le plus de profit. Ces stratégies viennent en contradiction avec une hypothèse du modèle libéral classique qui était la mobilité des facteurs de production.

La délocalisation est un phénomène de mobilité géographique du facteur capital à la recherche du plus fort taux de profit. Les entreprises cherchent à s'implanter là ou les conditions de la production seront les plus avantageuses.

On voit ainsi que l'entreprise cherche des conditions de production favorable. Elle pourrait chercher plus à s'implanter au lieu d'exporté car s'il elle s'implante, elle n'a plus peur du protectionnisme. La France a ainsi permis à Toyota de baisser ces coûts de production avec un baisse de l'imposition et une main d’œuvre plus qualifié, avec des infrastructure, une stabilité politique, ...

La France a des qualités qui peuvent attiré les investissement et capitaux étranger. Cette délocalisation s'inscris tout comme l'externalisation dans la mondialisation.

Les FMN doivent s'ajuster à tout les changements de l'environnement.

4. L'objectif majeur recherché dans les choix des stratégies: l'augmentation de la compétitivité prix et hors prix.

La stratégie des FMN est mondiale, elle ne se restreint plus au territoire national.

Les FMN cherchent a maximiser leurs profits. Pour arriver a ce but, elles vont construire des stratégies pour maximiser leurs profit à l'échelle mondiale et dans ce contexte, il y a 2 stratégie possible:

On fait face à la concurrence par les prix, avec des coûts de productions bas et affronter avec une différenciation par des moyens qualitatif, une compétitivité hors prix.

L'entreprise compétitive a une forte capacité à faire face à la concurrence et a maintenir ou augmenter ces parts de marchés sur le marché interne ou domestique et sur les marchés externe.

a. La compétitivité prix

Les entreprises vont modifier leurs prix afin d'avoir un prix plus bas que la concurrence. Quels sont les déterminants de la compétitivité prix ?

La compétitivité prix dépend des coûts de production, du coût unitaire. Pour faire baisser ce coût unitaire, on peu par exemple produire à grande échelle.

La compétitivité prix ne peux souvent que s'obtenir en réalisant des économies d'échelle: cette production ne peut s'obtenir qu'avec des coûts unitaires bas afin de répercutés ces coûts sur les prix de vente.

Nous découvrons ici que le compétitivité prix dépend des coûts de productions bas, mais les entreprises peuvent vouloir réaliser de plus grand profit sur leurs produits, elles peuvent donc augmenter le prix afin de réaliser de plus grand profit qui serviront à financer les investissements.

C'est également le différentiel d'inflation, qui est la différence d'inflation entre deux pays qui commerce entre eux, qui peut faire que l'on achètera plus ou moins un produit. On achètera plus aux pays ayant un taux d'inflation plus bas. Si l'inflation est élevée, le pays aura des difficultés à exporter.

La compétitivité dépend aussi de la variation des taux de change. La dépréciation permet de diminuer les prix à l'exportation et de rendre plus cher les prix à l'importation.

Il est plus facile pour un pays de dévalué sa monnaie afin d'être plus compétitif au niveau des prix que d'innover, comme le fait la Chine selon les États-Unis.

b. La compétitivité hors-prix

Elle peut aussi s'appeler la compétitivité structurelle ou qualité.

La demande internationale porte aussi sur la compétitivité hors prix. Elle fait que l'on va vendre malgré un prix élevée, on va jouer sur:

  • La qualité objective du produit, qui peut être par exemple réputé comme étant fiable, durable,... (Michelin, Mercedes, ...).
  • L'influence de la marque, qui à travers la pub, la communication, ... crée l'image de marque (Nike, Lacoste, ...).
  • Le Service après vente, ou plus généralement les services annexes du produit.
  • L'innovation permanente, qui fait que le produit doit paraître unique (Apple, Renault, ...).

Les entreprises positionnent leurs produits sur des créneaux porteur, déjà elles se positionnent là où elles auront un avantage comparatif en terme de savoir faire.

Ensuite, il faut savoir s’adapter rapidement à la demande mondiale, ce qu'on appelle la flexibilité. L'entreprise doit aussi avoir une gamme de produit large. La renommé du produit, sa qualité doit faire vendre. Les délais de livraison doivent être court, les entreprises doivent faire attention aux transporteurs. Elles doivent avoir un service après vente de qualité.

Désormais, les entreprises doivent tenir compte de la compétitivité prix et hors-prix pour réussir, elles doivent maîtriser le savoir faire et la technologie.

Il y a des entreprises qui se relocalise dans leurs pays d'origine, par exemple l'entreprise de jouet Smoby.

Il est dangereux de maintenir les entreprises fortement concurrencé face au pays du tiers monde car la différence des salaires est trop importante. La solution est de jouer sur la compétitivité avec au coeur de celle-ci les FMN.

Les entreprises vont surtout améliorer leurs compétitivités par une stratégie de différentiation des produits qui veut les apporter à avoir une concurrence monopolistique. Ces choix vont dépendre de la nature du produit. Par exemple 60% des chaussettes mondiale proviennent de Chine.

Le but des entreprises est de produire à coût bas pour augmenter leurs compétitivité. Elles adoptent des stratégies mondiale. Les FMN mettent en concurrence les pays et espaces nationaux entre eux.

Chapitre 2: Quelle est la place de l'Union européenne dans l'économie globale ?

L'Union Européenne (UE) est caractérisée par un marché intra-européen, principalement intrabranche et intrafirme en les pays riche. Elle est aussi caractérisée par la mise en place de l'Euro.

De nos jours, l'Union Européenne est le seul ensemble régional qui soit parvenu à un fort stade d'intégration économique et monétaire. L'UE a pris une place majeur au niveau mondial, cette Europe a été porté par des hommes d'état comme Jean Monnet, considéré comme le père fondateur de l'Europe, et Robert Schuman.

L'UE permet la croissance économique car il y a un plus grand marché sans frontière qui permet des économie d'échelle.

A. En quoi l'Union Européenne est-elle une expérience originale d'intégration ?

Dans le contexte de la mondialisation économique, on a vu se former des zones d'intégration régional et ce mouvement s'est accélérer depuis les années 1970, avec par exemple l'ALENA, le MERCOSUR, L'ASEAN, l'UE.

a. Les Pays Européens se sont dotés d'un grand marché intérieur

Des pays sans démocratie, comme le Turquie, ne peuvent pas rentrer dans l'Union, car celle-ci transmet des valeurs de démocratie, et qu'il n'ont pas une croissance fiable.

En 1951 est fondé la Communauté européenne du charbon et de l'acier, la CECA, instaurant le premier marché unique entre la France, la RFA, l'Italie, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas. Robert Schuman en est à l'origine de la proposition de sa création, lors de son discours du 9 mai 1950, devenu la Journée de l'Europe.

En 1957 a lieu le traité de Rome instaurant la Communauté économique européenne, la CEE, qui continuera la ligné de la CECA, comptant 12 états membres en 1992.

De nos jours, avec le traité de Maastricht rentré en vigueur en 1993, l'Union Européenne compte 28 membres, donc 19 ont adopté la monnaie unique, l'Euro. L'UE est l'espace la plus aboutit du monde, mais il ne l'est pas suffisamment, il n'y a pas une vrai Europe social. Le Royaume Uni risque de quitté l'UE, c'est actuellement Boris Johnson qui s'occupe du "Brexit".

Notre façon de nous intégrer économiquement, beaucoup la qualifie d'originale car le but n'est pas uniquement un espace économique intégrer. L’Europe veut devenir un acteur majeur de la scène internationale sur les plans social, politique et culturelle. L'Europe voulait devenir un modèle.

L'intégration économique: c'est la constitution d'un espace économique unique l'UE ou l'Union économique et monétaire, UEM, à partir d'économie nationale qui était auparavant cloisonnées. Au sein de cet espace, les obstacles aux échanges vont être aboli.

Des pays proches forment un blocs: ils ne veulent plus d'entrave aux échanges. L'intégration économique s''est fait par une construction. Au début des années 1960, Bela Balassa va établir une typologie des différents degrés d'intégration économique.

Bela Balassa trouvent 5 degrès à l’intégration économique:

  • 1/Une zone de libre échange: suppression des barrières douanières entre les pays membres. Chaque pays conserve son propre système de protection internationale.
  • 2/L'Union Douanière: En plus de l'étape 1, on va ajouté une politique vis à vis de l'extérieur qui sera commune, avec des tarifs extérieur commun.
  • 3/Le Marché Commun: En plus de l'étape 1 et 2, il va y avoir la libre circulation des facteurs de productions, travail et capital.
  • 4/L'Union Économique: En plus de l'étape 1,2 et 3, on a des espaces où il y a tout les pays qui coordonne leurs politiques économiques.
  • 5/L'Union Économique et Monétaire: En plus de l'étape 1,2,3 et 4, l'espace économique constitué par les membres d'une union économique vont instauré une coopération monétaire renforcé, qui aboutit à la monnaie unique. L'UE possède ainsi l'Euro depuis le premier janvier 1999.

Face à cela, nous nous rendons compte que l'Europe est d'inspiration mondiale, le but est d'instaurer un marché unique. Depuis 1993 il existe un grand marché unique, facteur de croissance.

L'Europe est tout de même hétérogène, il n'y a pas les mêmes niveaux de richesse partout et les pays ne sont pas au même stade d'intégration économique. Ceux qui participent au processus d'intégration de l'UE vont être intégrer à cette zone. Les plus avancé sont ceux qui sont dans la Zone Euro.

À la période de Balassa, les états nations sont dominante, ce sont des pays qui mettent uniquement en commun leur activité nationale. Aujourd'hui, dans le contexte d'internationalisation et de la croissance économique, ces activités ce sont mondialisé. En se mondialisant, elle renforce l'interdépendance des économies national, ce n'est donc plus des états nations. Les critères de Balassa doivent intégrer le contexte de mondialisation des économies.

Le grand marché Unique est un facteur de croissance, comme le disait Smith, "un commerçant n'est citoyen d'aucun pays". L’Europe signifie ainsi le libéralisme économique. Certains reproche ainsi que l'UE n'est pas terminé sur le plan social, militaire, ... mais l'UE n'est pas qu'un projet libéral.

La Libre circulation de marchandise et des facteurs de production et de capitaux approuve la thèse libéral de l'UE, il faut aussi des politiques communes. L'UE a été mise en place pour faire face au grande puissance mondiale qu'était le Japon et les États-Unis. De plus l'Euro est devenu une monnaie forte, et une monnaie forte est le signe d'une économie forte, qui attire les investissements.

En 1992 est signé le traité de Maastricht. En 1999 avec la mise en place du système monétaire européen, l'Euro se joint dans les puissances monétaires mondiale, à côté du Yen Japonais et du Dollars Américain.

L'Euro vise au départ à lutté contre l'inflation, l'UE cherche la stabilité des prix. Tout les pays vont être géré par une politique monétaire commune, qui est organiser par la Banque Centrale Européenne, BCE. Tout les pays de la Zone Euro devront évité les déficits public.

L'UEM est une expérience unique au monde. Les objectifs de la construction européenne sont d'abord économique, l'Union recherche le progrès économique afin de dynamisé l'économie, ce qui va se concrétiser par un grand marché intérieur, donc des possibilités pour les entreprises d'avoir de plus grande débouchés.

Ce grand marché permet le développement des exportations, composante de la demande globale, ce qui permet la réalisation d'économie d'échelle, donc une augmentation plus importante de la quantité produite que des facteurs mis en oeuvre pour produire, ce qui fait qu'on étale sur une plus grande quantité produite nos coûts fixe donc nos coût unitaire baisse, donc nos coûts de production aussi, et ce qui fait que l'on peut faire baisser nos prix, c'est à dire avoir une forte compétitivité prix.

Cette flexibilité sur les prix permet de limité l'inflation, car on a plus de marge. De plus il y a une concurrence intra-européenne qui va permettre aux entreprises d'innover afin d'être plus compétitive. Ce grand marché permet des gains de compétitivité, ce qui devient favorable aux consommateur, car les prix vont baisser et le salaire non, donc une hausse du pouvoir d'achat.

Lorsque nous sommes passé à l'Euro, les consommateurs n'ont pas compris la conversion et les entreprises on joué sur cette incompréhension afin d'augmenter les prix, les consommateurs ont vu leurs pouvoirs d'achat baisser.

L'UE a élargi l'offre, il y a une grande diversité des produits. L'Europe est devenu le premier investisseur net, la monnaie est devenu solide. La recherche a fait profiter toute l'Europe. La plus grande partie du commerce européen est un commerce intrabranche, la multiplication des échanges au sein de l’Europe est favorable à la croissance économique.

Le marché unique a permis la libre circulation des biens et des services, pour vendre l'entreprise ne paye plus de taxe. Les entreprises vont être mis en concurrence et n'y seront plus protégé par des mesures protectionnistes, elles seront donc tenu d'innover afin de gagner des parts de marché.

Les avantages de l'UEM sont multiple:

  • Aux Entreprises: Soumise à la concurrence, elles vont être obliger d'investir afin d'innover et d'accroître leurs productivités. Elles sont en quelque sorte condamné à investir. De plus la taille des marchés ne faisant qu'augmenter, il y aura un marché plus vaste et donc plus de clients, donc le chiffre d'affaire va augmenté.
  • Aux Consommateurs: la hausse de la productivité permet la baisse des prix et donc la hausse du pouvoir d'achat.
  • Aux Administrations: l'ouverture des marchés va provoqué une forte concurrence entre les entreprises, comme les ménages et les entreprises voit respectivement leurs pouvoir d'achat et leurs profit augmenter, l'État va pouvoir plus ponctionner avec les prélèvements obligatoires.
  • La Population active: le grand marché va accroître la production et donc réduire le chômage.

L'intégration Européenne est un processus qui va durer sur la longue période. l'UE reste encore a se construire sur le plan social, politique et militaire. L'UE, qui se repose sur un grand marché unique intérieur qui est concurrentiel, a encore besoin de temps. Son premier but étant d'améliorer la compétitivité prix et hors prix car les entreprises sont poussé à innover afin d'affronter la concurrence internationale.

b.La mise en place de l'UE renforce l'intégration Européenne

l'Euro est la dernière étape de l'intégration monétaire. Il a été mis en circulation en janvier 2002. Les États nations vont perdre l'autonomie de leurs politiques monétaire. L'outil d'une politique monétaire est le taux d'intérêt.

Keynes disait que la baisse des taux d'intérêts, ou des taux d'intérêt bas, peuvent relancer la consommation et l'investissement, car les ménages et les entreprises feront des crédits à taux d'intérêt bas. Cette relance par la demande risque de faire naître de l'inflation, une hausse des prix, car la demande sera supérieur à l'offre.

Pour lutter contre l'inflation, on va augmenter les taux d'intérêt afin de réduire la Demande, et que la demande soit égale à l'offre. Si cette demande devient inférieur à l'offre, il y a déflation, une baisse des prix. La baisse de la demande a comme risque de faire naître du chômage.

L'Euro va faire naître une coordination économique des pays de l'Europe, car l'action d'un pays va avoir des répercussion sur les autres. Cette coordination des politiques économique va faire naître une interdépendance entre les pays.

L'Europe a comme principale motivation de stabiliser les prix. Elle applique la politique économique qui est décidé par la BCE.

L'Euro est le nom de la monnaie unique européenne, mise en place à partir du 1er Janvier 1999. Il deviendra la monnaie unique de l'Europe le 1er janvier 2002, l'euro se substitue aux monnaies nationales des pays faisant partie de l'Union monétaire, ces dernières n'ont plus cours. Il est géré par la banque centrale Européenne (BCE) dans son émission interne et par le système européen de banques centrales (SEBC). Il rassemble à ce jour 19 pays membres de la Zone Euro.

La politique monétaire est instrumentalisé par la BCE, qui coordonne toute les autres banques centrales. C'est une autorité monétaire qui détermine, pour tout les pays de la Zone Euro, la politique monétaire à suivre.

Les États adhérant à l'Euro ne sont plus souverains en matière de politique monétaire. Si un pays connaît une crise, il ne peut plus modifié ces taux d'intérêt.

L'Objectif premier de l'Euro été de favoriser les échanges et la croissance économique. La mise en place de l'Euro va achevé le processus d'intégration économique, elle va crée une Union Économique et monétaire, UEM.

Les Avantages de la monnaie unique sont multiple:

  • L'Euro permet de limité les incertitudes liés aux fluctuations des cours de changes et en particulier, pour les entreprises, pas d'échanges de monnaie donc pas de variation sur le taux de change.
  • La Monnaie unique permet de supprimer les coûts de conversion, la commission des banques, et de ne pas craindre la dépréciation monétaire. Tout cela va stimuler le développement des échanges à l’intérieur de la zone.
  • L'Euro permet de réduire l'inflation en développant de la concurrence dans la zone, qui se confrontera a la concurrence internationale.
  • La même monnaie permet au consommateurs de mieux comprendre les prix dans les pays membres.
  • L'Euro favorise un taux d'intérêt bas car la BCE devient crédible, ce qui favorise le recours au crédit pour les entreprises et les ménages, qui sont deux composante majeur de la demande globale. De plus, les crédits étant des coûts de production pour l'entreprise, l'Euro facilitera la compétitivité et la croissance économique.
  • Les pays Européens sont plus solidaire entre eux. L'Euro doit permettre la relance européenne en tenant en compte de tous, pour lutter contre le chômage qui au début des années 2000 touché 10% de la population active.
  • L'Euro peut aussi favoriser l'action des entreprises multinationale, car face à l'Euro, on a donner confiance, on va investir. Cela permet aux États européen de disposer d'une monnaie puissance qui concurrence le Dollar, ce qui va améliorer la compétitivité des entreprises, elles seront encourager a baissé leurs coûts de productions.

Dévaluer sa monnaie permet l'augmentation de la production et des exportation du pays qui dévalue, mais les pays qui importe ces biens auront ainsi une plus haute importation et donc moins besoin de produire car les produits seront étranger, ce qui va faire augmenter le chômage des pays importateurs.

L'euro sert a renforcer les avantages de ce grand marché. La mise en place de cette monnaie unique a aussi comme effet de le renforcer.

Désormais notre politique monétaire n'est plus contrôler par un pays mais par la BCE. Cela crée une interdépendance entre les 19 pays membres de la Zone Euro et va nécessité des efforts de coordination des politiques économiques. Cette intégration poussé doit arriver à coordonner les pays.

La mise en place de l'euro doit faire accroître sa croissance et baissé les prix afin de stimuler les échanges car les coûts de change seront supprimer, ce qui fait une baisse de coût de production pour les entreprises exportatrice. Si les coûts de production diminue, les prix vont diminuer, ce qui va stimuler l'activité économique. Au niveau macro-économique, l'euro va permettre de supprimer la possibilité d'une dévaluation compétitive.

Si un pays pauvre entre dans la zone, la BCE va le soutenir. Celui-ci a plus d'avantages que d’inconvénient à venir.

La mise en place de l'euro évite les stratégies individualiste de certains pays au détriments des autres pays. Cette stratégie n'est plus possible. L'Europe est une construction originale, mais la crise de 2007-08 a généré un déficit budgétaire dans l'Europe et un fort déficit public, une crise de la dette qui a touché la Grèce, l'Italie, l'Islande, ...

L'UEM ne représente pas que des avantages, elle représente aussi un coût. Pour l'intégrer les états doivent satisfaire des critères de convergence, ce qui demande de mettre en place un e politique monétaire restrictive avec des taux d'intérêt élevée. Le traité de Maastricht s'inspire du libéralisme plutôt que du Keynésianisme qui est pour une relance par la demande.

Les critères de convergences sont:

  • L'inflation, qui doit être inférieur à 1,5 points de plus que la moyenne des 3 meilleurs pays de la zone euro. En effet des taux d’intérêt bas peuvent faire augmenter les prix car la demande, en investissement et consommation, sera supérieur à l'offre. On adaptera alors une politique d'austérité par une hausse des taux d'intérêt afin de maîtriser l'inflation.
  • Le Déficit Budgétaire, qui ne doit pas être supérieur à 3% du PIB. L'état doit, pour relancer l'économie, la relancer par la demande, donc l'état doit avoir des dépenses plus élevée.
  • La Dette Publique, c'est à dire que ce que l'on doit aux autres pays, doit être inférieur à 60% du PIB. La France est, à la fin 2019, endetté à plus de 100,4%.
  • Les Taux d'Intérêts à long termes ne doivent pas dépasser de 2 points les taux de la moyenne des trois pays ayant les plus bas.

Cette politique restrictive de la demande a été aussi défavorable à la croissance et à l’emploi. Depuis les années 1990, 10% de la population active européenne était au chômage. Depuis l'adoption de la monnaie, l'interdépendance de la BCE et la coordination des politiques économique est devenu obligatoire car il y a une interdépendance des états entre-eux.

L'UEM a comme but initiale la croissance et dynamique économique, mais à travers le Triangle des incompatibilité de Mundell, on voit que les états européens ont perdu la possibilité de baisser leurs taux d'intérêt, qui servaient alors à relancer la consommation et l'investissement.

Triangle de Robert Mundell (1932-) ou Triangle des incompatibilités:


On voit que on ne peut réunir la libre circulation des capitaux avec la stabilité des taux de changes avec la liberté en matière de politique monétaire.

L'UEM a gardé uniquement la libre circulation des capitaux et la stabilité des taux de changes, elle n'a pas pu conserver une politique monétaire autonome. Pour conserver la liberté en matière de politique monétaire, il est compliqué d'avoir ces 2 autres critères:

Par exemple, un pays voulant relancer sa demande va se mettre à baisser ces taux d’intérêt. Cette baisse va généré une fuite des capitaux car il ne seront plus assez rentable pour les investisseurs. Cette fuite va généré une forte baisse du taux de change car la monnaie sera moins demandé. Donc s'il on baisse la rémunération du capital en France sa aura pour conséquence d'engendrer une sortie des capitaux. Celle-ci va provoquer des modifications du taux de change, ce qui est incompatible avec des taux de change fixe.

B. L'union Européenne acteur majeur de l'économie globale

L

Les Phrases Utiles pour le BAC:

Présentation de document, l'exemple du doc 1 p 64: (NTCCVUS): Nous sommes en présence d'un tableau statistique à double entrée qui porte sur l’augmentation du commerce mondial. La période étudié va de 1950 à 2010 avec une étude tout les 10 ans. Les variables étudiés sont les exportations de marchandises, les exportations de services et le produit intérieur brut (PIB). L'unité est le dollars constant c'est à dire délattés, corrigés de l'inflation. Le document est extrait du CNUCED, 2011.

Phrase avec un % d'évolution, une taux d'exportation l'exemple du doc 1 p 64: En 2010, 20,9% du PIB constant Mondial était consacrés aux exportations de marchandises, selon CNUCED, 2011.

Phrase avec un point de % : En France, en 2018, la productivité des facteurs a contribué à hauteur de 1,5 points de pourcentage à l'accroissement du PIB, d'après l'exemple de Mme Nominé

Présentation de document, l'exemple du doc 14 p 70: (NTCCVUS): Nous sommes en présence d'un graphique sous forme de nuage de point qui porte sur la relation entre l'ouverture des pays au commerce mondial et la croissance économique. L'étude concerne 80 pays pendant la période de 1985 à 2003. Ce graphique met en relation le PIB par habitant avec le taux d'exportation. L'unité est le pourcentage, ici il s'agit de pourcentage d'évolution, plus particulièrement deux taux de croissance annuel moyen . Le document est extrait d'un texte de E.Samman, 2005.

Phrase avec un % d'évolution, un taux d'exportation l'exemple du doc 14 p 70: En Chine, entre 1985 et 2003, le taux d'exportation a augmenté de 7% par an, en moyenne, et nous constatons que parallèlement le PIB par habitant s'est accru de 8% en moyenne par an, d'après un texte de E.Samman, 2005.

Présentation de document, l'exemple du doc Évolution du cours de change de l'euro contre le dollar : (NTCCVUS): Nous sommes en présence d'une série chronologique qui porte sur l'évolution du cours de change de l'euro contre le dollar des États-Unis. Il s'agit d'une moyenne mensuelle. La période étudiée va de 1999 à 2013. La variable étudiée est le cours de change de l'euro contre le dollar. L'unité est le dollar ici il est exprimé par rapport à 1 €. le document est extrait de la Banque de France.

Phrase avec deux IDE entrants de deux années: En 1970, dans le monde, les IDE entrants s'élevé à 13 345,69 millions de dollar, contre 1 451 965 millions de dollars en 2013. On peut ainsi dire que, dans le monde, entre 1970 et 2013, les flux d'IDE entrants ont été multiplié par 108,8, selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), 2014.

Phrase avec un coefficient multiplicateur doc 27 p 76: Entre 2000 et 2010, le chiffre d'affaire de l'entreprise Zara a été multiplié par 5,5, selon le seuil, 2006.

Vidéos Explicatives: